SANS PRÉTENTION, ni IMPORTANCE

SANS PRÉTENTION, ni IMPORTANCE

Soutenir la comparaison.

Déc. 2016

Soutenir la comparaison

 

Là-bas où les prières,

Tournoient dans le désert,

Tourbillons de poussière,

Pour un espoir salutaire.

 

Qui tue qui ?

 

Dans cette folie meurtrière,

Rouge sang  en rivière,

Coule de religion guerrière,

C’est toujours comme hier…

 

Qui fait quoi ?

 

Là-bas ! Aux regards inquiets

Personne ne désire la paix…

Dialogue de sourd-muet,

En salons et beaux palais.

 

Qui veut quoi ?

 

Par amour de leurs intérêts…

Quand la vie s’achète au rabais.

Que chacun porte son faix,

Poids mort de désir contrefait...

 

Qui est qui ?

 

Là-bas, où tous se ressemblent,

Où rien ne les rassemble,

Où la terre et la peur tremblent

Dans un bien triste ensemble…

 

Là-bas se meurent des gens…

Il en mourait ici dans l’temps,

A Noël et au jour de l’an

Pas de jour, sans que ne coule le sang…

 

N’avons-nous plus de mémoire ?

Perdu le sens de l’histoire ?

La vie n’est-elle qu’un assommoir,

Qu’une mort  « déambulatoire » ?

 

Je tourne la tête, je lève les yeux au ciel...

J’aime la vie et l’amour éternel,

Je crois en l’amitié même artificielle,

« Gardez-le pour vous, c’est confidentiel… »

 

Là-bas se meurent des enfants…

Mais avons-nous encore le temps ?

De regarder là-bas dans le néant,

Nous avons tant à faire ici en occident…

 

Je m’enivre de tes mots si sensuels,

Je me livre à la luxure charnelle,

J’en oublie presque ce monde si cruel

Je tourne la tête, je lève les yeux au ciel...

 

Pourquoi en ce monde mourir pour rien ?

Y en a qui meurent « simplement » de faim.

Certains à cause de n’être que des Aryens,

Puis eux !!! Après tant d’autres, les Syriens…

 

Ils n’ont rien demandé à personne,

Sauf peut-être ? Un peu de liberté autonome.

A un B.A. si fier et imbus de sa personne

Infect dictateur à la gouvernance démone

 

Pour nous les festivités vont commencer,

Chapelet d’étoiles en sapins illuminés,

Là-bas ! Lueurs de bombes  alliées explosées,

Pas de souliers de cadeaux ni de jouets…

 

Pour nous, ce sera la fête du ventre,

Pour eux, pas un jour sans la peur au ventre,

De la mort leur pays en est l’épicentre,

Et de l’indifférence le plus sur des antres…

 

Je t’aime à en mourir en  draps de soie,

Dans un magnifique doucereux chez-soi,

Pour le meilleur et pour le pire ça va de soi,

Je t’aime à en mourir, c’est de bonne aloi…

 

Sommes-nous des monstres ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 



22/02/2017
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