SANS PRÉTENTION, ni IMPORTANCE

SANS PRÉTENTION, ni IMPORTANCE

S


Article sans titre


22/04/2023
8 Poster un commentaire

Sublime tentation.

Sublime tentation.

 

 

Je la voulais à moi,

Elle était à elle,

Son cœur était-il ouvert ?

Je la voyais si seule.

 

Ni triste, ni gaie, mais si belle,

D’une beauté mélancolique,

A me faire chavirer.

Je pouvais être son soleil,

Quand la nuit l’ennuyait,

Je voulais être son ciel,

Propice aux évasions.

Je ne désirais rien entre nous

Rien entre ses bras,

Que mon cœur contre le sien,

Rien entre son corps et le mien

Pas même l’espace d’un silence.

 

Pas de différence entre nous

Pouvant nous séparer,

Comme entre prison et liberté,

L’épine et la rose.

Entre l’hiver et l’été

Je lui ouvrais mon cœur, ma maison

Et mon lit…

Il naît des liaisons, parfois sans raison.

Tout de moi devenait passion

Dans l’écume de mes frissons

Me parcourant l’échine,

Devant la beauté de ses émotions.

 

Un matin devant le désordre d’un lit

Qu’était le mien, enfin en vie

Je contemplais sa nudité endormie,

Je ne souriais à personne,

Peut-être à l’amour, si c’était lui.

Un rai de lumière, d’un soleil déjà bien haut

Dessinait sur sa peau pain doré

Des chimères aux allures séduisantes.

La nature si belle nous offre tant et tant,

De sublimes tentations

Qu’il serait indécent de ne pas les aimer.

La femme en est la plus belle démonstration.

 

 

images.jpg

 

 Auguste Renoir "l'excursionniste"

 

 


11/01/2021
14 Poster un commentaire

Semaine sainte en période d'épidémie.

 Semaine sainte en période d'épidémie.
 

 Malgré cette période des plus difficiles à vivre pour tous, ceux qui sont atteint du virus et qui luttent contre la mort, pour ceux qui sont hospitalisés sans savoir s’ils ressortiront vivants de l’hôpital, pour ceux qui comme moi, n’ont rien mais qui avec cette présence invisible pouvant frapper n’importe où et à tout moment, nous portons en nous ce sentiment de crainte, nous craignons pour nos familles nos proches, les sans-abri, les démunis, pour toutes personnes dépendantes, pour toutes personnes déjà fragilisées par une maladie, pour tous sans exception. Eh bien ! Il faut savoir qu’un espoir subsiste. Profitons d’être dans la semaine sainte en plein cœur du confinement, pour se joindre à toutes les forces de l’humanité entière mise en œuvre, pour lutter contre le virus, en y ajoutant nos prières le plus simplement possible, soit à l’église, chez soi, entre amis, que tous les chrétiens de la terre s’unissent en une seule et grande prière quotidienne durant cette semaine sainte. (Sur le net à une heure fixe cela serait plus motivant, mais je ne sais pas le faire.)
Prions pour celles et ceux de tous les services de santé, qui luttent au quotidien, dans les hôpitaux, les cliniques les établissements de santé, les maisons de retraite, toutes ces personnes qui risquent leurs vies pour sauver les nôtres, et qui méritent notre plus grand respect, mais nous pouvons tous les aider ! « En restant chez nous » sans sourciller, car il en va de notre vie. Bien entendu, nous aurons également une prière pour toutes ces personnes décédées après avoir contracté ce virus, mortes pratiquement dans l’anonymat malgré le travail extraordinaire des personnels hospitalier, mais seules loin de l’amour de leurs proches. Prions pour tous ceux qui dans l'ombre travaillent afin de nous assurer l'essentiel pour vivre. Pour tout cela, prions ensemble chaque jour, vous me direz que fait l’église, que fait dieu pendant ce temps, ils font beaucoup pour éviter le pire, j’en suis certain, mais ils ne peuvent tout faire, alors prions…

De plus, le pape en personne est venu chez chacun de nous, soyons confiant, son message en cliquant sur le lien ci-dessous.

 https://www.youtube.com/watch?v=eB1fKrfOR1M

 

IMG_20191025_134249.jpg

 

 

"La Cène ", cette aquarelle que j'ai réalisée sans prétention, mais volontairement sous cet aspect quelque peu dégradé, à pour but de nous donner l'impression d'une vielle "relique" retrouvée au fin fond d'une sacristie.


06/04/2020
19 Poster un commentaire

Si j'avais su !

Si j’avais su ! Ou (je ne pensais qu’à moi…)


Je pensais un jour,
Pouvoir tout comprendre,
De ma putain de vie.
Sans grands discours,
Juste ne plus attendre,
Le pourquoi de tous ces « si » ?

