SANS PRÉTENTION, ni IMPORTANCE

SANS PRÉTENTION, ni IMPORTANCE

Alors que fleurissent les magnolias...

Alors que fleurissent les magnolias…

 

Nous sommes à la mi-avril.
C’est le printemps…
Mais je l’oublie semble-t-il ?
Il n'y as pas de quoi pourtant.
Car dans ce curieux silence
Le chant des oiseaux
En parfaite allégeance
Avec le clapotis du ruisseau
Quelque par m’interpelle ?
Jamais de mémoire d’homme
Je n’ai entendu rien de tel!
Tant de clarté qui résonne ?
Rarement les primevères 
Fleurissaient talus et sous-bois
Avec jonquilles jaune aurifère
À l’abondance couverte d’émoi.
C’est le printemps semble-t-il
Mais j’ai tendance à l’oublier.
Alors que ce beau mois d’avril,
Appelle aux joies d’aimer…
Dans ce beau ciel habillé de bleu
Se fixent mes rêves d’évasion.
Se perdent de bien tristes adieux,
Naissent de nouvelles illusions…
Tout y est omniprésent !
Pour affirmer sans détour
Que c’est bien lui ! Le printemps
Lui qui bourgeonne nos amours.
Il est là ! Ici ! Partout à la fois,
Et pourtant ! Moi et les autres
Tous ! Sommes dans l’effroi
À l’écoute d’une sainte patenôtre.
Qui pourra me dire dès lors,
Avoir vécu ce printemps-là
Sans la peur du croque-mort ?
Alors que fleurissent les magnolias…

 


 



19/04/2020
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