SANS PRÉTENTION, ni IMPORTANCE

SANS PRÉTENTION, ni IMPORTANCE

Mon cher amour.

 Mon Cher Amour,

Ma plume d’été se prend à flâner, tantôt dans la grisaille parfois sous le soleil, sans jamais trouver ses mots. Elle se souvient à peine de son vocabulaire ayant en plus perdu sa grammaire, et la main du poète que je pense être en ces instants de bonheur que nous vivons ensemble, ne peut lui redonner le sens du verbe. Alors le mutisme de ces deux orphelins que nous sommes, ma plume et moi, en peine et en panne d’inspiration, semble se conjuguer au temps de l’infini, évadés que je suis en des songes insoumis, dans lesquels tu te retrouves ou bien tu t’oublies…
Écrie malgré tout demeure mon meilleur moyen d’expression, je t’ai écrit, je t’écris, et je t’écrierai encore et toujours afin de ne pas rompre notre conversation née il y a si longtemps déjà, au regard de nos cheveux blancs. Tu aimes toujours ma poésie, mais il ne faudrait pas que les muses se montrent trop insistantes et confiantes, tout en sachant très bien qu’aucune ne pourra te supplanter dans mon cœur, tout en étant rassurée de savoir que mes plus belles poésies seront pour toi, mais ce que tu ne sais pas ! Le plus beau de mes poèmes pour toi, est encore en suspension entre page blanche et plume d’abondance…
Tu ne te demandes même plus le pourquoi de ces billets, étant donné notre très belle et intime proximité, tout en sachant que ton sommeil nous éloigne, le mien moins présent me permet alors d’exalter les sentiments qui nous lient, et de rompre nos silences nocturnes en les unissant en une union sacrée de par ces quelques lignes.
Et puis il faut dire que ne veux pas perdre le fil de notre histoire, l’amour étant justement fait d’histoires, la nôtre a le mérite de se dérouler dans la sérénité de la raison retrouvée, alors méfiant de ma sagesse, je ne la lâche pas et je vis sans cesse avec elle, pour ne plus la perdre, quoi de plus naturel et de plus plaisant en somme ? Véritable bain de jouvence pour moi de regarder s’écouler cette rivière d’argent jour et nuit illuminée d’étoiles de diamant, dans un univers de souvenirs parsemé de fleurs éternelles qui jamais ne se fanent comme les roses du paradis, (soufflée par une amie poétesse), tel est notre amour sur lequel tu veilles avec la plus grande attention…
Je ne compte pas effacer le passé, si celui-ci devait l’être ? Ma mémoire dans un déni séquentiel, ne me permet pas de juger… Ne pas effacer le passé ! Ni construire l’avenir avec mes réflexions dont le but est de te crier mon amour…
Je te quitte regardant ton sourire dormir, je t’attends demain matin, doux baisers mon amour.

De moi à toi, le 19 août 2016.

 



19/08/2016
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