SANS PRÉTENTION, ni IMPORTANCE

SANS PRÉTENTION, ni IMPORTANCE

E


Etrange

 Étrange.

 

 

Il s’est passé des choses étranges cette nuit.

 

Comme cette lune se prenant pour le soleil,

 

Accrochée aux branches,

 

Au beau milieu de la forêt.

 

Dessinant de ses rayons

 

Des formes bizarres faites d’ombre et de lumière

 

Parmi lesquelles se devinait un visage de femme.

 

Son sourire, celui d’un ange

 

Partout sur les arbres reflétait.

 

Parfaite et subtile illusion.

 

 

Il s’est passé des choses étranges cette nuit.

 

Comme dans un rêve, là où s’égare toute réalité.

 

Où se rencontre l’impossible,

 

Où se mêlent nos souvenirs,

 

Ceux du passé et du futur

 

Que l’on construit avec un peu d’imagination

 

Trouvée dans le tiroir des folies et passions.

 

Tout ce qui semblait inaccessible

 

Soudain dans un grand fou-rire

 

Deviens plus vrai que nature.

 

 

Il s’est passé des choses étranges cette nuit.

 

Dans une brasserie, près de la gare, à Rouen.

 

Une rencontre philosophique

 

Comme un signe du destin,

 

Entre deux êtres singuliers.

 

Ils devisaient, écrivaient, en sirotant un verre.

 

Refaire le monde à leur image, haut en couleur.

 

L’art et la manière de la critique,

 

L’analyse de l’être humain

 

Nous offrant leur vérité.

 

 

Il s’est passé des choses étranges cette nuit.

 

Tant de choses, qu’elles occupent toute une vie.

 

Et tous autant que nous sommes

 

Pouvons dire merci,

 

Un grand merci à l’amour.

 

Il nourrit notre cœur de joie et d’espérance.

 

Nous éduque dans le pardon et l’indulgence.

 

Si plus rien ne nous étonne,

 

Au jour d’aujourd’hui

 

soyons toujours confiant en l’amour.

 

 

 

 


28/01/2022
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Envie d'ailleurs.

 Envie d’ailleurs !

Quand les jours sont gris,
Du matin jusqu’au soir,
Morose est la vie,
Presque plus d’espoir.
Avoir envie d’ailleurs,
De romantisme exotique,
Vivre des jours meilleurs,
Sous le soleil des tropiques.

Coule la vie, cool, cool
Coule la vie, cool, cool 

Danser la rumba à cuba,
Siroter un rhum en Martinique,
Porter le chapeau à Panama,
Bercé par le reggae de Jamaïque.
Quand les jours sont gris,
Du matin jusqu’au soir,
Morose est la vie,
Presque plus d’espoir.


Coule la vie, cool, cool 
Coule la vie, cool, cool…

Avoir envie d’ailleurs,
Dégager le pire,
Garder le meilleur,
Dans un éclat de rire…
Faire l’amour dans un hamac
Entre deux cocotiers,
Gagner au black jack
Et finir rentier…

Coule la vie, cool, cool 
Coule la vie, cool, cool…

 

 


08/01/2021
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Etre vieux de nos jours.

Être vieux de nos jours.

Laissons –les vivre,
Où laissons les mourir ?
Mais laissons-les en paix !

Plus je m'approche de leur âge,
Et plus j’ai peur de vieillir encore.
Quand je les croise dans leur ehpad,
Dans leur résidence d’âge d’or
Dans leur chambre d’hôpital
Je voudrais m’arrêter là, pas au-delà…
On décide pour eux, en bien ou en mal,
Faites pas ci, faites pas ça…
À cause de leur perte d’autonomie,
Quand le physique ne peut plus suivre,
Ils ne sont plus que des choses en vie,
Pourtant, le cerveau, lui veut vivre.
Le pire sont celles et ceux 
Qui n’ont plus tout à fait leur tête.
Qu’on infantilise malgré eux
D’une façon bien « gentillette »
Ne manque plus que les bons points 
Ou alors une belle image… 
Peut-on en vouloir au personnel de soins ?
Dans ce bien triste paysage…
Voir ou entendre un « vieux » pleurer
Après une vie pleine de tout-venant
Qu’il aura vécu et endurer,
Femme de ménage ou ancien combattant…
Aujourd’hui! enfin depuis une année,
C’est la pandémie qui tue tout ce qui bouge,
Elle s’attaque d’avantage à nos aînés.
Alors on les « parque » on les marque au fer rouge…
Sans visite, dans la solitude de leurs souvenirs,
De vieilles photos jaunies,
Avec parfois l’envie de mourir
Quand respirer n’est plus une vie,
Loin des leurs loin du cœur,
Des angoisses délirantes comme survie
Plus de repères, plus bonheur…

Laissons –les vivre,
Où laissons les mourir ?
Mais laissons-les en paix !