 

Si j’avais su ! 
J’aurais été peinte ou poète,
En faisant vivre pour toujours,
Les mots parlant d’amour,
Me trottant dans la tête.
J’aurais immortalisé ton corps,

Par un beau sourire de printemps,

Comme celui de tes vingt-ans
Mon dieu ! Que j’en rêve encore…

Je pensais un jour,
Pouvoir tout comprendre,
De ma putain de vie.
Sans grands discours,
Juste ne plus attendre,
Le pourquoi de tous ces « si » ?

Si j’avais su !
J’aurais été le prophète,
Celui d’aucune religion
Celui de toutes les illusions,
Qui devant nous se projettent…
Puis te dire tout simplement
La pureté de notre bonheur,
Unissant nos vies à nos cœurs,
Par la force de nos sentiments.

Je pensais un jour,
Pouvoir tout comprendre,
De ma putain de vie.
Sans grands discours,
Juste ne plus attendre,
Le pourquoi de tous ces « si » ?

Si j’avais su !
J’aurais été roi ! Roi du monde entier,
Pour parcourir la terre,
Cette triste et moribonde sphère
Aux hommes, pour  éternels guerriers…
Avec toi ma reine de toujours
Nous aurions prêché pour une paix,
Une paix éternelle à tout jamais,
Et voir naître un monde d’amour…

Je pensais un jour,
Pouvoir tout comprendre,
De ma putain de vie.
Sans grands discours,
Juste ne plus attendre,

Le pourquoi de tous ces « si » ?

Si j’avais su !
J’aurais été moi, réellement moi !
Afin de vivre ma vie de Bohême,
Sans avoir à traîner ma peine,
Et ne vivre, rien que pour toi.
Ne vouloir ressembler à personne,
Dussè-je, être montré du doigt,
Tant par mon allure qu’à mon karma,
Quand dans ton corps je m’abandonne …


Je pensais un jour,
Pouvoir tout comprendre,
De ma putain de vie.
Sans grands discours,
Juste ne plus attendre,
Le pourquoi de tous ces « si » ?

Avec des si, 
J’aurais pu te rendre heureuse,
Vivre de la joie de nos fous rires, 
Puis mourir, en voyant ton sourire…
Pour une Issue fatale et radieuse.
Tu n’auras connu que le contraire,
Ta vie se suspendant à la mienne,
Avec la peur que je ne revienne
De mes expéditions imaginaires…

 

Ho si j’avais su ! Oui si j’avais su…

J’aurais dû, penser bien plus à toi

Combattre mon égo, parfois incongru,

M’éloignant de mon amour pour toi…

Par mes envies de plaire et de réussir,

J’en oubliai les liens sacré du mariage…

Pour toi, qui sais me faire vivre et sourire,

Je voudrais déchirer toutes ces pages…

 

 


22/08/2019
14 Poster un commentaire

Séjour en Catalogne.

IMG_0347.JPG

 

Maison de Salvador DALI à Portlligat ,près de Cadaquès.

 

 

Séjour en catalogne…

 

Derrière ces murs, sont bien gardés des secrets. 
Que seule, la mémoire des pierres s'en souvient. 
Muettes, elles sont pour préserver leurs intrigues, 
Laissant le soin à chacun, d'interpréter le passé. 
Je vois cette demeure pour la première fois,
Et pourtant, des souvenirs déjà me reviennent ...

Elle était brune, très brune, aux yeux noirs.
Son regard dégageait une magie de ciel d'azur.
Comme un songe poétique aux rives lointaines,
D’où me parvenait le timbre sensuel de sa voix,
Parfois voilée d’un velours de soie muscade.
Mystérieuse mélodie porté par le son des guitares…

Il pleuvait à Gérone, et Figueras pleurait Dali,
Sa voix portait les stigmates de la tristesse.
Le rouge l’enveloppait, le noir tranchait.
La mer berçait Cadaquès et Portlligat.
La vie se poursuit, sans oublier ses bâtisseurs.
De nouveau, elle chante les gloires défuntes…

 

IMG_0300.JPG

 

 Port de Cadaquès.

 

 

IMG_0308.JPG

 

 

 

 

 


03/04/2019
20 Poster un commentaire

Saint-Valentine's Day.

Saint-Valentine's Day.

