SANS PRÉTENTION, ni IMPORTANCE

SANS PRÉTENTION, ni IMPORTANCE

NOUVELLES


Cela devait arriver...

Cela devait arriver…

 

Elle va devoir sonner elle a oublié ses clés, il ne sera pas surpris à demi endormi, dans une semi alcoolémie ;  il fait un semblant de propre autour de lui, un peu de ménage, retape le lit, là où parfois agonisent ses envies, ou théâtre de ses élans fougueux. Puis prépare des filets de  poisson (quel poisson ?? D’avril peut-être ?), au riz pilaf citronné, et à la basilique, « elle aime ça », ouvre une bouteille de chablis, goûte voir si le vin est bon, il est bon, il « re-goûte…. ».

Pour patienter il ébauche quelques dessins fruits de sa passion et de son imagination, qu’il peindra plus tard, puis se met à son clavier d’ordi,  étaler ses pensées, il a envie de lui écrire, de l’aimer par le biais de ses mots, en prenant  bien soin de ceux-ci, de leur fragilité, ils sont en « vers »… Du cristal pensait ‘il ? Destinés à des proses tout de roses vêtues, qu’il ne craint d’appeler poésie, plus humblement : textes serait bien vu…

Il n’a  vu les secondes danser sur le fil des minutes, atteignant des heures et des heures, pour former le temps, celui qui passe, qui se lasse, puis s’enlace à la vie, mariage forcé, mariage blanc, un « temps» soit peu ! Soit trop !!! Un temps fait de liberté, de travaux forcés, fait d’amour de désamour, de muses qui s’amusent qu’il abuse…Un temps pour tout, un autre pour rien, un qui courre, puis s’endort, un temps pour elle, un temps pour lui… Intemporel, un temps pourri, un temps de chien…les chiennes n’en ont pas, un temps d’arrêt  comme les chiens du même nom, car les chiennes n’en ont pas non plus… Un temps pour  douter, pour croire, un temps part ciel, celui de l’hiver blanc, de l’automne pourpre, de l’été bleu, et du printemps à la couleur de l’amour, mais toujours un temps qui n’est jamais celui que l’on a tant…Ou attend… Que l’on soit dans « l’étang » que l’on en ait «  cure », d’en avoir « marre », lui !!! Le « temps ! T’accule » aux pieds des murs de la vérité.

Ses mots pour elle, glissent sur l’écran de son ordi en une folle farandole… Il lui dit ceci :

 

« Quel bien être de me sentir près de vous,

Peut-on écrire l’amour sans aimer ?

Peut-on faire l’amour sans aimer ?

Peut-on peindre l’amour sans vous ?

Un mot de vous devient poème,

Une caresse de vous, infiniment intime

Pour une jouissance des plus sublimes,

Donne raison à nos je t’aime… »

 

Pourquoi est-elle devenue sa muse ? Il en cherche encore les  raisons du comment, un soir de vernissage, si ses souvenirs sont exacts ? Il l’a raccompagna chez elle sans avances, se séparant plutôt rapidement comme ça !!! Devant sa porte,  non sans  avoir échangé leurs numéros de téléphone….Il ou elle, a rappelé quelques jours plus tard, et depuis, cela fait trois ans qu’ils ne se quittent plus. La muse est-elle un ange ? Sans âge et sans sexe,  l’ingénue parfaite ? Ou bien est-elle démon, avec tout ce que cela comporte de dangers ? Quoiqu’il en soit, « Ange ou démon ! » La femme est avant tout amour… Pour eux il ne pouvait en être autrement.

Le temps ne cesse de s’écouler, la bouteille de se vider, le poisson de refroidir, la sonnette de ne pas retentir… Il pense et pense encore, a ces trois ans, comme c’est long, comme c’est court, que n’a-t’ il   pas fait, ou fait ! Pour lui déplaire ? Il lui avait promis du rêve à vivre au-delà des frontières du réel, pour finalement ne lui offrir que « métro, boulot, dodo. ».
Il a mal à la tête, rien de plus normal, ça cogne et ça cogne, à l’intérieur, comme des paquets de mer, venant frapper la grève d’en bas. Il se sert, non pas la main, car il s’est déjà vu ce matin, mais un verre, pour « panser ses maux », et la faire venir comme on dit…
Il retourne à son clavier :

«Chez tant, d’amants aux cheveux blancs,
Désireux de faire revivre un bonheur enfoui,
Se contrarient parfois, passion et envie,
Que seul votre sourire, fut-il bienveillant,
Ne pourra compenser, du bienfait,
Procurer à votre cœur et votre corps,
Par cet orgasme, dont je vous honore
Mais se faisant parfois trop discret… »

