Fracture.
Fév. 2017
Fracture
L’amour est refuge d’innombrables souvenirs,
Offrant parfois de bien troubles images,
Laissant échapper de curieux et confus langages,
Entre les peines ou les joies de larmes et sourires…
Comme de longs silences incompris, confondus
Dans une profonde et lugubre obscurité,
Telle une nuit sans lune depuis l’éternité,
Pour de vains espoirs aux illusions perdues…
Dès l’aube, il est des jours naissants pour l’amour,
Doux comme des vers de Charles Baudelaire,
D’autres mourants sur des aurores éphémères,
Sans parler de ceux qui ne verront jamais le jour…
Alors en écrémant mon crâne sur fond de psychose,
J’en retire quelques fois une quintessence poétique,
De pensées en fracture des plus diaboliques,
Pour une liberté d’écriture en vers ou en prose…
Puis avant de mourir, me donner l’impression d’être,
M’offrir bonne conscience avant le jugement dernier,
En étant libre de mes mensonges, contre toutes vérités.
Pour dans une dernière pirouette, enfin disparaître…
Ecrit le 21 fév.2017 à Quincampoix, Joël Delaunay
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