SANS PRÉTENTION, ni IMPORTANCE

SANS PRÉTENTION, ni IMPORTANCE

Noël deux mille vingt.

Noël deux mille vingt.

Quand la magie de Noël ne s’exerce plus,
Sur l’être humain totalement désemparé,
Quand le cœur n’y est plus, pour fêter
Alors qu’il croyait avoir tout connu, 
Du meilleur comme du pire
Il pleure dans son cœur. 
Des larmes de vampire.
S’efface son bonheur.

Alors que cela a toujours été pour certains,
de ne pas avoir de quoi festoyer n’y s’émerveiller
Devant tant de présents au pied d’un sapin,
Noël, n'étant qu’un jour sur un calendrier.

En cette année deux mille vingt, la féerie s’endort
Un virus est passé par là, avec perte et fracas.
Venant sans scrupule briser le petit confort
Que chacun conservait jusqu'à trépas…
Enfin, le croyait-il, car l’épidémie !
La covid n’en finit pas de tuer.
Emportant l’amour d’une vie,
Épouvantable pied de nez.

Des fêtes gâchées pour beaucoup de privilégiés
Des fêtes vécues dans le ronron habituel
Pour d’autres plus nombreux encore cette année,
C’était pourtant écrit en grand dans le ciel…

 Qu’un jour !

 

Quand tout serait remis en question sur le simple fait d’une épidémie meurtrière, les vacances de printemps, d’été, d’automne et d’hiver, les ponts, les fêtes traditionnelles, les réunions de famille, autant de libertés en résidences surveillées, les sorties en boîte de nuit, au resto, au théâtre, au gymnase, au stade, au cirque, au musée, en voyage organisé, autant d’activités considérées comme des dangers contre la société. Les offices religieux, mariages, baptême inhumations, en éditions limitées, et réservées aux abonnés. Le travail lui aussi perturbé, ainsi que le rythme scolaire et universitaire bégayant leurs cours. Quand la vie, devient un grand bal masqué en dehors du couvre-feu, pour se préserver soi-même et les autres également, l’on pourrait croire en un nivellement de la société, il serait alors possible d’envisager, si sortie il y a de cette crise, que tout le monde aura compris les bien fait d’une vie moins tapageuse, par rapport à tous ceux que la pandémie n’aura privée de rien, puisqu’ils n’avaient rien, ni travail ou très peu, pas de vacances si ce n’est que le chômage, pas de resto ou alors ceux du cœur. Mais il n’en sera rien ! Les pauvres le seront toujours plus, et en plus grand nombre, à la liste des décès dus au covid qui ne cessent de s’allonger, il nous faudra ajouter tous les suicides de commerçants artisans restaurateurs, intermittents de toutes corporations confondues totalement exsangues et à bout de vie, car l’économie à l'agonie aura raison des petites entreprises, et de tous les indépendants. Malgré tout ! Il n’en sera rien, car quand on regarde la situation puis que l’on constate qu’elle choque, tout en devenant incompréhensible pour tous les irréductibles de la vie sans interdit ni contrainte, étant révoltés de ne pas skier, là et quand ils le veulent, puis fêter sans retenue la fin de l’année en réunion gargantuesque dans le meilleur resto du coin, comme à l’époque où l’on considérait qu’une fête réussie se retrouvait dans l’intensité d’une migraine, ou le taux de cholestérol les lendemains de ces fêtes religieuses, familiales, ou commerciales… Non rien ne changera, car l’homme est fait comme cela, oublier puis recommencer, avec cette naïve pensée de croire en la fin de ce drame, sans voir la prochaine tragédie, qui déjà se profile plus terrible encore et plus meurtrière… 

Ainsi va la vie, et les valeurs que l’on veut bien lui donner.

 

 



26/12/2020
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