Le jour se lève sur la terre, comme le chantait si bien Esther Galil cette chanteuse de « blues blanche », dans des années bien lointaines pour sa mémoire… Qu’il s’en excuse auprès d’elle, car l’on pourrait croire qu’elle est « vieille », mais non ! C’est lui qui n’a plus la notion du temps (Encore lui…), il n’a pas dormi, passant une partie de la nuit, assis sur le bord du lit, à fixer ce mur blanc, où seul un nu provocateur, donne un peu de vie au cœur de la nuit. La sonnette n’a pas sonné, le téléphone s’est tu, ses yeux n’ont pas pleuré, car si les larmes proviennent du cœur ou de l’âme, il n’y pas de danger qu’il lui en vienne une seule, ceux-ci sont secs comme des raisins de Corinthe, brûlés par le soleil et les vents de tous bords, les sels de mer de tous les continents, par trop d’ironie, de dérision, d’insouciance, et d’inconscience, de fatalité, d’amour bon marché, de Marlboro et d’alcool frelaté…
Il se fait réchauffer le poisson et se sert un Chablis… Sa déception aigre-douce lui passe par-dessus. Il pense qu’elle reviendra, et que « cela devait arriver… »
Elle aime trop son côté « Léotard », non pas François, le beau, le bien propre sur lui, le gendre idéal, au parti-pris, (les parties aussi, certainement) aux allures de l’éternel jeune premier, à qui elle ne peut rien reprocher… Mais à Philipe, l’écorché vif, le déjanté, avec des yeux aux valises bien prononcées lui dévorant le visage, lui, l’acteur chanteur poète, celui qui chantait si bien la vie et la mort, ou la parlait peu importe c’est bien dit, si bien écrit, et si bien fait, de plus par cette voix rocailleuse rauque et guttural, il nous faisait apparaître des images de 36, comme au temps des documentaires, quand la France semblait aller si mal, puisque qu’ aujourd’hui elle se porte à merveille, éclairant de son soleil, chacun de nos réveils… Avec des politiques, nous faisant don de vessies, en guise de lanternes. Alors lui ! Philippe pendant ce temps « Hé oui encore et toujours ce temps» prenait le sien, afin de nous conter les nuits puis les jours, chantant à contretemps des réalités mise en évidence en contre-jour, exposant son aura envers et contre tous à la vindicte des chambres (politiques) diverses, exceptée celle à coucher… Elle aimait donc chez lui, ce côté bohème lui donnant l’air de rêver, dans l’éternel sommeil de ses envies… Tout cela à contre-courant de ses  idées propres… Elle lui disait que cela donnait une Evolution (Avec un grand « R » comme dans révolution, et non résolution…) et un sens profond à sa poésie… Oui, elle disait cela, avant !!! Quand elle était là, ou las…

Il se met alors du Léotard trop fort pour les voisins comme bien souvent, il faisait souvent cela pour se remonter le moral… Tu parles !!! En regardant l’écran en veille lui faisant des appels, il tapote :

« Pourquoi être parti ? Sans un mot d’au revoir…
Sans même avoir fait un peu de ménage,
Laissant comme témoins de votre corps peu sage
Ici, une culotte, là ! Des bas... À terre, votre peignoir,
Des photos de vous, de moi, de nous ! Nus en ébats…
Des lettres d’amour, des souvenirs offerts,
Le rouge de vos lèvres, sur bien des verres,
Et sur les murs dessinés, vos baisers au vif éclat…

Que va devenir ce nu du chevalet ? Tentation de le terminer, pour lui ! Son corps n’ayant  point de secret, il le dessinerait les yeux fermés, dans ses moindres détails, puis le peindre aux couleurs et au glabre de l’œuf, ne lui poserait aucun souci… Ou alors le laisser en son état, tel qu’il est, comme un livre ouvert non terminé… Posé là, comme ça, pour s’en aller répondre au téléphone, ou acheter des cigarettes….
Elle reviendra, pour qu’il termine cette nudité… Elle reviendra, il en est certain !!! Sinon il aurait écouté Jacques Brel, avec « ne me quitte pas »…

 

 

Fin janvier 2016… (Ne manquez pas la suite, il devrait y en avoir une…)
 

 

 

 

 

 

 

 


15/04/2016
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A la vie, à l'amour...

 

 

 

