SANS PRÉTENTION, ni IMPORTANCE

SANS PRÉTENTION, ni IMPORTANCE

Mon grand ciel bleu.

 Mon grand ciel bleu

Je ne voudrais plus dormir dans ce grand ciel bleu,
Aux mille amours pleurés à deux.
Gommer de ta mémoire tous ces matins gris,
Quand défilent les spectres de tes insomnies.
Ne plus voir pleurer comme neige de printemps,
L’arc-en-ciel souvenir de tes vingt-ans.
S’il fallait pour t’offrir l’oubli, donner ma vie,
Je le ferai avec grande joie, sans contrepartie…
Partir, pour te voir sourire avec l’âme en paix,
Bien sûr, je le ferai de tout cœur, sans aucun regret.

Je ne voudrais plus dormir dans ce grand ciel bleu,
Et voir défiler ma vie, en fermant les yeux.
Toutes ces images comme des bandes dessinées,
Animent sans pudeur mes nuits désordonnées.
Refusant parfois de dormir, pour ne pas perdre le fil
Puisant d’autres épisodes, en un imaginaire bédéphile.
Pour en faire des remakes colorisés, au parfum vintage,
Repassés en boucle dans un cerveau en recherche d’arpège.
Ma vie sur grand écran dans la nuit de mes jours.
Me devient un supplice, au détriment de l’amour. 

Je ne voudrais plus dormir dans ce grand ciel bleu,
Hôtel référencé cinq étoiles, des gens heureux.
Quand d’autres sans amour s’en vont pieds nus,
Misère et corde autour du cou, vers l’inconnu…
Je voudrai parcourir le monde à genoux, et prier 
Ces dieux austères, aux richesses inappropriées…
Pendant ce temps-là, dans un douillet confort,
Nous oublions trop, dans un tout autre décor,
Ces mercenaires de tous pays, risquer leurs vies,
En combattant de guerres aux horribles tueries…



09/10/2017
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