SANS PRÉTENTION, ni IMPORTANCE

SANS PRÉTENTION, ni IMPORTANCE

REVES


ROXANE (5)

ROXANE (5)

 

« Finalement, je me suis réveillé fuyant ce rêve Roxane, pour me retrouver, dans un sommeil où je dormais à poings fermés… j’ai rêvé, que je rêvais de vous Roxane, et comme d’habitude, je vous aimais !!!

Et votre mari alors ?

C’est ainsi que se concluait Roxane (4), depuis les évènements évoluent, de jour en jour, d’une part je ne sais plus quand je dors, et quand je veille, quand je rêve ou quand j’imagine, et si je vous aime, ou bien alors le mythe de la femme que vous représentez à merveille.

Nous sommes ensemble vingt-quatre heures sur vingt-quatre, car de votre côté, pour vous !! Qui ne savez pas dire « je vous aime », nous avons convenu d’un code d’amour,  cela se transformerait en « je vous sentimente », puisque vous m’avez avoué, avoir des sentiments pour moi, autres que ceux de l’amitié virtuelle, puis vos pensées du soir à l’endormissement, et celles du matin au réveil, sont toutes pour moi… l’aveu d’un amour naissant dans votre cœur, ne vous culpabilise plus. Vous êtes heureuse, comme dans un rêve, celui-là par exemple, dont je vous narre à l’ instant, les émotions sensorielles communes, allant grandissantes selon l’audace des propos tenus par chacun.

Votre façon de conclure  vos messages par, « baisers » aux suites émanant de la fertilité de votre imagination, à la sensualité et l’audace, de la parfaite courtisane, que vous semblez devenir, au fil des jours, cela avait commencé petit à petit, comme un escalier que l’on gravit sans empressement, pour aller de plus en plus haut, vous êtes passée de « tendres baisers », « doux baisers », baisers généreux », « baisers ardents », « baisers gourmands », « baisers de votre choix, à déposer à votre guise», et bien d’autres encore, démontrant tantôt votre impatience, tantôt votre passion, bien souvent également, un charme amoureusement romantique, pour enfin !! Goûter réellement  à ces baisers ?  Puis un soir, plus enjoué que tout autre soir, vous me quittez sur : « bonne nuit à demain, baisers suggestifs » ce sont vos derniers nés des baisers échangés entre nous au travers d’un écran...  Qu’il vous plait désormais, d’utiliser à votre gré, quand il le faut… cela pour mon plus grand plaisir.

Sommes-nous dans un rêve, ou bien dans un jeu ??? Vous me jurez ne pas jouer, moi je vous jure rêver !!! Vous désirez « vous libérer »… et enfin vivre !!! Moi je cherche encore ce que je cherche, mais tout ce que je sais, provient de mon profond désarroi, dans lequel je suis plongé, depuis nos premiers échanges sur le net, désarroi croissant, suite à notre « sortie »  du virtuel pour affronter le réel, cette première rencontre, ne fait que renforcer d’avantage « ma », mais également votre volonté d’aller encore plus loin… a la seule nuance pour vous, par rapport à moi, vous dites relativement souvent, qu’il faut donner du temps au temps, réfléchir, puis y voir claire… patience, patience me répétez-vous dans ce rêve, qui va se terminer en cauchemar, (sourire…) si vous me faites languir comme cela…

Une petite boutade vous concernant, devant la difficulté pour vous  de déclarer votre flamme, vous usez de subterfuges amusants, comme par exemple si je vous demande « vous m’aimez » ? Pour vous pas possible de répondre « oui je vous aime », votre côté femme-enfant vous fait  dire « ouiiiiiiiiiiiiii », et aussi ????................................................................. ………………………………………………………..

Cela nous amuse, alors nous nous en amusons. (Amuse… Jeu… Heu ! Pas énormément de nuance.)