Et décider de leur avenir…

En toute dignité.

 

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21/11/2020
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être ange...

Être ange…

Envie, d’envies étranges,
D’être ange,
En vie un jour, une vie
Un jour une nuit…
D’être ange
Étrange envie.

Dans nos regards miroir,
Quand chacun peut se voir 
En l’autre sans égard…
Revivent nos souvenirs
De joies de pleurs, et de pires…
En éclats d’un long soupir.
Ne pleure pas ! La peine…
L’amour se cherche une reine.
Tu seras éternellement mienne.

Envie, d’envies étranges,
D’être ange,
En vie un jour, une vie
Un jour une nuit…
D’être ange
Étrange envie.

Dans mes envols frivoles
Se croise des idées folles
Mes pulsions, soudain s’affolent…
Notre paradis, c’est l’enfer,
Feux brûlants de nos chairs,
Glaciers à la transparence de verre…
Aux mots ridés par le temps
Pour chanter nos attouchements,
Sur un air des plus délirant.

Envie, d’envies étranges,
D’être ange,
En vie un jour, une vie
Un jour une nuit…
D’être ange
Étrange envie.

Être ton ange,
Sans que cela ne dérange
Les sommets de l’archange…
Gardien de tes secrets,
Apaisant et discret
Loin de tous regrets…
Prisonnier de ton amour…
Quand défait de tes atours
Je succombe comme au premier jour…

Envie, d’envies étranges,
D’être ange,
En vie un jour, une vie
Un jour une nuit…
D’être ange
Étrange envie.

Être ton ange,
Gardien de tes secrets, 
Prisonnier de ton amour…

Être ton ange,
Gardien de tes secrets, 
Prisonnier de ton amour…

Être ton ange,
Gardien de tes secrets, 
Prisonnier de ton amour…


23/08/2020
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Entre l'aurore et le crépuscule .

 Entre l’aurore et le crépuscule.

Je ne t’ai jamais oublié, tu sais,
Toi ma blanche colombe, enfant !
Nous avons été, puis quand régnât la paix,
Dans mon âme de vingt-ans,
Une seule saison comptait.
Tu étais mes uniques printemps.

Garde moi une petite place,
Dans ton cœur.
Apprends-moi à vivre de nouveau,
Apprends-moi à aimer, dire, je t’aime.
Apprends-moi à pleurer, 
D’avoir des sentiments.

Je t’aime trop, pour te prétendre.
Je te souhaite que du bonheur.
Puis ton cœur n’est plus à prendre.
N’ayant pas su apprécier tes valeurs,
Un peu volage et salamandre,
Seul ! Je me suis perdu, dans mes erreurs.

Garde moi une petite place,
Dans ton cœur.
Apprends-moi à vivre de nouveau,
Apprends-moi à aimer, dire, je t’aime.
Apprends-moi à pleurer, 
D’avoir des sentiments.

Ne dis pas non trop vite, 
Nous ne savons rien de l’avenir.
Et entre nous, l’amour existe !
Cessons enfin, de lui mentir.
Si je peux te paraître par trop altruiste !
C’est par soucis de ne pas te nuire.

Garde moi une petite place,
Dans ton cœur,
Apprends-moi l’amour.
Apprends-moi la sagesse.
Apprends-moi de prendre le temps,
Le temps de vivre ton amour…

Je ne t’ai jamais oublié, tu sais,
C’est la vie qui m'a prise dans ses bras,
Avec elle, j’ai flirté et pêché par excès.
Toi mon aurore que je ne méritais pas,
Puisses-tu devenir, en cette fin d’odyssée ?
Mon somptueux crépuscule de baccarat …

 


25/11/2018
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Elle s'appelait Automne.

Elle s’appelait Automne.

Automne comme tu es belle 
Dans tes habits de couleurs chaudes,
Nous avons remisé les ombrelles.
Puis tu nous invites à la baguenaude…

Sous ton soleil encore vif et ardent
Tu es très attirante de par tes charmes,
Nous faisant de toi, tes parfaits amants,
Oublié les amours d’été et les larmes…

Automne ! Si parfois tu nous frisonnes
Moi ! J’en retire une telle jouissance,
Quand dans ton lit, je m’abandonne
Pour en retirer toute la quintessence…

Quand soudain par un triste matin,
Tu deviens froide, blanche et brumeuse,
Dissimulant le soleil d’un voile chagrin.
Des arbres ! Tu deviens la déshabilleuse…

Tu te joues de l’été qui pourtant perdure,
Je te vois l’abandonné, alors en douleur !
Pour un nouvel amant connu pour sa froidure,
Mais au regard si pur et ensorceleur.

