SANS PRÉTENTION, ni IMPORTANCE

SANS PRÉTENTION, ni IMPORTANCE

T


Tombe la pluie.

Tombe la pluie.


Il pleut dans mon âme
En peine
Sur le quai des odyssées,
Se noient mes pensées
Sans haine,
S’éteignent les flammes.

Quand se dresse sur l’horizon
Blafard,
Le spectre des amours morts,
Drapés de regrets et de remords
Épars,
En épilogue à de futiles liaisons.

Le temps a fait son œuvre
Inachevée,
Façonnée dans le rêve et l’illusion,
Loin des vérités toutes en confusions.
Réalité
De souvenirs en grandes manœuvres.

Il pleut dans mon âme enfin
En paix,
Tu as toujours été mes racines,
Tout autant mon ancre marine.
À tout jamais,

Apaisant mes peines en toute fin.

 

Il pleut dans mon âme en automne

C’est la vie,

Des gouttes en larmes de joie

De te voir là... encore près de moi

Dans ma vie.

Il pleut… c’est mon automne.


 

 

 


05/06/2021
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Toi! L'encre de sa vie.

Toi ! L’encre de sa vie.

 

Toi la source vive du poète,
L'élan de ses sensations,
Pour un seul de tes mots,
De tes gestes, d'un regard,
Il te crie, il t'écrit.
La grandeur de son amour...

 

Eau claire des sources
Brise douce des vents,
Écume de toutes mers,
Au large des courses
Dressée face au levant,
Se perdent les rivières...

 

Dans son ciel à nuages,
Son cœur de cerf-volant
Vole tes sourires gracieux,
Quand se dessine ton visage.
Entre soleil et tourments.
Des étoiles pleins les yeux..

 

Ton prénom serti de diamants
Orne son carnet de voyage.
Tu es son soleil, tu es sa pluie,
Fertilisants tous ses sentiments
Dans lesquels, ton sourire se grave,
Entre deux images de la vie.


22/01/2019
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Tant qu'il y en aura...

Tant qu’il y en aura …


J'aime quand les fleurs poussent à l'envers, 
La tige érigée vers le ciel, 
Les pétales lui couvrant les yeux, 
J’aime la femme tête en l'air, 
Et son évocation naturellement sensuelle, 
Un charme séducteur des plus précieux...

Je me balade dans leurs cœurs,
Entre nuits et fontaines,
J’exhale leurs âmes d’odeur,
Parfumée de tendres je t’aime

Ces doux mots si communs,
Pour elles, rien que pour elles,
Fleurs et femmes, mon seul dessein
D’amour et de dentelle

Tintant tel le cristal quand ils parlent…
Je me souviens en avoir posé là, sur le papier

Aussitôt certains se sont mis à danser,
D’autres en chœur ont chanté,
Une véritable farandole symphonique.
Un show chorégraphique stimulant.
Ces mots parfois aux accents graves,
Ou tout à fait singulier au naturel,
Chacun à leur place, prêt pour clamer,
Cet amour libertin prêt à jaillir,
D’un cœur et d’un corps, encore en vie.

 

 


02/04/2018
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Te souviens-tu de nous hier, avant l’amour ?

Te souviens-tu de nous hier, avant l’amour ?

J’ai bien trop souvent rêvé pour m’en souvenir.
Toi ? Pas prête pour t’adonner au plaisir,
Puis avec ton amie ! Vous vouliez voyager…
Je pense t’avoir très longtemps imaginé…
Nos chemins se sont croisés, grâce au destin.
Je n’étais pour toi, qu’un passager clandestin,
Sans nom ni billet, pour accéder à ton cœur,
À ton sens, je manifestais bien trop d’ardeur,
Afin de parvenir à mes fins, croyais-tu !
Voyant en moi qu’un piètre chasseur de vertu…
En réalité, je sentais naître en moi,
Un pressentiment que je ne connaissais pas.
Puis ton amie d’enfance avait un épris,
Heureux est-il pour moi ! Qu’il fût un bon ami,
S’étant juré de nous faire se rencontrer,
En tout bien tout honneur, avait-il précisé.
Tu étais comme un soleil de février,
Se levant sur une neige immaculée.
Cette beauté à la fraîcheur de tes vingt-ans
T’enveloppait comme un voile de printemps,
Au doux parfum des premières fleurs sauvages.
Combien de temps, encore vais-je rester sage ? 
Je me sentais prisonnier dans ce doux présent,
Désirant en faire mon avenir, maintenant…
Pour toi ce rêve de sainte Catherine,
S’envolait comme ces voyages en Chine,
Rome l’Italie, Grèce Athènes… Terminé ! !
Tes projets d’avenir, s’envolaient en fumée.
Le regard de tes si jolis yeux noisette,
Étincelait tel le feu des allumettes.
Je me sentais devenir plus grand avec toi,
Avec la fierté de te savoir à mon bras.
Alors j’ai lié mon amour à ton petit cœur,
Avec des mots sucrés au miel, de mille fleurs.
Avant toi, j’avais aimé enfin, je pense !
Pour me détacher en toute indifférence…
Je vivais « la vie », en attendant la tienne,
En des errances quelque peu Bohémiennes.
Mon âme ! Seule n’avait point de cœur sans toi,
Mon cœur mettait mon âme dans tous ses états…

Puis un jour, tu m’as choisi pour être à toi...
Ça restera le plus bel été de ma vie…

 

Joël Delaunay le 20 janvier 2015

 

 

HIAUDE-CONFIDENTE.JPG

 

Portrait sur papier l'arche, aquarelle 30x40.

 


20/01/2018
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T

Tu es femme, et bien plus encore...

Trois heures du mat. Insomnie d’amour…

Texte à deux balles...

Tour du propriètaire

Tu peux encore y croire.

Tous les jours!!! Une nuit.....

Toi et moi...

 


29/08/2017
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