 A la vie, a l’amour…

« Un deux trois, je vais au bois… Quatre cinq six, cueillir des saucisses, Il pleut il pleut bergère rentre tes blancs moutons… Ohé !! Ohé !!! Ohé !!! Mate…… »
« Dring…dring…dring… »
Il arrête là son répertoire, rythmant son pinceau sur son aquarelle, cherchant d’où provient cette sonnerie, de la télé ? Où passe un navet, non !!! De son ordi ?? Ben non… pourquoi l’ordi ??? Du minuteur ? Il n’a rien mis à cuire…
« Matelot, rentre tes blancs moutons … »
« Dring…dring…dring… »
Ça « re-sonne, », cç résonne, ça l’étonne, dans sa tête ça bourdonne, il n’attend personne, il fait silence, entend du bruit sur le palier, le chablis n’est pas en cause, machinalement, nonchalamment il va ouvrir : elle est là, devant lui droite comme un i, un sourire presque enfantin lui donne un visage si sage, qu’on lui donnerait une image, pour bonne conduite. Elle a changé de leggings, et de maquillage… il ne semble guère surpris, lui tend les bras, elle se jette contre lui, murmurant dans un soupir « pardonne-moi » !!! Combien de temps sont-ils restés là, comme cela sans un mot ??? Sur le palier, avant que l’ouverture de la porte de l’ascenseur ne vienne les déranger par un « oh pardon !!! Vraiment désolé, bonsoir… » Il l’attire dans l’appartement,
-« Viens dîner petit-cœur, tu sembles avoir faim, j’ai mis deux couverts, comme tous les jours quand bien même, si depuis six mois un seul me sert…. »
-« Je vais prendre une douche j’en ai pour deux minutes… qu’y-at -il au dîner ? »
-« Filet de poisson au riz pilaf »
« whouaaa !!! J’adore, tu me sers un verre ? J’arrive !! »….
Et la vie reprend son cours, ainsi va l’amour loin de toutes questions, qui de toute manière n’auraient jamais trouvé ici de réponses, ou alors, certainement pas les bonnes…Entre son départ pour le boulot un certain matin, et son retour ce soir : six mois ce sont passés, et alors !!! Il est minuit, pas de docteur, pas de crime, c’est une heure comme une autre avec la fatigue de la journée en plus, et des cernes sous les yeux, on entend le café couler, leurs regards se cherchent au travers du trouble de la fumée de leurs cigarettes, la pendule ronronne, ce qui lui amène cette réflexion
« Où est la chatte ? Je ne l’ai pas encore vue ? »
Car la petite chatte s’appelle « tic-tac », et lui de répondre, « je ne sais pas !!! Elle est partie derrière toi, j’en ai parlé au boulanger du coin de la rue, il ne l’a pas revue non plus, tu sais c’est une coureuse !!!… » Leurs sourires deviennent de plus en plus grands et complices, jusqu’à en éclater de rire simultanément, les voilà parti en un fou rire communicatif interminable…Elle voudrait savoir des « choses », mais n’ose les lui demander, par peur de paraître trop curieuse, ou de brusquer son indolente torpeur, à l’étrange passivité, alors elle lui parle au naturel :

« Tu sais, j’ai tous lu de tes derniers écrits, vraiment bien ficelés, tantôt poétique aux rimes saignantes ou croquantes, tantôt ce petit côté roman inédit chez toi, mais ce que j’aime par-dessus tout reste encore tes écrits une sorte de prose, je dirai populaire, parvenant à faire sourire la misère quand pleure le bonheur, ne réussissant toujours pas à faire cette évidente distinction entre le bien et le mal, prêchant le faux pour savoir le vrai, tu varies tes genres comme pour nous tromper sur ta véritable personnalité, ton identité demeure particulièrement mystérieuse. J’aime beaucoup « Bayle cabaret y cante », j’ai hâte de découvrir comment cela va se poursuivre, mais tu n’as pas terminé la suite de… »

Lui coupant la parole, il se lança dans des excuses à peines voilées.

« Si je ne variais pas mon écriture, ce serait trop auto biographique, et ce n’est pas mon style. Puis tu sais ce n’est pas évident de se consacrer à sa passion qu’est l’écriture, dans la solitude de l’ennui de toutes ses nuits, dans l’oubli de ses propres envies, dans l’ivresse des manques, quand la plume sèche les feuillets, et que la muse s’amuse, puis comme je n’ai pas trouvé d’encrier pour y plonger ma plume, me procurant autant d’inspiration et de sensation que lorsque je trempais ma plume dans le ventre de ta vie, véritable puits « des sens » de l’amour, alors j’ai « sauté » du coq à l’âne, « de petits essais en grandes nouvelles », d’aquarelle en encre de chine… Tiens, j’ai même lu un bouquin, formidable pour un lecteur de ma trempe, non ? Puis je me suis penché bien sommairement sur la vie d’un peintre, je crois que tu connais : Picasso ? Eh bien, je cherche à comprendre comment il en est arrivé là, un tel bouleversement dans la peinture à ce point c’est phénoménal, terminé !!! La peinture de grand-papa, allé ! Au tas, au rancard, les Ingre, Renoir, Cézanne, et autre consorts, retournez à vos études… Alors Picasso ! Un génie de la peinture ou de la finance ? Si on admire la perfection des différents tableaux intitulés, « les baigneuses » des grands peintres que je viens de te citer, ça a de la gueule, puis quand tu regardes les demoiselles d’Avignon de Picasso, « c’est un vrai bordel », si l’on peut dire… Malgré tout, on s’y fait, puisque le beau monde de la terre entière admire Picasso, je vais en faire de même, puis n’empêche qu’il a dû en prendre du pognon avec ses « croûtes », certainement plus que Braque ou Renoir ??? C’est pour cela, je me demande, « génie de la peinture ou de la finance » ?, Il fallait révolutionner la peinture !!! Et bien lui !!! Il a su le faire, c’est ça le talent… On ne peut quand même pas continuer à rouler dans des 202 Peugeot, il faut évoluer…. »
-Elle « C’est quoi ce livre que tu as lu ? »

-Lui, « bon, tu te fous de Picasso et ce que je t’en dis !!!… »
- Elle, « non, non pas du tout, mais cela risque d’être un long débat… »
-Lui « Heu … Ah oui le livre!!! C’est un bouquin qu’un ami m’a fortement conseillé, en plus écrit par un philosophe un comble, mais finalement, je ne regrette cette lecture, car tout ce qui y est écrit me paraît si vrai… »
-Elle, « Ça parle de quoi ? »
-Lui, « Oh, tu verras, lis-le, ce sera plus simple, c’est bien foutu, sous forme d’un conte, il t’explique comment fonctionne ton cœur devant l’amour, quelles sont ses réactions en fonction de tes sentiments… Finalement, on le sait tous plus ou moins, on le ressent véritablement, mais sans y prêter vraiment attention, dommage, car cela pourrait éviter bien des désagréments… »
Sourire des deux… Le temps passe la nuit avec. 