Les horaires de discussions dans « nos rêves », demandent calme et sérénité, c’est pour cela qu’il nous est communément plaisant de se retrouver le soir,  après le diner, et vos tenues de rendez-vous, seule dans votre grand lit, avec musique et bouquin, alimente notre conversation, j’aime vous pousser dans vos « désirs sexuels », à moins que ce soit vous qui m’y ameniez intelligemment, pour ensuite, sous des apparences d’ingénue, me demandez de cesser cette discussion trop érotique, car comme tout être normalement constitué, cela procure en votre intimité féminine des sensations, ne pouvant se limiter qu’a de simples fantasmes, vous poursuivez alors, l’accomplissement de votre plaisir, jusqu’à votre plus grand  bonheur… par de douces caresses, afin de conclure mes préliminaires… Du virtuel !!! L’amour par clavier interposé… ne peut être notre seul avenir. Il ne peut y avoir d’amour sans corps…

Nous ne cessons d’évoquer nos prochaines rencontres vers le futur, être plus amants « qu’aimant », puis comment organiser notre vie de demain, autour des deux nôtres actuelles, pas simple… quand je dis vous aimer, vous répondez « moi aussi », quand je vous dis, »je suis marié » vous me dites« moi aussi », puis j’ajoute, « cela est-il un handicap pour s’aimer ? », à cela vous rétorquez « ho que non !! Pas du tout»…

Ne sommes-nous pas dans un rêve ? Qui peut prétendre le contraire ? Et ce rêve !!! Nous le ferons vivre,  puisque quatre-vingt kilomètre nous séparent, votre plus cher désir dans l’immédiat, de votre propre aveu, est de trouver un emploi à proximité de chez moi, belle preuve d’amour me faites-vous là… Je vous remercie, pour vos recherches d’un job dans ma région, chère Roxane. Malgré vos allures de « petite bourgeoise snobinarde », dues à votre éducation, vous ne semblez pas déranger, en vue de pouvoir plus librement, me rencontrer pour un amour en toute liberté, d’outrepasser « les lois du milieu » qu’est le vôtre…

Puis, en mes moments de tristesse, qu’il me semble je cultive avec adresse, je vous remercie de tout cœur, pour le don et l’’à-propos dont vous faites preuve, pour illuminer mon écran, de mots et de phrases, en de superbes bouquets de fleurs, entrant dans mon âme par bouffées d’amour, aux senteurs de la rose rouge… Faisant bondir mon cœur, comme quand j’avais vingt-ans…cela est un signe !

Notre rêve, est en voie de se réaliser, pour du vrai……..,

Mais bon !!! Ce n’est qu’un rêve, à nous d’imaginer notre réveil… Alors que d’autres rêves se bousculent déjà aux portes de mon esprit, je vous laisse à bientôt.

 

                                                           Joël Delaunay, novembre 2014

 


15/01/2015
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ROXANE (3)

ROXANE,

 

