SANS PRÉTENTION, ni IMPORTANCE

SANS PRÉTENTION, ni IMPORTANCE

"Baile cabaret y cante" 2

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« Baile cabaret y cante » (2)

Me voilà de nouveau planté là, en léger retrait, à l’écart,
Comme une bête sauvage guettant sa proie, tapie dans le noir.
Sa voix ! Plus belle encore était ce soir, et vibrait en moi,
Le frisson gagnait mon corps, ne pouvant dissimuler son émoi.
M’enveloppant de son regard, comme une araignée tissant sa toile,
Je me sentis soudain, prisonnier d’elle, de cette magnifique étoile,
Entre ses fils d’or et d’argent, libérés à chacun de ses mouvements.
Ses bras dessinaient des arabesques, ses mains y mettaient l’accent,
Ses mains ! Semblaient me parler, m’inviter dans la danse,
Elles étaient longues et fines, avec une certaine transparence.
J’aimais quand elle se figeait, telle une statue dans sa rigidité,
Fixant tantôt le ciel, tantôt le plancher, d’un mouvement de tête saccadé…
N’avançant que par talon pointe claquant la nuit, qu’éclairait son regard,
Sa peau caramel luisait d’ombre et de lumière, s’extirpant du noir.
C’en était trop, je n’y tenais plus, elle dégageait tant de charme enivrant,
De par son parfum, son corps, ses yeux, une gestuelle des plus excitant,
Qu’il me fallait la rencontrer au plus vite, pour lui déclamer ma flamme,
Sans même savoir où elle habite, je voulais rencontrer cette femme…
Comment le lui dire, même si l’amour est une langue universelle,
Qui de Cervantès ou de Molière aura raison d’elle…

À SUIVRE…/… (J’ai trop hâte de la rencontrer)

 

Ne manquez pas les 1 et 3 sur mon bouquin "Regards & poésie"

 

 



29/01/2016
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