-lui « Moi aussi je t’ai suivi sur ton site, tu as de plus en plus de visiteurs mais aussi de visiteuses, et les commentaires y vont bon train, je ne me montre pas je mets juste des plus… Je suis comme dans un jardin extraordinaire, dans lequel l’art est d’y cultiver la poésie, et tu y excelles merveilleusement bien ainsi que tes amies… Parfois, je m’y perds un peu dans tes écrits, dans vos écrits, « mais qui es-tu ? », tu connais ma culture littéraire et poétique !!! Alors quand vous devisez sur vos illustres aînés que sont de Musset, Baudelaire, Rimbaud et bien entendu Victor Hugo, les derniers que vous avez récemment cités, tous ces noms, je les connais bien sûr, mais comme je n’ai jamais rien lu d’eux… Eh bien !!! Quand je te lis, que je vous lis, je ne sais pas, je ne sais plus qui parle, si c’est eux au travers des citations que vous leur empruntez, ou bien si cela est de votre propre cru, de toute manière s'est joliment bien fait, vous êtes à l’écriture ce que le trompe l’œil est à la peinture… Sans aucune méchanceté ni sous-entendue de ma part dans ce dernier propos… De toute manière par ton savoir acquit, puisé dans tes nombreuses lectures, il est aisé pour toi de t’exprimer dans la poésie, dans la vie de tous les jours, et au travail, sans aucune difficulté avec les mots bien comme il faut, là où il faut, puis ajouter à cela tes talents indéniables de poétesse, narrer des histoires d’amour ayant également flirtées avec les grands poètes, devient un jeu d’enfant. À mon instar, pour exprimer mes hauts de cœur quand l’amour recouvre ma vie de ciel bleu, ou bien mes maux de cœur quand la tristesse du désamour grise les murs de ma chambre prison, il me faut alors « piocher » dans un vocabulaire issu de maints amours accrochés aux ramures de ces grands drames jaillissants des friches de mon âme abandonnée, en éternelle souffrance, et aux cicatrices encore présentes. Ce n’est pas un reproche, mais un compliment que je te fais ici, car quand tu étudiais à la fac, pour devenir la femme que tu es aujourd’hui, à la culture si vaste, moi, je me complaisais en une sorte de luxure, à peaufiner mes gammes dans la vie active, sorte de stage en entreprise entrecoupant les études, mais pour moi ! Il n’y avait que les stages… « Nous n’avions pas les mêmes valeurs ». Mais bon, je m’en amuse, en y trouvant mon compte, pour mes propres récits, un mot de toi parfois, j’en fais une page, tu le sais bien… Alors j’aime rester là, dans ton jardin, assis sur ce vieux banc sous la pergola de glycine endormie, dans la pénombre d’un crépuscule du soir, comme une pensée d’automne dans un parterre sans soucis. Ainsi vos échanges sur « les fleurs du mal », et non du mâle comme je l’ai si longtemps cru, cet échange prend tout son sens, et sa puissante saveur, vous en devenez coquines et libertines, vous semblez jouir de votre inspiration, par tous ces mots venant délictueusement s’inscrire sur nos écrans, toi et tes amies vous vous en donnez à cœur joie j’irai même jusqu’à soupçonner certaines de ces pratiques entre vous !!! Ce n’est pas moi qui vous jetterai la pierre, quoi de plus voluptueux, que ces fleurs du mal au féminin ??? Puis peu m’importe tes amants et amantes, donne-moi de l’amour du grain à moudre, et tu feras de moi, si tu le désires le plus heureux des hommes… Je ne te demande pas d’être Elsa (Triolet), ni Gala (Dali), puisque moi, je ne suis pas !!! Mais d’être tout simplement toi, puisque je suis moi…. » Alors je repars de ton jardin, toujours sans bruit dans le silence de la nuit, non pas sans avoir cueilli avec délicatesse, une prose démente sur un rameau de liberté...
-Qu’elle liberté ??? Murmura-t-il d’un ton blasé….
-elle, « tu es toujours aussi formidable… »
-lui, « il se fait tard, si on allait au lit ? J’ai envie de toi… »
-elle, « moi aussi viens en moi, je n’attends que toi » dit-elle en laissant glissé son peignoir, faisant apparaître une parfaite nudité aux lignes si régulières… La poitrine bien relevée, les mamelons embrassant le ciel, implorant les saints de l’amour, une rondeur de fesses à la fermeté sans égal, un ventre au galbe juste proportionné, et des jambes à n’en rien dire de leur perfection, le tout couronné par un port de tête venu tout droit du mannequinat, tout en passant devant le chevalet, sur lequel un nu attend le bon vouloir de cet intrépide couple… Elle laissa parcourir son index sur le papier, le long de ses propres courbes, avec un sourire à l’exquise sensualité…
Ils s’aimèrent une partie de la nuit, avec des phases romantiques aux sentiments avoués, puis des instants de bestiale sexualité… Les rôles semblaient inversés, lui avait retrouvé ses quarante ans avec toute la vigueur et la fougue allant de pair, et elle, avait inconsciemment endossé le rôle de la parfaite cougar à la soixantaine bien assise, ayant toute l’expérience au vice révélateur, ou l’immense sentimentalisme attentionné dans la douceur de ses faits et gestes aux paroles élaborées. 