Vers vous me voilà revenu, et pour ne pas changer, vous conter l'un de mes rêves, de vous, pour vous, de nous... Mais celui-ci, à quelque chose d'étrange, et de particulier, car mon rêve n'est plus seul... Puisque vous, vous êtes reconnue... dans les deux précédentes narrations de ces rêves !!!
Depuis cette fabuleuse nuit, quand devant votre maison, là où mon cœur « à trembler », puis cette soirée à la Datcha, dans un port là-bas, où vous dansiez à en perdre haleine. A ce jour, bien des choses se sont passées, je ne sais pas par quel miracle ce genre d'évènement peut se produire... Mes rêves ont croisé les vôtres, dans l'immensité étoilées de la voûte céleste... Et ils se sont confiés... Au bord d'une voie lactée...
Le fait de bavarder ainsi, par rêves interposés, comme si nous communiquions par télépathie, ou si nous avions « inventé » une sorte « de route imaginaire » traversant terres et mers pour relier les hommes entre eux, ce fait-là, n'est pas un simple hasard... Pour que des rêves se rencontrent, puis se racontent, de la sorte, une magie, c'est opéré bénéfique, et féerique... Ne manque plus que l'image !!! Qui pour l'instant est le fruit de notre imagination... Ou bien sommes-nous plonger au cœur d'un immense jeu de société, où il suffit de taper, des lettres, des mots, des phrases, dans un « rectangle blanc », affiché sur l'écran de l’ordi, puis leur ouvrir les portes de la liberté, pour qu'ils se répandent sur le monde ... Là où personne ne les attendait... Le but du jeu, étant d'accumuler des points « d'amitiés, et de convivialité », sans imaginer « le plus » « si affinité », tout en évitant les pièges, « les pseudos », qui manipulent les plus faibles, pour les mettre dans la « difficulté »
Désormais, alors que nous ne sommes pas sur un site de rencontre, de par ce phénomène, si vous connaissez beaucoup de moi... Je sais énormément de vous... En tout bien tout honneur, car nos rêves ne nous trompent pas, et ne reflètent uniquement la profondeur de nos pensées... Les plus sincères, réelles ou virtuelles ? Je ne sais plus, je ne sais pas, les frontières ont explosé... Mais nous avons évité les pièges...
Faut-il se rencontrer au risque incertain, mais existant, de briser ce nuage, si nous « sommes » vraiment, des êtres vivants ? Nos passions communes nous y incitent, est-ce pour se voir ? Ou bien, voir ensemble ?
Je ne retrouve plus dans ma vie, tout le bonheur de mes envies... Comme si, il vous était exclusivement réservé, pour vivre nos instants d'évasion ... Est-il nécessaire de chercher plus loin, les raisons d'un tel comportement ? Ailleurs que dans l'amour !!! Mais l'amour de qui de quoi ?? Je ne vous connais pas autrement qu'au travers de mes songes !!! D'une photo furtive, d'un timbre de voix, quelques secondes...  j'imagine votre sourire, vos gestes, votre silhouette... Mais je vous aime... À un point tel, d'en changer mon comportement, et d'éveiller des soupçons chez mes proches... J'en oublie d'être marié... Je ne sais plus quand je rêve, ou suis éveillé...
L'imaginaire a pris le dessus, et faute avouée, faute à demie pardonnée, je ne pouvais, en plus de tromper, aussi mentir... Si tromper est le mot !!! A mon épouse la vérité, j'ai dit... Désormais, l'avenir m'appartient... Et, est entre mes mains... Pourtant, je n'ai rien fait de mal, pourquoi me mettre au pied du mur ? Pour seulement avoir rêvé, oser le dire, et l'écrire !!!
Vous Roxane, si mes étoiles ne m'ont pas trompé, avez l'âge, de ma fille que je n'ai pas eu !!!, apparemment seule, sans l'ombre d'un homme, peut-être avez-vous des enfants ? Vos sentiments à mon égard... Encore un peu flous, estompés par l'effet de surprise de se retrouver comme cela, à brûle pour point, dans un rêve pour communiquer avec un inconnu, comme l'on discute avec une amie d'enfance...
Pour moi !!! Finalement me réveiller, endormi que j’étais dans mon fauteuil, devant une fiction télévisée... Alors que je ne possède pas de téléviseur, et qu'il est quinze heure, heure de partir, aller chercher ma petite fille à l'école, juste prendre un café, au goût amer sucré, et se dire que c'est beau, la vie... Virtuelle ou bien réelle, peu importe, car ce rêve j'ai aimé, et vous avec... Chère Roxane.

                                                                                                    Joël Delaunay, le 5 juin 2014

 

 

 


12/01/2015
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ROXANE (2)

ROXANE, (2) avril 2014.