J’allume la cheminée, à la douce chaleur,
Tout comme mon cœur fou tant aimé,
Offre-moi ton corps sublime de pâleur,
Devant cette magnifique flambée…

 

 

 P1120012.JPG

 


27/10/2018
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En trois D, à vitesse grand V!

En trois D ! À vitesse grand V…

Je me souviens d’un jour. 
Avoir regardé passer le temps,
Porté par la force des vents
Dans ses allers-retours.

Tu étais assise à mes côtés.
Sur ce tout petit nuage blanc,
À regarder ce passé défilant,
Parfois en des images oubliées.

La première était mon école.
Les suivantes se confondaient.
En même temps que mon cœur battait,
Tout en dansant la farandole…

Dans ma tête, ce n’était qu’un brouhaha.
Avec des pleurs et des rires.
Du meilleur comme du pire,
En jaillissaient mes peines et mes joies…

Tu souriais dans ta robe de mariée.
Le blanc t’allait à merveille.
Malgré le gris sombre du ciel,
C’était le vingt du mois de janvier.

J’étais l’acteur d’un péplum.
Toute cette multitude d’images 
Que le temps traînait dans son sillage,
N’était qu’un étrange capharnaüm.

Sur celle-là ! Nous étions fous d’Amour.
Sur une autre, dans notre grand jardin
Notre fils courait après un blanc lapin.
Notre vie était-là ! Jour après jour…

 

Aux fêtes de noëls sublimes
Se succédaient les anniversaires.
Neige, et stations balnéaires…
Sans oublier nos moments intimes.

Ça allait de plus en plus vite, trop vite,
Mes yeux se noyaient de larmes.
Je perdais pied, corps et âme.
Je ne pouvais plus, je ne voulais plus voir la suite…

La suite, ni la fin, pourtant sans aucun doute
J’étais vivant dans ce tas de ferraille.
Alors que se profilaient mes funérailles.
Puisque je venais de croiser la mort sur la route…

Etait-ce un rêve ou un cauchemar ?
Un rêve, je crois tant cet instant insolite,
Demeure en moi, une présence idyllique,
Qu’il m’est plaisant à demeure, de revoir.

Si j’avais pu enregistrer cette vision !
Tout mon vécu dans cette bande dessinée,
Je peux vous en parler, sans vous le montrer.
La mort avait posé ses conditions.

 

Tu es toujours assise à côté de moi, sur ce petit nuage blanc.



La mort venant vers vous subitement comme ici racontée, est différente de celle que l’on va chercher… Les apparitions ne se ressemblent pas, les sensations se contredisent, mais ça, je vous en parlerai peut-être un jour…



20/07/2018
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Elle s'appelait Désir

Elle s’appelait Désir

 

 

 

Se meurt une âme.
Sous les grands arbres,
Celle d’une femme,
Après bien des palabres…

De ses lettres d’amour,
Nouées de ruban parme,
Un parfum glamour,
Embaume les charmes…

Souvenirs en partage,
Pour quelques héritiers,
Tournant la page,
D’un passé tourmenté…

Loin d’être une grande dame,
Ses faveurs à corps donnés,
Pour le plus grand dam,
De ces femmes délaissées…

Appellent aux pleurs des uns,
Contre le dédain des unes,
Pas un véritable chagrin,
Mais une réelle rancune…

 

 

DSC_0076.JPG

 

 je n'ai pas trouvé le nom de l'auteur de cette peinture que j'aime beaucoup.

 

 

 


11/07/2018
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"Entre-saisons"

« Entre-saisons »

 

 

Jonquilles pieds dans la neige,

Quand flirtent hiver et printemps,

Tournez, tournez manège,

Pour le bal de ses vingt-ans…

Douce musique en florilège,

Accueille ses prétendants,

Arrivant en un curieux cortège,

De conquérants célibattants…

Tombe la neige sans bruit,

Dans l’attente de l’hirondelle,

Qui viendra faire son nid,

Au cœur de la citadelle,

Brisant le rythme de l'ennui,

Eclairé d’un bout de chandelle,

Au cœur de ces longues nuits…

Passées parfois avec une bordelle…

Chante petit rossignol d’avril,

Au sortir de ce froid hivernal,

Réchauffe les cœurs fébriles,

En leur offrant l’amour virginal,

Et toutes candeurs puériles,

Pour un avenir peu banal,

Loin de tout univers hostile,

L’amour pour moindre mal…

 

 


19/03/2018
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E

Elle vient comme une prière.

Évidence... Quand tu deviens réalité

Ecrire un dessin, dessiner un poème...

Et si mon plus bel amour...

Encore et toujours.

Evasion pour la paix... ou le parfait insociable

Echange


29/08/2017
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