À la vie à l’amour et à la muse…
Le sommeil ne venait toujours pas, elle osa "tu m’en veux ? »
-« Tu sais petit cœur, dans l’existence, la mienne surtout puisque je ne la connais pas trop mal, il y a des évènements imprévisibles, se présentant tels des récifs, des écueils non balisés, en mer agitée sur lesquels vient se heurter « ma barque de vie » avec une violence inouïe, y déchirant mon cœur à en périr noyé dans les sanglots de l’éternité… Mais je ne t’en veux pas… »
-« Bien pourquoi !!! Tu souffres le martyr avec une certaine complaisance ??? ... »
-« non, je ne joue pas le martyr ! Pardonne mon franc parlé, mais je ne te considère pas comme « un vides couilles » mais comme une femme entière… Et bien plus encore.»
-« oh, Lala !!! Quel langage. »
Elle s’amusa de lui demander « on ne se vouvoie plus alors !!! Pourquoi ???
-lui, »Avant je vous désirai, aujourd’hui, je te veux…. » Lâcha-t-il dans un sourire rayonnant.
-« Oui, on en a déjà parlé, mais c’est si compliqué pour moi, que « Le jour le jour » me va très bien, puis j’ai si peur, tu me magnifies tant, tu m’idolâtres avec une telle passion, cela en devient stressant et finit par me mettre mal à l’aise, puis un jour, je sais devoir me résigner de rester seule… Hé oui, j’y pense aussi ! Laisse-moi encore mener ma vie professionnelle, et puis qui vivra verra… »
-Lui, « Et qui ne vivra, ne verra !!! Tu n’oses assumer ton rôle de muse, tu es encore trop terre-à-terre »
-Elle, « ne me dis pas cela, ça me fâche, j’ai tant l’impression de faire tout ce que je peux pour toi… »
-« désolé, quand tout paraît aller bien, je me sens obligé de nuancer ce bonheur, en des propos contraires à mes aspirations, invoquant des rites m’étant  personnels, nous avons tous dansé la capucine entre frères et sœurs ou copains copines d’écoles quand nous étions petits, souviens-toi, cela était un instant de bonheur, nous riions de joie… Mais non !!! pour moi dans mon cerveau, j’en faisais une danse satyrique, plus dure, plus spectaculaire, comme un rituel un sacrifice à la joie, ma capucine ressemblait plus à une danse sur un tapis d’épine, sorte de ronde à faire mal, pour un semblant de carnaval, jusqu’à ce qu’en tombe les masques à la fin de la nuit, ne laissant apparaître que des visages sans rivages, comme nimbés d’un halo de lune, comme ceux mettant en valeur les icônes religieuses du temps de ma premières communions ». Histoire de contrebalancer un trop grand bonheur auquel il me semblait ne pas avoir droit… Ne pouvant m’appartenir, et de revenir à la réalité…
-Mais quel bonheur ??? dit-il laconiquement….
- elle, « eh bien dis donc, cela vient de loin mon amour…. »
Elle semblait malgré tout inquiète, alors elle s’aventura sur un terrain inquisiteur,

-« mais tu sais quand même oublier, si je lis et si je comprends entre les lignes, dans « lettre à vous », j’étais heureuse de voir que tu pensais encore à moi, puis hormis le vouvoiement pouvant laisser croire qu’il s‘agissait bien de moi, au fil de ma lecture, je me rendis compte de mon évanouissement dans tes pensées, pour laisser place à une étrangère… »
-« effectivement, par instant, j’ai ressorti de « vieux démons » du fond de mes tiroirs… Mais tu étais bien présente dans mon esprit. »
Elle insista

-« dans cette même lettre à vous, certains, mais surtout certaines y ont vu du G.Sand ou du A. de Musset, je pourrai te retourner la question « mais qui es-tu ? ».