Vous êtes de plus en plus présente dans mes rêves, qui n'en sont peut-être plus, loin d'être un regret, se dessine alors comme un espoir.
Comment en sommes-nous arriver là, depuis la nuit, quand je vous observais, de derrière votre fenêtre ?  Bien des choses ce sont passées, dont je ne vous ai pas fait écho, de peur de sombrer dans la banalité.
Mais ce soir seul dans cette ville, je pose mes pieds sur ce bitume détrempé, par la pluie battante, sur lequel se reflètent les lueurs de la ville, avec ici et là dans de larges flaques, des rosaces violacées d'eau et de résidus de carburant mêlés. Errant au hasard  mes pas, je cherche d'un regard circulaire où planter le décor de notre imminente rencontre, au scénario encore incertain, mais qui chaque fois me mène à vous, ce soir ce sera là : à la DATCHA ; un lieu des plus attachant, dans cette ville du bout du monde, non plutôt du bout de la terre, puisque qu'après ce port... La mer, sur laquelle je marche, car je suis dans un rêve... Je vais sur l'eau sans me mouiller, sans, peur de me noyer, juste pour aller vous retrouver. Cette ville, ce lieu, vous connaissez, pas loin du bassin du commerce, de l'hôtel de ville, et du « volcan », il est l'heure, je rentre à l'intérieur de la Datcha... Vous y êtes déjà. Ce lieu mystique et convivial, bar du soir par excellence, du soir tard dans la nuit, où l'on peut tout faire dans la limite du raisonnable, accueille les noctambules de la ville, tout en offrant quelques subtilités culinaires du patron, accompagnées de bière flambée, tout en chantant, dansant, au rythme de la musique distillée en continue, pour s'amuser sans retenue. Dans cet endroit fort fréquenté, nous étions seuls, vous et moi, imperturbable parmi la foule. Plongés dans ce rêve, au décor des maisons anciennes de saint Petersbourg, entre objets insolites, peintures naïves, poutres et colombages, un endroit idéalement conçu pour vous, et votre romantisme un peu fleur bleue... Votre tenue se confond, en parfaite harmonie avec cet endroit, votre chevelure blonde cendrée, tombant sur vos épaules colorées, recouvertes d'un pull blancheur de neige, resserré à la taille par une fine tresse, se prolonge d'une jupe (tte), élégante et vaporeuse, se soulevant puis s'évanouissant au gré de vos mouvements, pour terminer ! Des bottes de cuir souple, noires, moulant le galbe de votre mollet. Sans votre bronzage accentué, vous seriez la plus belle des Slaves... Alors que là ! Vous êtes tout simplement la plus belle des femmes, resplendissante à souhait, vos yeux brillent de mille feux, et dansent en cadence avec les chandelles, votre sourire n'étant que le point d'orgue de votre beauté inoubliable.
Une douce soirée, comme je n'osais espérer, il y encore une heure.
En principe, il n'y a pas de pianiste dans cet établissement, je n'en ai pas souvenance, mais exceptionnellement pour vous ce soir, pour vos goûts musicaux, votre plaisir, j'ai fait venir de Budapest, un Tsigane, là-bas, il jouait dans un palais baroque de la rive droite du Danube, de la musique connue du monde entier, avec une facilité et une aisance déconcertante. Ce soir, il joue pour vous... Vous qui êtes en admiration, riant, chantant, et dansant les bras croisés à la hauteur de la poitrine a la tenue remarquable, lançant vos jambes l'une après l'autre, genou légèrement plié, laissant entrevoir l'espace d'une note de violon, les grâces du contour de vos cuisses, dans un tempo de plus en plus endiablé. Votre Russe, dont vous étiez la seule à comprendre, aidé en cela, par un petit excès de vodka, se perdait dans le brouhaha, et les volutes de fumée...
Il se faisait tard, le jour pointait, l'heure de se quitter approchait avec les premières lueurs du jour, un au revoir se profilait tristement entre les derniers clients aux yeux fatigués, et les tables recouvertes de verres vides et de cendriers encore fumant, il fallait se quitter c'était mieux ainsi... Ne pas rompre ce charme, sans même avoir osé vous le suggérer. Vous Roxane, toujours aussi radieuse comme à notre arrivée, après quelques baisers taquins, sautez dans votre taxi, disparaissant au-delà de l'aube naissante... Me laissant seul dans mon imaginaire, à dessiner le prochain rêve, dans lequel vous serez une fois encore reine...


                                                                     Joël Delaunay avril 2014.


09/01/2015
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ROXANE, (1)

ROXANE, (1) mars 2014.

