SANS PRÉTENTION, ni IMPORTANCE

SANS PRÉTENTION, ni IMPORTANCE

A vous !!! Que je ne connais pas...

 A vous !!! Que je ne connais pas…


Quand bruinent les mots d’amour, ou des mots de tous les jours, sur l’océan agité de phrases bien vite oubliées, évitant tous récifs et écueils des tempêtes de la vie, ou bien venant provoquer de plein fouet le calme des rivages, je ne peux m’empêcher de penser à vous, puis de vous écrire…
Je, tu, il, nous, et vous… Vous !!! Qui êtes-vous ? Nous échangeons en tapotant sur nos claviers, sans parfois se prendre au sérieux… Ou bien alors de trop… Nos envies s’associent, nos détresses se rejoignent, nos révoltes grondent en harmonie, nos amours se heurtent, nos sous-entendus fusionnent, notre ambiguïté fonctionne, nos visions s’apprivoisent, nos réalités se diluent dans la virtualité, quand parfois la virtualité part au-devant de la réalité, ouvrant une brèche béante dans la raison… Nos conflits s’estompent, parfois se perdant dans les méandres de la scène des brumes… Pas très claires… Nos volontés s’unissent…
Vous, qui venez le soir, après votre journée de travail, conter vos fantasmes, sirotant un café, ou un apéro, donnant toute liberté à votre expression d’écrire, ne pouvant le dire… À ceux qui devraient l’entendre, quand donnez-vous du temps aux « vôtres », s’il y en a… Ceux qui attendent de vous, un peu de votre temps, de votre amour, de votre vous… « Vôtres » dont peut-être, je fais partie ? Alors de quoi je me plains ?
Vous !!! Dont la solitude qui est un choix, refoulé derrière cet écran, faisant mal aux yeux, en esquintant le dos, vous venez alors, confiante ou confiant, donner à qui le veut bien, amitié, tendresse, réconfort... Communiquant vos échecs et vos succès. Puis au travers de photos, vous vous faites un plaisir de partager, un moment, une situation, dont vous êtes fier. Tout cela avec un respect absolu en l’autre… Que je suis peut-être ? Je devrai en être fier…
Quand le vent de la tendresse pousse mes feuilles d’arbre en papier, pour en faire un tas, un tas de feuilles de cahier, relié par la spirale de l’incompréhension, sur lesquelles je vous griffonne ces mots, des mots noircissant un tas de feuilles mortes, d’arbres bien vivants, transformés en pâte à papier…
Vous !!! Toujours égale à vous-même, vous accordez vos plus, et vos commentaires chargés de délicatesse avec des mots à sensation forte, souvent à double sens, prêtant à confusion… Votre seconde nature certainement, un leurre pour idiot également… Puis vous rentrez dans le rang. Non pas à court d’argument, mais pour passer à autre chose… Cela sans ménagement sur le sort de vos prétendants…(dont je suis sans aucun doute ..)
Vous !!! Qui en voyant une photo, une vidéo, un tableau, en lisant une citation, un poème, ou bien des mots écrit dans les sables de rêves émouvants, vous vous extasiez tout en plaçant des commentaires en forme de cœur à prendre… Pour ensuite, réfuter les interprétations de vos propos,  quand certains y répondent sans ménagement imaginant vos paroles en des avances déguisées ; vous fuyez criant au scandale, faisant appel aux modérateurs, vous ! Vous, vous offusquez… Bien que ce ne soit pas un site de rencontre… Il y a quand même anguille sous roche... Et cette anguille fume le cigare, car il y a même de la fumée… Où se trouve le feu ?
Vous !!! Qui dès les yeux à peine ouverts consultez vos mails en guise de petit-déjeuner… Répondant quelques fois à côté du sujet, tout en restant dans votre univers, sans autres préoccupations des commentaires… Que vous font vos « abandonnés » (que je suis peut-être) Alors que faire ??? Entamer un débat ou cliquer un + sans queue ni tête…
Vous !! De l’autre côté de l’écran blanc, de mes « nuits noires de suie » passées à comprendre, pour quoi ??? Autant de gentillesse et de grandes amitiés « virtuelles », alors que chacun d’entre nous est fâché avec la moitié de la terre, et ne s’entend pas avec l’autre moitié… Tout le monde, il est beau, tout le monde, il est gentil, moi le premier.
Vous !!! Qui sous un pseudo, un nom d’emprunt, un profil bas, très bas, parfois, venez prendre part à des discussions, pourquoi ne pas parler en votre nom propre… La vérité, et les non-vérités, sont plus simples à dire dissimulées derrière le voile de l’indifférence ?
Puis vous les plus nombreux si je ne m’abuse, comme un certain docteur, distribuant des plus, à tour de touches ininterrompu, alors qu’il y a quelques instants, je ne vous connaissais pas !!! Et ça pendant deux jours, huit, dix, quinze, des + encore des + en veux-tu en voilà, il en pleut comme de la Gravelotte… Avec un petit commentaire de temps à autre, je n’en reviens pas, je suis le plus beau, le plus doué, tous ces plus me donnent des ailes… Puis vous m’invitez dans votre cercle, je vais sur votre page ou mur ? Je ne sais jamais, cela m’a l’air sympa, donc je fais de même, je vous ajoute…. Et là !! C’est la déferlante, vous êtes le recordman du monde des posts, vous en faites mille à l’heure, ma boite mail est pleine à craquer de vos notifications… Je n’en peux plus je croule, je mets des plus à l’aveuglette, des moins... Non je ne peux pas… En contrepartie plus de nouvelles de vous !!! Plus ou extrêmement rarement de +…De votre part sur mes publications. Vous étiez en chasse d’abonnés…. D’accord OKAYDAC… Trop, c’est trop !!! Maintenant quand je suis invité, avant d’accepter, je vais voir la page en question, et s’il s’agit d’un « maître posteur », je m’abstiens de rentrer dans la « tour infernale » des post à tir Larigot, afin de ne pas terminer complètement timbré…