Fort amusé, il lui sourit tendrement,

-« si tu fais référence à ces deux auteurs, je serai plus G.Sand, que je puisse être ce cher Alfred, ou alors le contraire! Plus encore, un peu des deux Ha…Ah….Ah… ». Mais quelle prétention tu me prêtes là… 

Elle osa malgré tout une question plus franche et précise :-« On t’a vu dernièrement avec une femme qui paraît-il, d’après ce que l’on m’a…. »

-lui, « chuuuttt, chuuutttt, ne va pas plus loin « ON » est un con qui n’a pas de nom, oublie le !!! »

-Elle « bon, bon !!! Ne te fâche pas, après tout cela ne me regarde pas, parle-moi plutôt de tes projets, tu sembles un peu éparpillé dans tes écrits, tu en as plusieurs en route en tous genres comme je te me disais tout à l’heure, penses-tu les poursuivre, leur donner une suite, refaire un recueil ??? Dans tes peintures, c’est identique, tu t’essayes un peu dans tous les styles avec plus ou moins de réussite, que cherches-tu exactement ? »

-lui, « Pour terminer mon « chantier », il me faut suivre encore un bout de chemin de vie, que celle-ci accepte de m’accompagner encore un bout de temps, et là peut-… »

-Elle, «tu me parais bien pessimiste, tu as peur de ton âge ? »

-lui, « l’âge n’a rien à voir avec cela, l’important dans l’a vie c’est d’être vivant ou mort, entre les deux je n’en vois pas l’intérêt. »

-Elle, « tu as l’air bien philosophe ce soir… Où vas-tu ? »

Je reviens de suite dit-il s’éloignant vers la cuisine… 

-Elle, « tu étais pourtant en forme tout à l’heure, au sommet de ton art », lui lança-t-elle en riant…

 -lui, « je te remercie pour le compliment petit cœur, mais tu n’étais pas mal non plus, si amoureuse, belle, radieuse, sensuelle, câline et féline que pour moi, je n’ai pas eu « à me forcer »… Mais pour en revenir à notre conversation, il me plairait tant de terminer ce que j’ai entrepris, pour ce faire, il me faut de l’encre et encore de l’encre, de l’inspiration, très peu de contrariété, puis surtout beaucoup d’amou... »
Lui coupant la parole, « De l’encre, tu en auras, à ta guise, plus qu’il t’en faut, je te le promets, de quoi écrire jusqu’à la fin du monde. » Lui assura-t-elle comme sûre d’elle
Il se mit à rire de bon cœur en revenant de la cuisine, tout en posant deux verres sur la table du salon…
« Ha,ahahaha, jusqu’à la fin du monde !!!!! »
-Elle, « pourquoi ces deux verres, il me semble que tu bois beaucoup ? »
-lui, « A la nôtre petit cœur, buvons à notre amour. »

Le jour se levait peu à peu, les emportant dans un long et profond sommeil… Lui !!! Comme désabusé laissant en plan ces questions pourtant si existentielles portant sur la liberté et le bonheur où les deux associées, elle !!! Ne sachant pas ?
Le réveil, toutes les dix minutes leur tintait aux oreilles, le téléphone à plusieurs reprises avait longuement sonné, une chatte miaulait sur le palier et grattait à la porte, tout cela sans troubler la quiétude de leur étrange sommeil…

Joël DELAUNAY , texte écris en grande partie en Andalousie, pendant mon séjour, terminé à Platja d’Aro à une heure de Barcelone, sur le chemin du retour…

 


15/04/2016
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« Chronique ébouriffée » sixième partie.

« Chronique ébouriffée »  sixième partie.

 

 

Du nord au sud, ils seront du bétail mondialisé,

Le cerveau cramé, par la « chimio » addictive,

Mise dans tout ce qu’ils pourront boire et manger.

Pour en faire des zombies bien conditionnés.

 

Une industrie de groupes financiers mis en place,

Sous couvert des plus puissants de la planète,

Aura raison de notre esprit de modernité folasse.

Grace à la téléréalité, et l’isolement par internet…

 

L’union fait la force ! Pour l’heure celle du mal,

La solitude commandée, détermine la destruction.

L’ennemi de l’homme est sa connerie, son arme fatale.

Menant tout droit son mental, en état d’aliénation…

 

Ha puis merde à la fin ! Il me faut bien exister,

Je ne suis responsable de rien finalement,

L’immigration, la famine, la misère, la pauvreté,

Ce n’est pas ma faute ! Tous ces fléaux récurrents… 

 

Ce soir j’vais réveillonner, faire bombance,

J’ferai comme les riches, illusion parfaite,

J’vais m’en foutre plain la panse, comme à Byzance,

J’en ai marre de sans arrêt m’prendre la tête…

 

Au clair de la lune,

Mon ami facho,

J’ai perdu l’enclume,

Et aussi mon marteau…

 

Nous n’irons plus au bois,

Les lauriers sont coupés,

Les putes aux abois,

Les bordels sont fermés…

                            …/… suite et fin (du monde d’hier)

 

C. JoDe

 

Ajout après signature :

 

Je fais partie de cette masse d’abrutis,

N’ayant pas contrecarré ce chemin prédestiné.

Si chacun à un rôle à jouer de sa vie,

J’en suis encore à chercher le mien, éberlué…

Alors qu’un noble combat, concernant la survie

De la planète et des hommes, était né, bien né…

 

 

 

Pour illustrer cette dernière chronique je fais appel à mon acrylique fétiche, "PORTRAIT INNACHEVE"

Et le fais parler, par le truchement de son mutisme aveugle et sourd....

 

 

 

 


 

 

-Maman, j'ai mal à la tête...

-prends une cuillère de sirop Bayer!

-Maman il n'y en a plus ...

-prends alors du Rondup, c'est de la même maison... 