Hier je suis allé vous voir, il était malheureusement bien tard, là devant vous, enfin vos "murs", immobile, n'osant bouger... Comme si cela allait vous réveiller... Je fus attiré par cette fenêtre, illuminée d'une clarté ! Comme un halo de lune... Ma curiosité l'emporta... Derrière ces carreaux régnait une douceur de conte de fées, comme vous pourriez en être une... À demie allongée, les yeux mi-clos, un livre égaré sur la couverture, vous dormiez... À la lueur d'un chevet, une épaule dénudée laissait apparaitre la naissance d'un sein, et le battement de votre cœur. Vous paraissiez me sourire... Sur ce visage ! De cette beauté endormie ! Plus belle encore au naturel, sans artifice, se dégageait une grande sérénité, une force tranquille...

Je ne suis ni voyeur, loin de moi ce comportement odieux, indélicat, et quelque part violeur... Ni simple curieux sans gêne, volant ici et là des bribes de vie privée, par simple satisfaction, non !
Ma plus grande et plus belle des raisons, n'est autre que par vous, je suis attirée... Et qu'il me soit permis de vous admirer, dans la plus totale impunité, est pour moi comme un droit, un du, que nul ne pourrait me retirer, dans ce royaume de l''utopie, je me proclame roi...

Vous avez bougé !! Votre visage s'est éclairé... Comme si vous me saviez là, près de vous... Puis il m'a semblé lire sur vos lèvres. « Venez, approchez, n'ayez pas peur » puis « allé ne faites pas l'enfant, venez ! Je vous attendais »
Oui, c'est bien cela ! Vous me le répétez encore et encore, mais soudain un bruit se fait entendre comme une sonnerie... Vous vous réveillez, je suis perdu, vous m'avez vu, je perds toutes facultés d'à-propos, de bon sens et de spontanéité...Et je pars en courant, à en perdre haleine... Sans me retourner, je cours, et je cours...
Mon réveil carillonne, je sursaute, je suis essoufflé, mon corps est mouillé, je semble terrorisé, mon lit, bien trop grand pour moi seul... Complètement défait, et chiffonné... Je m'interroge que m'est-il donc arrivé ? Et vous Roxane où êtes-vous ?
C'était comme dans un rêve...Moi aussi je vous aime.......................

Joël Delaunay 21 mars 2014

 

 

 

 

 

 

 


08/01/2015
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ROXANE


Dans un coin de FRANCE, cher à Guy de MAUPASSANT, le pays de Caux en Normandie, sur une plage je vous suivais... au havre je crois? mais comme ce n'est qu'un rêve , peu importe, et puis! tout... autour de vous, tout était si flou, que je ne voyais que vous...cela se passait un beau dimanche de mai, un superbe soleil nous enveloppait  d'une douce chaleur printanière,  puis une légère brise nous caressait avec sensualité, tout en  taquinant votre robe, que vous rabattiez sans empressement, d'un geste dans l'art de la grâce.
Tout en donnant cette impression de savoir où vous alliez sur ce front de mer, d'un pas assuré.. le hasard vous guidait parmi ces gens allant et venant... je vous regardais, ne voyant que vous, fixant votre nuque, dans l'espoir de vous voir retourner, admirer votre visage, puis plonger dans votre regard, l'instant d'un sourire...

Votre robe de lin noir vous drapait à merveille,  et se jouait de vos hanches, comme  dans ces défilés de haute couture, la perfection vous "habillait".. je ne voyais que vous...
La mer semblait se reposer, en bruissant calmement sur les galets.. le soleil persistait dans le bleu du ciel, les mouettes rieuses s'impatientaient du retour des pécheurs..., vous étiez la sirène de ce carrousel des mers...je ne voyais que vous Roxane..
Là où quelques audacieux se risquaient les pieds dans l'eau, vous faisiez admiration, il  se dégageait de vous, un tel charme, faisant de votre silhouette, une image  évanescente dans une brume de volupté....
Mes rêves Roxane , semblent nous rapprocher d'avantage... mais la peur du réveil est si présente, que mes yeux se referment,  je veux continuer de dormir... de rêver.... pour mieux vous aimer.....P1080922.JPG


