SANS PRÉTENTION, ni IMPORTANCE

SANS PRÉTENTION, ni IMPORTANCE

R


Retour de guerre

Retour de guerre.

 

Aurai-je toujours besoin dans ma vie, d’un grand ciel si bleu,

D’un soleil bouton d’or,

Pour te parler de mes envies, de mon amour les yeux dans les yeux,

Oui, te le dire encore.

Pour vivre j’ai tant besoin de toi, de monde, tant besoin de lumière

D’une lune argentée

Lors des nuits profondes d’émoi, dans les bois et forêts sans clairières

Pour toujours t’aimer.

Que de jours inacceptables, passées dans les pénombres qui s’oublient

En mon cœur de pierre.

Tel la rose des sables, saignant poussière aux  couleurs des dépits

Ancrés dans ma chair.

J’en arrive à ne plus savoir pleurer, rire ou chanter, et vivre en être reclus,

Les yeux dans le vague,

De l’âme, quand celle-ci blâmée s’avoue vainqueur  ou bien vaincue

Aux portes du goulag.

Aurai-je toujours besoin dans mon néant, d’un grand ciel si bleu,

D’un soleil bouton d’or,

De l’immensité des mers et océans, apaisés dans un calme miraculeux

Quand la guerre s’endort.

Pour enfin pleurer mon bonheur, et ma joie, sur des cendres rougies

Pour te retrouver et t’aimer

Poser tendrement mon cœur, sur le tien et reprendre goût à la vie.

De vivre et d’exister.

 

 

 

 


21/11/2023
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Réflexion

 

réflexion.

 

Je ne souhaitais pas

Marcher dans les pas de mon père,

Mais plutôt,

Écrire dans les mots de Baudelaire…

 


16/10/2023
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Riche de toi.

 Riche de toi.

 

 

Rappelle-toi, rappelle-moi,
Sans autre discours
Que celui de tes vingt-ans
Celui de l’amour.

Comment oublier tes mots ?
Qui comme le vent du matin
Caresse doucement ma peau.

Tout là-haut, au soleil de midi,
Résonne ta complainte aimante
En chorale avec tous les oiseaux
Nichant  les antres du paradis.

Emporte-moi encore ailleurs.
Parcourons ensemble l’horizon,
De notre amour en fenaison,
Qui malgré bien des erreurs
Se sent si bien à la maison.

Rappelle-toi, rappelle-moi.
Aux bons souvenirs d’antan
Vécus au gré de nos sentiments
Accrochés aux branches de la vie
Selon l’humeur de nos envies…
Je suis comblé d’être riche de toi.

 

Rappelle-toi, rappelle-moi,
Sans autre discours
Que celui de tes vingt-ans
Celui de l’amour.

 

Oui je suis comblé d’être riche de toi.

 

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les branches de la vie...

 

 

 


06/04/2020
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Rivière noire.

Rivière noire.

 

Il pleut dans son cœur.
Goutte après gouttes
S’écoulent ses déboires.
En une rivière de rancœur
Entre le vide et la déroute,
De la couleur gris noire…

 

Combien de fois, oui combien de fois ?
A-t’ il vu sans voir,
A-t’ il lut sans lire,
A-t’ il écouté sans entendre…
Oui combien de fois encore ?
Ce fameux trou noir,
Annonce du pire,
Sans ne rien comprendre…

Combien de fois, oui combien de fois ?
A-t’il confondu cette lueur,
Là-bas tout au bout d’un couloir,
Confusion la plus totale…
Oui combien de fois encore ?
Sans même avoir peur,
Parfois avec espoir,
il attendait le point final…

Combien de fois, oui combien de fois ?
A-t’ il  crut en la mort,
A-t’ il crut en la vie,
Dans cette lueur…
Oui combien de fois encore ?
A-t’ il vu la vie dans les fumées du thabor,
A-t’ il vu la mort en trouvant cela obvie,
Et dans sa tête, toujours ce même ailleurs…

Combien de fois, oui combien de fois ?
Toutes ces querelles d’incertitude,
Ces éternels désaccords,
Et sempiternelles remises en question…
Oui combien de fois encore ?
Devrait ‘il subir ces turpitudes,
Entre la raison et les torts…
Sans aucune douce méditation…

Combien de fois, oui combien de fois ?
Devrait-il vivre ? 
Pour apprendre la vie,
La chérir et l’aimer…
Oui combien de fois encore ?
Sera-t-il trop ivre,
D’une affreuse jalousie,
Et d’une haine hérissée… 

Combien de fois, oui combien de fois ?
Par trop d’intolérance,
Aveuglé par son ego,
Sans aucun pardon,
Oui combien de fois encore ?
Par manque de bon sens,
Et parfois bien trop démago,
La tête dans le guidon…

 

Combien de fois, oui combien de fois ?
Va-t-il passer à côté du bonheur,

Ne pas ouvrir les bonnes lumières,

Au bon instant, le temps qu’il faut…

Oui combien de fois encore ?

Va-t-il bafouer son honneur,

Ne pas émettre la moindre prière,

En fixant ses yeux, sur l’échafaud…

 

Il pleut dans son cœur.
Goutte après gouttes
S’écoulent ses déboires.
En une rivière de rancœur
Entre le vide et la déroute,
De la couleur gris noire…


P.S. Recherche, plume d’ange et encre de joie, pour écrire plus clair que gris noir…

 

 

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 " joie de vivre"... (clin d'oeil...)

 

 SPLEEN.

 

 

 


16/09/2018
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Retour de bal.

Retour de bal.

 

 

La musique vibre encore, le public se retire,
Danseurs et danseuses emportent leurs souvenirs
Brille encore des étoiles dans leurs yeux
Avec des promesses de rendez-vous malicieux.

Les battements de leur cœur donnent la mesure
Les reflets de la nuit valorisent leurs parures
Peu à peu un calme perturbé les surprend
Le retour semble long et court à présent.

Des couples encore dans l’ivresse de la fête
Hume ces effluves qui leur tournent la tête…
Certains se tiennent la main à l’assurance tremblante,
Celle de l’homme se veut ferme et rassurante.

Désormais, seul le bruit de leurs pas roule et danse
Dans la nuit qui s’étire dans un grand silence.
Le groupe petit à petit se disperse en triste au revoir,
Chacun rentre chez soi, ou bien rencontre l’amour d’un soir.

Puis arrive le moment qu’il n’en reste que deux
La route n’est plus qu’un étroit chemin creux.
Au loin, les maisons du village reprennent l'espoir
loin de la nuit, sous un ciel de moins en moins noir.

Aux derniers bruits familiers de notre sommeil
S’ajoutent les cloches de l’église et le coq de notre réveil…
Chouettes, hiboux, chant du coq, carillon du clocher
S’harmonisent en une complice symphonie improvisée.

Un regard, et nos lèvres se sont rapprochées
Nous voilà unis en ce petit matin d’albâtre irisé,
Pour un rêve de jupon dentelle, en un tombé vaporeux,
Quand le jour, lui, revêt son habit besogneux…

Prenons le temps de nous aimer, et de fondre en nous,
Emporté par ce coup de foudre, à nous rendre si fou,
N'écoutons pas le chant des sœurs prudence et sagesse
Voulant retarder ce moment d'amour et d'allégresse.

 

Un retour de bal ne correspondant pas à mes vingt ans, ni à celui de mes parents, peut-être à mes grands-parents ? Du temps ou Emile Zola était au sommet de son talent… Ou bien Alfred de Musset, m’ayant bien inspiré pour ce poème.

 

 

 


08/08/2018
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R

Rouen mis en scène.

Rose du soir.


29/08/2017
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