 

 

 

 

 


15/03/2021
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"chronique ébouriffée" 1ère partie

 

 

 

 

 

 

 

Solitude.JPG

 

 

UN CROQUIS AU CRAYON NOIR " LA SOLITUDE" POUR ILLUSTRER CETTE CHRONIQUE 


« Chronique ébouriffée » 1ere partie.

 

Un chemin qui nous est inconnu,

Nous menant nulle part ailleurs.

Décrit simplement sans retenue,

Pour le pire et le meilleur…

 

La mer est blanche, très blanche,

L’hiver la couvre de neige…

Ce matin je crois, c’est dimanche ?

Avec son lot attendu de privilèges…

 

Malgré tout la mer est blanche,

Mais vraiment très blanche ???

Les requins sont marteaux,

Les poissons sont lunes.

 

Les bateaux patinent et glissent,

Entre deux  avalanches,

Heureux qui comme Ulysse…

Traversant sa propre existence…

 

Les sirènes font du ski de fond

Sur des vagues de congères…

Alors qu’en vain des anges blonds,

Voudraient éteindre les feux de l’enfer.

 

Des matelots figés sur le pont,

Comme des statues de cristal,

Ayant perdus leurs harpons,

Ne pourront assouvir leur fringale...

 

Les avions sans réaction se noient,

Dans un ciel inondé,

De passagers sous la pluie, sans tuba,

Ne pouvant plus respirer…

                                                         .../... à suivre.

 


15/03/2021
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"chronique ébouriffée" deuxième partie

« Chronique ébouriffée »  deuxième partie

 

Une expérience inhumaine

A la dérisoire illusion imparfaite,

Maladie mentale malsaine,

De certaines grosses têtes…

 

 Les oiseaux nagent sur le dos,
Pour mieux fumer la pipe,
Encore loin de l’Eldorado,
Considéré hier comme l’archétype…

Nous avons détruit ce monde
À l’âge incertain, ou celui du calendrier ?
La terre n’était pas assez ronde,
Pour tous nos apprentis sorciers…

Nos rêves ont des cernes, sous les yeux,
Épuisés par tous ces longs voyages,
Au travers de bon nombre de cieux,
Pour trouver s’il en est, horizons plus sages…

La terre se craquelle, se fend, se fissure
Nombreux sont ses ulcères,
Vestiges de toutes sortes de blessures,
Crachant le feu en fumée de lumière…

Les étoiles une à une, peu à peu, filent,
Suppliées, par de fantasques écolos,
Le soleil perdu dans la nuit, brille…
La lune n’est plus qu’un faible halo…

L’humain est vraiment un gros connard,
Pour s’en prendre également à lui-même,
S’entre-tuer pour asseoir son pouvoir,
Au-delà de toute charité chrétienne…

                                                               à suivre.../...

 

IMG_3757.JPG

 

 

"encore loin de l'eldoraro"

 


15/03/2021
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"chronique ébouriffée" troisième partie .

« Chronique ébouriffées »  troisième partie

 

Des gens comme nous, en errance,

Avec un cœur, une âme, et des enfants,

Parfois une différence de croyance,

Sera l’exégèse de leur déracinement …

(Sans parler d’exécution)

 

Nous avons gagné toutes les guerres,

Chassant un à un tous les prédateurs.

Mais de nouvelles âmes meurtrières,

Reviennent sans cesse, semer la terreur…

 

Jamais nous ne dormirons tranquille,

En laissant notre porte ouverte,

Des êtres, trop forts ou trop fragiles,

Nous maintiennent sans cesse en alerte…

 

Boule de neige, boule de terre, boule de feu,

Le monde entier est en boule,

La terre n’est qu’une boule de sang bleu,

Qu’un château de cartes qui s’écroule…

 

Pour tous les chrétiens, ce soir c’est noël, 

Cela est à peine croyable, qu’aujourd’hui encore

De pouvoir croire autant aux valeurs spirituelles,

Comme pour mieux se protéger après la mort…

 

Parmi ces chrétiens, il y a ceux plein aux as,

Pour qui cette soirée est prétexte de fiesta

Pour beaucoup c’est une messe à la paroisse,

Puis il y a ceux qui doutent, de tous ces prélats…

 

Mais ce soir, sont invités 250 millions d’immigrés,

Au réveillon du Noël des rues du monde,

Ils passeront devant les boutiques illuminées !

Et puis, plus ça va, plus la pauvreté est féconde…

                                                                                

                                                                            à suivre.../...

 Un jour de pluie là bas... (2)_LI.jpg

 

 

EXODE CROQUIS CRAYON....


15/03/2021
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"chronique ébouriffée" Quatrième partie.

« Chronique ébouriffée »  quatrième partie

 

Une croyance porteuse d’espoir

Aurait-elle mené ce monde saugrenu,

Dans un mur de mensonges noirs ?

Couleur de nos peurs inconnues !

 

Le caviar est noir, le boudin est blanc,
L’huître est fine et claire, le foie bien gras,
Le homard breton d’un beau bleu persan,
La dinde ! Pas toujours celle que l’on croit.