30/06/2014
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ROXANE (4)

ROXANE (4)

 

De plus en plus difficile, pour moi, de vous narrer mes rêves, ayant un étroit rapport avec Roxane, tant il y en a « en stock » dans ma mémoire totalement submergée par l’importance et la tournure des évènements.   Alors pour cette quatrième édition de «  mes rêves », j’ai choisi celui-ci, plus qu’un autre, car c’est celui de notre rencontre… une rencontre, qui je vous rassure de suite, se situe dans l’imaginaire… et pour le plus extraordinaire, ce rêve est extrait, d’un autre !! fait dans un réel sommeil…ce qui est d’autant plus surprenant de par sa teneur.

 

Donc pour celui-ci, nous étions ensemble, dans un monde de parfaite connaissance, bien de chez nous, pas surfait, un monde de monsieur ou madame tout le « monde », en terrain familier, dans une petite cité cauchoise en bord de seine, théâtre jadis, en temps de grande marée, de la rencontre entre fleuve et mer appelé « mascaret ». Ce rendez-vous finalement, nous l’avons désiré tous les deux… contre « vent et marée », contre l’avis de beaucoup, qui souhaitait voire cette histoire se poursuivre dans le virtuel, cet univers !! propices aux illusions, et favorables aux sentiments d’amour… alors nous !! Bien au contraire, en s’affichant au grand jour, avons voulu ouvrir les portes de nos rêves vers l’extérieur… et y affronter toutes les réalités de la vie.

Deux heures et demis de pure bonheur, pour vous comme pour moi, premier bon point, même si je ne connais pas encore à ce jour, la profondeur de vos aspirations, si il est trop tôt pour en parler, vous ne laissez rien transparaitre… ou alors une phrase à double sens, peut-etre ? Que j’entends encore « quand j’aurai trouvé l’homme de ma vie » !!! Cette phrase faisait réponse à mes propos, insinuant que vous n’étiez pas heureuse dans votre vie actuelle, tout en perdant votre temps, vos années bonheur  s’envolaient!!!

Vous m’êtes apparu tel que je l’imaginais, je vous voyais mignonne, je vous découvre jolie, avec en plus un charme fou, et une sensualité à fleur de peau, une voix suave et chaude à la fois, aux intonations par intermittences de « Fanny Ardant » pour ne rien gâcher… en un mot vous êtes une femme désirable, car vous possédez en plus de votre joli minois, intelligence et éducation digne de ce nom, bon sens et savoir vivre, une pointe d’humour de bon gout, et puis ! et c’est là, le petit aspect »mignon » de votre personnage  « votre côté gamine »… je me dois de citer également vos remarquables connaissances dans la musique et l’art (peintures, sculptures) en autres… le tout pimenté par une petite note aristocratique, pour ne pas me déplaire… tout cela confirme bien, qu’il s’agit tout simplement d’un rêve, comment un homme comme moi, dans la vie réelle de tous les jours, pourrait découvrir une telle « perle rare » , un tel « joyau » dans ce monde !!

Nous avons bavardé comme de « vieux » amis (je parle pour moi), se retrouvant après une longue séparation, alors que cela n’était que notre première rencontre après six mois de net… je vous écoutais avec ravissement et admiration tout en buvant vos paroles, et caressant du regard votre corps de la tête aux pieds, émerveillé que j’étais par votre beauté… (Vous m’avez avoué par la suite, avoir remarqué mon exploration « corporelle ») mais je puis affirmer, n’avoir jamais osé « profiter » de vos « croisés » et « décroisés » de jambes élégamment proposés  par votre côté « femme enfant », dans une certaine insouciance, et insolence… je devinais simplement votre bronzage, cette peau lisse et dorée jusqu’à l’infini de votre féminité…

Vous m’avez conquis, subjugué, apprivoisé… mon principal handicap, étant certainement mes vingt ans de plus que vous… c’était la surprise de notre rencontre… nous avions qu’une vague idée de nos âges respectifs… vous quarante-quatre, et moi soixante-quatre !!!

