SANS PRÉTENTION, ni IMPORTANCE

Mon éternel printemps.

C’est au printemps que j’aimerais vivre. 
Tout le temps,
Vendeur d’hirondelles, 
Entre deux averses, soleil
Cette saison fait vraiment merveille.
C’est au printemps que j’aimerais vivre.
Tout le temps.
Mes premiers amours sont nés avec lui,
Quand sortant de l’hiver engourdi,
Resplendissent les saveurs de la vie.
C’est au printemps que j’aimerais vivre.
Tout le temps.
Pas simplement ceux du passé
Mais celui qui passe chaque année,
Pour avec lui m’en aller promener.
C’est au printemps que j’aimerais vivre.
Tout le temps
Désormais, je n’ai que faire des étés.
Celui des congés payés et des bronzés
Pour moi sur mon chemin de retraité.
C’est au printemps que j’aimerais vivre.
Tout le temps.
Le cri du corbeau, ne fera pas de l’automne
Une saison que j’affectionne
Quand dans ma tête, il résonne.
C’est au printemps que j’aimerais vivre.
Tout le temps.
Je ne crois plus « assez » au père noël. 
Pour redonner à l’hiver trop artificiel
Son air d’antan, de fête intemporelle…
C’est au printemps que j’aimerais vivre.
Tout le temps.
Et voir grandir mes petits-enfants
Chaque année avec un visage différent,
Un bien joli remède pour les vieillissants.
C’est au printemps que j’aimerais vivre.
Tout le temps.