SANS PRÉTENTION, ni IMPORTANCE

SANS PRÉTENTION, ni IMPORTANCE

Vous avez dit plus tard.....?

 Vous avez dit plus tard ?

 

 

Il voulait un peu de vous dans sa vie ;

Sans atteinte à votre décence

Poser son regard sur des interdits.

En toute impunité…Toute innocence.

 

Votre liberté, votre peur, vos craintes,

Ont fanées son bouquet d’illusions,

L’emprisonnant dans un labyrinthe,

De vertiges et de confusions…

 

Vous n’aimez pas l’amour, ou le sien ???

Les hommes ont bafoué votre confiance,

Seul le romantisme vous convient,

Sachez, que son cœur est une romance…

 

 Un peu de vous dans sa vie,

Un peu de lui en vous,

Juste un peu de fantaisie,

Et tout ! Plus que rien ! Entre vous…

 

Frêle hirondelle du printemps,

Vous aurez de si beaux jours,

En peau de sainte ou de Satan,

Pour lui donner un peu d’amour…

 

Vous la fleur de l’aurore, de son cœur,

Quand perle la rosée du matin claire,

Sur votre peau satin, à la douce blondeur,

Il s’extasie,  perdant tout vocabulaire…

 

 Il retrouve enfin quelques mots,

Pour vous murmurer au creux de l’oreille,

« Vous êtes née trop tard, ou moi trop tôt, »

Pour donner vie, à un amour sans pareil.

 

Un peu de vous dans sa vie,

Un peu de lui en vous !! Taquine…

Lui, pour vous asservi,

Peu lui importe qui domine…

 

Vous ! La beauté de la lumière,

Puis le mystère de l’ombre,

Eros vous à sublimé dans ses prières…

Cupidon pour vous encore ! Sombre…

 

 Le poète s’amuse de vos sourires,

Il puise en eux ses plus belles rimes,

De votre beauté, il s’en inspire,

De votre charme au corps sublime.

 

Il joint les mots à ses pinceaux,

Union de la couleur et de la prose,

Comme un reflet sur un ruisseau,

Depuis que sur vous, son regard se pose…

 

Un peu de vous dans sa vie,

Un peu de lui en vous…Intime,

C’est un bonheur qui vous sourit,

Au crépuscule de sa force, qui s’incline…

 

  Pauvre de lui, en cet instant,

De croire en toute naïveté,

Pour une nuit devenir votre amant,

Et votre image, devient réalité


Cela est une allégorie galvaudée,

De dire encore aujourd’hui,

Que les muses, aiment coucher…

Les vers ne mènent pas toujours, au lit…

 

Il est arrivé parfois des propos éhontés,

Venant abreuver sa poésie

Parlant sans ambages, de votre intimité,

N’étant en fait, qu’une commune frénésie…

 

 Un peu de vous dans sa vie,

Un peu de lui, en vous, coquine…

Oubliez vos tourments de l’ennui,

Vivez ce corps-à-corps, qui se dessine…

 

Petite muse en cœur de rose,

S’épanouissant avec le soleil,

Évacuant de vos nuits, le morose,

Faites vite, il attend vos conseils,

 

Lui le poète fou, d’une folie généreuse ;

Lui désireux d’être votre passager,

Sur les routes, et pistes sinueuses,

Menant à votre amour enfin libéré…

 

 Quand en vous le trouble du flou,

Embrume vos divagations inavouées,

Ne sachant plus, si de lui ou de vous,

Il vous appartient de vous protéger…

 

Un peu de vous dans sa vie,

Un peu de lui en vous, féline,

Son impatience l’aura trahie

Votre amour est en ruine…

 

À ce jour, votre cœur est à rebâtir,

Il  voulait en être l’artisan,

Pour le prix d’un seul avenir,

Le sien,  le vôtre unit, cela s’entend…

 

 Plus tard, pourrait tuer son espoir,

Sa motivation s’évanouit  doucement,

Plus tard, c’est un peu nul part…

Sa destination c’était vous certainement…

 

Comme un léger souffle de vent de leste,

Secouant au passage les fruits de la passion,

Comme un ouragan, dans votre tête,

Accentuant sans cesse vos hésitations…

 

Un peu de vous dans sa vie,

Un peu de lui en vous câline,

Lui entre la mort et le sursis,

Vous en une apparence angeline…

 

 Petit ruisseau naissant sur la colline,

Ne sachant où et comment faire son lit,

Vous cheminez entre coteaux et ravines,

Perdant en route, partie de vos envies…

 

 Se voulant poète de vous seule, et unique…

Se voulant votre paravent, de l’air du temps,

D’amont en aval, vous offrir l’édénique…

Là où se vivent des amours palpitants…

 

Répondant à ses sourires de malices,

Votre porte s’ouvrait alors en grand,

Et de plein gré, deveniez la complice,

De ce poète débordant de sentiments.

 

 Un peu de vous dans sa vie,

Un peu de lui en vous ! Magnanime,

Dans les jardins du paradis,

Sous un soleil qui culmine

 

Il vous a rêvé mille et une fois…

Chic et élégante dans votre quotidien,

Vous effleurant du bout des doigts,

 Comme un mirage Saharien…

 

Il a osé, oui, il le dit sans pudibonderie,

Dévoiler, votre corps pour le croquer,

Son geste ne put faire de son égérie,

Une si belle aquarelle tant escomptée…

 

 Alors un soir, lors d’une nuit incandescente,

Sans plus réfléchir, quand il en eu marre,

Dans les poussières d’étoiles iridescentes,

Il a gravé ces mots… TROP TARD !!!

 

Il voulait un peu de vous dans sa vie,

Un peu de lui en vous, maline…

Le cœur de son cœur, et de son amour ont péri,

Seule, vous êtes resté, froide et sibylline…

 

Quincampoix, mai 2015 quand un jour le poète s’aperçu qu’il était trop tard…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



22/05/2015
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