 

LONDRES, le 14/02/1475

 

Par un matin de février froid,
Sur les bords de la tamise,
Othon de Grandson et moi,
Devisions en supposant des prophétises,
Lesquelles! L’amour devait avoir droit,
Pour le respect des amoureux 
Sans qu’ils soient montrés du doigt,
Par certain trop vaniteux...
Je compte sur mon ami discret,
Afin que cette missive
Te soit remise en grand secret.
Puis que notre amour survive.
Depuis que ton père eut appris,
Notre liaison de cœur, passionné, 
Ma tête fut mise à prix
Et toi, dans la tour enfermée…
Quand tu recevras cette rose,
Je serai déjà bien loin,
Je sais, c’est bien peu de chose
Mais regarde-la bien…
Sur un pétale,
Au plus près de son cœur,
À l’encre lacrymale,
J’ai écrit avec pudeur,
Une poésie rien que pour toi,
Et notre amour interdit.
Tu n’avais pas d'autre choix,
Il fallait que tu me répudies.
Ton père, le lord, et la noblesse
Te souhaitaient pour époux
Toi la belle princesse,
Certainement pas ! Un sans-le-sou,
Que j’étais à leurs yeux,
Un peu trop "crazy poet"
Perdu la nuit en des lieux
Genre "tavern " et "cabaret"…
Dès que ma lettre sera à toi
Puis, si tu as trouvé le poème,
Alors seulement, je reviendrai vers toi,
Avec mon cœur de bohème.
Il me suffira d’une question
Et toi d’une seule réponse, 
Toutes deux en ta possession
Pour que l’amour triomphe…
Un an après, jour pour jour,
Tu avais tout en mains,
Dont le fameux sésame de l’amour,
Ton espoir ne sera peut-être pas vain…
Puisque quelques années plus tard,
Dix! Vingt! Cent! Voir beaucoup plus,
À Paris sur un grand boulevard,
À proximité d’un arrêt d’autobus,
Tu étais là ! Plus belle que jamais,
Des sourires pleins les yeux,
De toi, tremblant, je m’approchais,
Priant tous les saints des cieux…
Je t’ai dit, "je suis ton Valentin"
Je t’ai entendu dire, "et moi ta Valentine"
Tu tenais entre tes mains 
Cette magnifique rose mutine,
Et ce vélin jaunit par les ans,
Sur lequel je t’avais écrit ma poésie,
T'exprimant l’immensité de mes sentiments,
Nous ! La prose et la rose unit pour la vie…

Coïncidence, hasard ou destin,

Cette date nous apporte bien des surprises,

Parait-il que la saint Valentin,

Serait née sur les bords de la Tamise…



Nous étions à PARIS le 14/02/2025…

 

IMG_9338.JPG

 

 

 


14/02/2019
9 Poster un commentaire

Sans gloire.

 Sans gloire

À regarder le temps passer.
Sans jamais m’en lasser.
Quand dans tes bras, enlacé,
L’amour revit son passé.

Et tout ce temps qui passait,
Sans jamais revenir,
Le temps ne revient jamais,
Il appartient aux souvenirs…

Je le regardais partir,
Parfois sans regret,
Quand il s’agissait du pire,
Sans grand intérêt…

Un temps parfois écrit,
Dans un déluge d’imagination
Pour nourrir ma poésie,
Sans aucune autre passion.

Un temps pour moi désormais révolu,
Quand gagner par la sagesse,
Oubliant tous ces malentendus,
Sans gloire ! Car due à la vieillesse.

C’est si simple de plaider coupable,
Et demander ton pardon,
Quand, pour toi intouchable,
Partir, pourrait te laver de ces affronts…

P1030201.JPG

 

 


25/01/2019
12 Poster un commentaire

Ses dix-huit ans.

Ses dix-huit ans

 

Il vous a donné ses 18 ans
Il se croyait affranchi,
Et n'était qu'un tendre innocent...

Vous lui avez tout permis,
alors il a tout osé,
Parfois il en a rougi...

 

Avant vous Madame ! Il couchait,
Avec vous il  découvre l'amour,
Le temps passait, il grandissait...

A vos côté il envisageait l'avenir
IL vous désirait pour la vie,

Vous aviez les mêmes désirs...

 

Alors il vous demanda en mariage,
Le plus naturellement du monde,
Vous n'avez pas voulu écrire cette page...

Vos deux mains dans ses cheveux,
Avec un sourire de mère à son enfant,
Vos yeux dans le profond de ses yeux...

 

Il a compris sans trop comprendre,

Dans ces mots de longs silences,

Tout de l’amour, et de ses méandres…

 

Vous lui avez fait tout connaître

De l’amour, à son plus grand chagrin,

À s’en jeter par les fenêtres…

 

Il était perdu comme un oiseau,

Sans « vous », dans un grand ciel gris,

Plus jamais dans son cœur il ne fit beau.

