SANS PRÉTENTION, ni IMPORTANCE

SANS PRÉTENTION, ni IMPORTANCE

Spleen (2)

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Prendre l’air, sans les paroles….

 

Ne crie pas, n’écris pas, je ne suis plus là…

J’ai perdu mon adresse dans le feu de ton cœur.

Je me cherche dans le brouillard de mes nuits…

 

Ne m’écris pas, je ne saurais te lire dans cet état,

J’ai appris ma leçon, je te la réciterai par-cœur,

Je sais que pour toi, je suis un passant de la vie.

 

Vivre de haine, vivre sans peine, vivre sans veine…

Fuir la mort, courir dans le vide, faire du vent,

Ne plus répondre au téléphone, fermer sa porte.

 

Un destin en déclin, qui sur moi se referme,

Une rivière immobile, sans flux ni courant,

Je suis debout, un peu sonné, mais pas à ta porte…

 

J’ai perdu ton nom, me souviens plus de ton prénom.

Ton sourire, encore éclaire mes sombres insomnies,

Mais tu n’es pas celle que tu crois, tu es une inconnue.

 

Comme dans un roman illustré, une image sans son,

En moi s’est imprimée, mais surtout ne m’écris pas,

Je t’ai rencontré dans ce roman, une sorte de revue…

 

Joël Delaunay, le 30 juin 2016.

 

 

 



30/06/2016
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