Vous !!! Oui, vous, avec votre petit coucou du matin, un rituel que l’on attend comme un rayon de soleil, un autre le soir pour le traditionnel bonsoir, avec quelques fois, un dans le courant de la journée… Quel plaisir, pas de superflu dans les commentaires, de brosses à reluire, de caresses dans le sens du poil, uniquement de la « politesse-sympathie… » Adressée à un réseau d’adhérents tissé dans un canevas d’amitié au fil du temps…(peut-être suis-je du réseau ?)

Vous !!! À la grandeur d’esprit sans commune mesure, sorte de Ménie Grégoire… De l’internet, toujours là pour endosser le malheur et les problèmes des autres, et de la terre entière, alors noyée que vous êtes dans les vôtres… Vos fac-similés de soi-disantes solutions miracles, ne sont que poudre aux yeux, d’espoirs vains, des mots écrits dans l’anonymat du silence de la bonne parole… Vous n’y êtes pour rien, c’est votre nature, le réel vous rejette, le virtuel vous offre l’impression d’exister, pour des perdus, des naufragés, de la vie souhaitée… Qu’il s’était espéré, mais l’espoir ne fait pas toujours vivre… Les désespérés… (Que je suis peut-être ???)

Les embrouilles, la débrouille, l’intérêt, le désintérêt… Tout cela nous entraîne dans d’indescriptible dénouement de théâtre de boulevard, que l’on met en scène selon notre bon vouloir… Ha ha, ah ah, ah ah… Premier rôle, metteur en scène, spectateur, pour exister dans une vie qui n’est pas la nôtre, ou celle que l’on désire… On s’y accroche malgré tout, de manière » à mieux y croire », la vérité, on n’en veut plus, pas celle-là… Une autre !!!

J’aurai envie de vous écrire plus longuement, mais une autre fois, nous avons encore tant de choses à se dire, (Surtout quand l'amour s'en mêle !!!! (s'emmêle)... ), pour mieux se critiquer, se dénigrer, se balancer, jusqu’à ouvrir des posts en privé, rien que pour nous… Puis j’aime quand vous sortez votre brosse à reluire, pour me faire briller, plus encore votre tube de pommade a couches multiples… Et vos caresses dans le sens du poil, tout cela en toute sincérité… Je n’en crois pas mes yeux !!! Je vis, je revis, je suis...

 

À plus tard mes ami(e)s…, il me faut aller mettre des commentaires, sur les commentaires sur mes posts, et les vôtres….

 

Internettement vôtre….

 

Quincampoix, le 19 juin 2015 la veille de la fête de la musique, ce qui n’a aucun rapport.



19/06/2015
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