 

Vous avez Madame, disparue pour toujours,

Rieuse, gaie, joyeuse très heureuse,

Disant  « je t’aime comme au premier jour… »

 

Emportant dans votre petit ventre rond,

Un de vos désirs gardés bien secret

Qu’il ne savait être, fille ou garçon…

 

Il a pleuré toutes les larmes de son corps,

A en noyer son cœur trahi,

Restant seul sur son île, sans plus de trésor…

 

Votre désir farouche d’être mère,

Seule avec votre enfant,

Est allé jusqu’à détruire le père…

 

Après l’avoir violé cœur et âme,

Le laissant sans plus de nouvelles,

Vous avez repris votre chemin, Madame…

 

Depuis, il vogue sur des océans d’infortune,

Porter par des vents aux papillons noirs,

Et au clair de la lune, chacun sa chacune…

 

En des ports aux amours pas sages,

Plane l’ombre des rancœurs,

Avec quelques rescapées de naufrages…

 

 Il a mal au corps, très mal au cœur,

Peut-on mourir du mal d’amour ?

Cette maladie, au "sang"  douleurs…

 

Alors qu’il fait soleil dans un ciel azur,

Que tanguent les idées noires

Entre rêves et réalité claires obscures…

 

 IMG_9585.JPG

 

 "Femme nue au miroir" Paul Cézanne.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


16/11/2018
35 Poster un commentaire

Soixante ans.

Soixante ans !

 

Soixante ans, berges, balais, bougies !
Non rien de cela ! Soixante printemps,
Et toujours ce même sourire éclatant,
Pour accepter tous les aléas de la vie.

C’est un peu l’automne de la destinée.
Les souvenirs s’entassent pêle-mêle.
Les pensées vont se rembobiner,
Vole, vole encore les hirondelles.

Au cap des vingt premières années,
L’amour prend place en son cœur.
Union sans retour pour l’éternité,
Mari, enfant un seul bonheur.

Quatre enfants comme les saisons,
Rivières ou torrents, vagabondent
Pas toujours dans le lit de la raison,
Comme un reflet virtuel de ce monde.

Ses petits-enfants, véritable bien,
Pour cette mamie dont la jeunesse
Perdure comme un été indien,
Prodiguant, amour et tendresse.

Sans cesse au four et au moulin,
Quand le courant actionne sa roue
Que tourne la meule de son destin,
S’écoule son entrain aigre-doux…

 

 

 

 


25/09/2018
15 Poster un commentaire

Septembre.

Septembre.

 

Septembre, l’été peu à peu se déshabille,
Se dépouillant de ses fantasmes inassouvis,
L’automne, sitôt, s’empare de ces guenilles.
Pour en faire des souvenirs aigris.


Septembre, le soleil redescend sur terre.
Oublié ! Ces corps dénudés à dorer sur demande,
Notre regard le rejette de l’été salutaire.
Le considérant comme un mois sans légende…

En septembre, passes en automne nos sentiments,
Emportés par les précoces pubs de noël,
Comme des feuilles mortes dansant avec le vent,
Au son de l’accordéon, sur un air intemporel.

 

DSC_0005.JPG

 

Peinture à l'huile sur carton toilé format carte postale

 

 


07/09/2018
22 Poster un commentaire

Sourire.

Sourire.

 

Un sourire, pour ne rien dire,
À la place des mots,
Parfois si maladroits…
Un sourire, qui veut tout dire.
Pour celui qui le reçoit,

Le sourire, c’est notre A.D.N.
La partie visible de nos gènes !
Sourire ça ne s’apprend pas,
C’est inné, c’est en soi !

Le sourire, c’est pure et sincère
Comportant bien des mystères,
Dissimulant aussi des misères,
Le sourire est peut-être ? Une prière.

Il est le soleil de notre visage.
La lumière de notre cœur, 
Le muguet de notre âme
Le sourire porte bonheur.
Il  nous parfume la vie…

Puis tous ces sourires,
Qui se dessinent sur les lèvres.
En évoquant ces souvenirs,
Qui nous donnaient tant de fièvre…

Les sourires ça se donne,
Ça s’échange avec plaisir,
Parfois même ils pardonnent,
Avec un léger soupir…

Un jour, je t’ai demandé, à l’oreille.
De me donner un présent,
Rien qu’à toi, vraiment personnel,
À toi seul, appartenant.
Alors tu m’as offert ton plus beau sourire…

Là ! Je le garde depuis toujours.
Tu vois je souris, je vous souris,
Je souris à la vie à l’amour.
Je souris, donc je vis…
Sourire d’aimer…

 

13.jpg

 


17/05/2018
12 Poster un commentaire

S

Soutenir la comparaison.

Sa forêt de vie....

Si j'étais

Scène de crime...

Si nous parlions d'amour...

Sordide.

Son autre vie

Saisons

Solitude, avec ou sans "S" ???

Si je devais partir...


29/08/2017
0 Poster un commentaire

Ces blogs de Arts & Design pourraient vous intéresser