Si Noël persiste de vivre de nos jours,
C’est pour mieux marquer les différences,
Pour ne pas confondre la nuit du jour, 
Et de ne pas trop croire en nos espérances.

Prenons les religions, et leurs chères prières,
La mienne ! Aux plus grands nombres de fidèles
Semble s’occuper plus des hautes sphères,
Délaissant un peu plus la masse sombre.

Cette religion comme toutes les autres,
Est elle-même divisée en sous-religions
Et ainsi de suite, jusqu’aux sectes bon apôtre,
Peut-on avoir confiance en leur conviction ?

Si l’une prône posséder le bien en elle,
Que le mal est en l’autre, montrée du doigt,
C’est déjà que la connerie est bien réelle
Et difficile de croire en leur bonne foi.

La mer est blanche, très blanche,
L’hiver la couvre de neige…
Ce matin, je crois, c’est dimanche ?
Avec son lot attendu de privilèges…

                                                              …/… à suivre

 

La madone d'après Munch.JPG

 

"LA MADONE" D'après MUNCH... Aquarelle sur papier L'arche.


15/03/2021
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"chronique ébouriffée" Cinquième partie.

« Chronique ébouriffée »  Cinquième partie.

 

Des mots simples écrits sans dictionnaire,

Pour dire des choses simples qui font males,

Si j’écorche grammaire et vocabulaire,

La vérité n’en est pas moins là ! Anormale.

 

La mère est vraiment très blanche,

Tachée d’ombres, d’un sombre  noire

Des grands cormorans et des fous de bassan,

Volant avec goélands, et guillemots miroir…

 

Blanche de l’arctique à l’antarctique,

Comme pour une nouvelle ère glaciaire.

Sourires d’une nostalgie pathétique,

Les ours ont enfilés leurs polaires.

 

Les manchots ont acheté  des moufles,

Les mouflons surveillent de leurs pitons,

Les phoques qui se promènent en pantoufles,

Ecoutant les pingouins jouer du violon…

 

Le rat d’eau et la méduse de toute leur force

Jouent de la trompette, car comme on le sait

Sur la banquise, la musique adoucit les morses,

Certainement ce que Jéricho tout bas, pensait.

 

Pendant ce temps que fais-t-on de nos S.D.F. ?

Regardez devant chez vous, vous en verrez !

Tous les ans en hiver, on nous sert la messe,

Toujours la même, comme pour nous écœurez.

 

Certains ne passeront pas l’hiver, c’est prévu.

Malgré des O. N. G. Pour suppléer l’état,

Et la bonne volonté de certains élus,

Est-ce là ! La place du mécénat et du bénévolat ?

                                                                          …/… à suivre.

DSC_0015_3_LI.jpg

 

"A VOTRE BON COEUR" Sur un banc public de Malaga où d'ailleurs.


15/03/2021
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"chronique ébouriffée" Sixième partie.

« Chronique ébouriffée »  sixième partie.

 

 

Du nord au sud, ils seront du bétail mondialisé,

Le cerveau cramé, par la « chimio » addictive,

Mise dans tout ce qu’ils pourront boire et manger.

Pour en faire des zombies bien conditionnés.

 

Une industrie de groupes financiers mis en place,

Sous couvert des plus puissants de la planète,

Aura raison de notre esprit de modernité folasse.

Grace à la téléréalité, et l’isolement par internet…

 

L’union fait la force ! Pour l’heure celle du mal,

La solitude commandée, détermine la destruction.

L’ennemi de l’homme est sa connerie, son arme fatale.

Menant tout droit son mental, en état d’aliénation…

 

Ha puis merde à la fin ! Il me faut bien exister,

Je ne suis responsable de rien finalement,

L’immigration, la famine, la misère, la pauvreté,

Ce n’est pas ma faute ! Tous ces fléaux récurrents… 

 

Ce soir j’vais réveillonner, faire bombance,

J’ferai comme les riches, illusion parfaite,

J’vais m’en foutre plain la panse, comme à Byzance,

J’en ai marre de sans arrêt m’prendre la tête…

 

Au clair de la lune,

Mon ami facho,

J’ai perdu l’enclume,

Et aussi mon marteau…

 

Nous n’irons plus au bois,

Les lauriers sont coupés,

Les putes aux abois,

Les bordels sont fermés…

                            …/… suite et fin (du monde d’hier)

 

C. JoDe

 

Ajout après signature :

 

Je fais partie de cette masse d’abrutis,

N’ayant pas contrecarré ce chemin prédestiné.

Si chacun à un rôle à jouer de sa vie,

J’en suis encore à chercher le mien, éberlué…

Alors qu’un noble combat, concernant la survie

De la planète et des hommes, était né, bien né…

 

 

 

Pour illustrer cette dernière chronique je fais appel à mon acrylique fétiche, "PORTRAIT INNACHEVE"

Et le fais parler, par le truchement de son mutisme aveugle et sourd....

 

 

PORTRAIT INACHEVE.JPG

 

 

-Maman, j'ai mal à la tête...

-prends une cuillère de sirop Bayer!

-Maman il n'y en a plus ...

-prends alors du Rondup, c'est la même maison... 

 

 

 

 

 

 


29/12/2017
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