Vos trois enfants sont toute votre vie, bientôt l’université pour l’ainé, et le collège pour le dernier, vous ne voulez rien sacrifier au détriment de leur bonheur, et cela est tout à votre honneur… pour assouvir une quelconque « envie endormie » en vous, allusion à une passion par exemple, un amour, une passade… non ce que vous recherchez, c’est l’homme de votre vie !!! Et l’amour, mais cette fois-ci, le vrai le grand amour, sincère et réel, dans un respect mutuel et l’épanouissement de chacun et du couple… et d’ajouter : ne pas être pressée !! devant mon ardeur, et mon empressement de vouloir aller plus loin que des échanges de mails, ou de quelques heures passées ensembles par-ci et par-là, volées à la vie, vous me demandez d’être patient, et de laisser du temps au temps… ce à quoi je vous ai répondu si mes souvenirs sont exacts « le temps qui passe n’est pas le même, pour vous que pour moi, le mien est compté… et il faudra vite l’oublier… alors si nous devons nous aimer !!! »

Puis une chose, et pas des moindres vous soucie énormément, je suis marié, par le plus pur des hasards, ou ma plus incompréhensible négligence ma femme est au courant de nos échanges puisque « tombée » sur nos hangouts, et vous ne voulez pas qu’elle soit malheureuse… quand bien même, j’essaye de la convaincre que nous sommes dans le virtuel… j’aggrave la situation…

Dans ce rêve je crois bien vous avoir dédié un poème…

 

JE VAIS VOUS LE DIRE.

Je vais vous écrire,

Ce que je ne peux vous dire,

En face de vous, ni au téléphone,

Alors que tous ces mots, qui résonnent,

En s’enfuyant de mon clavier plume,

Comme le marteau cognant l’enclume,

Forgeant la chaine, maillon par maillon,

 Pour unir en ce monde, rêves et illusions,

Nous sommes très loin de Roméo et Juliette,

Nos sentiments s’écrivent en temps réel, sur le net,

Avec dans le cœur, leurs forces et leurs faiblesses,

Mais conservant encore, romantisme et délicatesse…

Si secrètement, je désire  pour ma femme,

Parmi mes trop nombreux états d’âme,

Devenir l’oiseau se cachant pour mourir,

Je ne veux pas être, une charge en avenir…

Pour vous mon amour !! De rêve, en réalité…

Juste une passion à vivre, dans l’immortalité…

Si nous devons déjà penser aux lendemains ?? 

Sans savoir de quoi encore nous aurons faim ??

Croquons, comme vous le dites si bien, à pleine dents,

La vie, et ses beaux moments, devenons alors amants…

Il sera alors temps de tirer conclusions, et conséquences…

L’important de vous à moi, aurons-nous aimé cette danse ?

Oui je le sais déjà, et vous plus encore, puisque l’orchestre !

Aura suffisamment de partitions d’amour, à nous soumettre…

 

Puis ce rêve se dissipe, peu à peu s’estompe, avec les premières lueurs de l’aube naissante, doucement je me réveille, et comme la plus part des rêves, un grand flou envahi mon esprit, les souvenirs de la nuit un peu vagues s’évanouissent…. Je me réveille auprès de ma femme qui veille sur moi depuis plus de quarante ans, tout en acceptant mon « hypomanie » annexé à des troubles de bipolarité… tout cela avec l’amour qu’elle peut me donner, sans espérer ou réclamer la moindre contrepartie, connaissant l’égoïsme qui m’habite. Finalement je me suis réveillé, fuyant ce rêve Roxane, pour me réveiller, dans un sommeil, dans lequel je dormais à poing fermé… j’ai rêvé que je rêvais de vous Roxane, et comme d’habitude : je vous aimais !!!

Et votre mari alors….

                                                   Joël DELAUNAY Aneslles juin 2014


28/06/2014
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