PLUMES CROISÉES.
Les mots indécis.
Plumes croisées Anneh Cerola & +c. JoDe
Les mots indécis
Suite de "Il te suffisait"
Il te suffisait de refuser
Pour ne laisser place à aucune lumière
J'aurais freiné l'envie
De la découverte ou de l'ennui
Pour éviter maintenant
Ce silence lourd et pesant
Un choix bien délicat,
Comment résister à la tentation,
Aujourd'hui je demeure indécis
T'écrire ou me taire à tout jamais
J'en souffre tout autant
Mots déposés
Malgré l'indécision
Ton esprit en confusion
Mènent la danse en conversation
Pour le plaisir de se retrouver
Quel est le sens de mes mots,
Dans ton cœur qui me sourit ?
Si j'ajoute le point sur le i,
Du verbe aimer à l'infini,
Pourrais-tu m'écrire encore ?
Sentiments poétiques
Qui se déclinent en différents mots
Des nuages bucoliques
Pour des amours inconsistants
Comme les fleurs qui s'épanouissent
Et disparaissent en coup de vent
L'amour n'est point une fleur,
Qui se butine puis se fane,
Il ne connait pas l'éphémère,
Et se cultive avec une grande douceur,
Dans le cœur des femmes,
À l'abri des vents de mer et de terre...
Vers ces rivages
Où le double ferait naufrage
Les voiliers brillent sous le soleil ardent
Glissant sur la surface de l'océan
Les bannières et les voiles s'enflamment
Les traces inabordables sur le sable s'impriment
Pas d'écueils, ni de récifs,
Auront raison de nous,
Surfons sur les vagues et remous,
Les mots dits, le sont à vie,
Sans jamais pouvoir être détruit,
le sens des mots est expressif...
Que les paroles prennent la liberté
Qu'elles s'envolent, nagent ou plongent
Dans les airs ou les mers profondes
Elles seront toujours ce lien intangible
Entre deux âmes, deux cœurs romantiques
Oui... Les mots respirent et vivent dans le monde invisible
A mon étoile.
À mon étoile
Plumes croisées Anneh Cerola & +c. JoDe
Suite de "Une journée sans toi"
Vivre par habitude,
Ce train-train quotidien,
Guettant l'horizon,
À en perdre la raison.
Lassé de cette lassitude
Habitée de trop d'ordinaire
Qui s'amplifie d'attitude en altitude
Pourra-t-on jamais s'en défaire ?
Je m'imagine crucifié et martyr,
À chaque lever et coucher du soleil.
De ces longues journées qui s'étirent
Et de ces sombres nuits sans pareil.
Engoncé dans les profondeurs
À perdre haleine, sans battement de cœur
Mon souffle s'essouffle de langueur.
Dans l'attente de la providence lueur
Je m'en remets à mon étoile,
Elle seule pouvant ouvrir le ciel
Avec ses anges, n'ayant pas d'égal
Que ton retour providentiel…
Dans quel état.
Suite de "Dans quel état"
Plumes croisées Anneh Cerola & +c. JoDe
Dans quel état sera la mer
Dans quelle situation sera la prairie
L'arbre restera-t-il fier
Sur ses racines englouties
Quand Eole se déchaîne,
Autant en emporte les vents...
S'entend au loin le chant des sirènes.
Puisse-t-il nous rester assez de temps...
Si les dieux restent cléments
Que les astres veillent encore sur la terre
Survivront espérons-le, quelques éléments
Pour effacer dans nos bouches le goût de fer
Amertume, pour n'avoir pas osé,
Dans un monde où tout va si vite,
Te parler du verbe aimé, puis le conjuguer,
Attendons de voir si encore, il nous habite...
Ô terre qui expire ses derniers vers.
Tu cherches encore le sentier
Qui te mène vers nos pères ?
Là où les sources se sont embrassées
Quand regrets et péchés
Pleuvent en châtiments,
Pourquoi ne pas se raccrocher,
À tous bons sentiments ?
La terre longuement abreuvée
D'abondantes larmes
Écrit sur son âme de papier
Les derniers aveux parme .
14/11/2018
Diamant de sentiments.
Suite de "Absente et présente"
Plumes croisées Anneh Cerola & +c. JoDe
Diamant de sentiments
Tu es toi, belle et brillante
Aux sentiments secrets.
Parfois, je voudrais être lui
Quand tes paroles s'envolent...
Reflets chatoyants
Mille couleurs aux reflets d'argent
Pierre sertie au cœur
Propage ses rayons aux douces lueurs.
Tu es l'arc-en-ciel du bonheur
Une voie lactée à toi seule.
Le diamant des sentiments,
Que le ciel abrite tes joies d'amour.
Sur l'immensité de la voûte céleste
Tes mots en peintures rupestres
Impriment sur les murs de mon cœur
Les courbes et volutes d'ineffables senteurs
J'ai choisi de te plaire et t'aimer
À la façon de Platon, ô respect...
À vous deux. J'en appelle au vocabulaire
Pour parfaire cette relation...
Laisse-moi goûter
Chaque mot de tes secondes.
Me laisser effeuiller
Par tes paroles vagabondes
Je t'aime un peu beaucoup passionnément.
Dans l'alcôve de tes tourments,
Angoissé, je suis quand de jeunes bellâtres
De toi, s'approchent trop, ma belle.
Je cueille avec émotion,
Les pétales de tes aveux
Au délicieux goût de bonbon
Acidulés, mais si savoureux
19/11/2018
Il se croyait fort.
Suite de:
Il se croyait beau
Il se croyait fort
Il est tombé
À moitié mort….
Par Anneh Cerola
Il se croyait fort De Anneh Cerola et Joël Delaunay
Pour n'avoir pas su se courber,
Il a fini par se coucher...
Qui pouvait le croire si fragile,
Ce colosse aux pieds d'argile ?
Dans la folie de son ego
Il flottait au-dessus des eaux
Sans communiquer
Dans ses chimères, il errait.
Hier fringant et dominant
Sans aucune humilité
Aujourd'hui plus que mourant,
A-t-on envie de pardonner ?
Prends garde à ta nature
Vois si ce n'est pas le reflet
Que tu détournes facilement
En mettant la poutre dans l’œil du voisin
Se connaître, en s'ignorant,
Se voiler la face, une vie durant,
La logique aurait été de fuir,
Se cacher des yeux de tous pour mourir...
Dans le tombeau intemporel
Tu pourras toujours lever les yeux au ciel
Le silence te répondra
Te disant, tu pensais maîtriser, et pourtant...
L'apprentissage de la vie n'a pas de fin,
Essayer de prendre le meilleur chemin,
Accepter les reproches, humblement
Ne pas cacher ses vrais sentiments...
Le choix, toujours, est donné
Bien mesurer le poids de ses actes
C'est ainsi que grandit la sagesse
Dans ce monde où règne la détresse.
Trop de raison ou de sagesse.
Serait un manque de savoir vivre,
Quand arrive l'heure de la vieillesse.
On parle en leurs noms, et c'est tout !
De tout ou de rien
L'homme ne décide pas
De l'issue de son destin,
Celui qu'il pense prendre en main...
Nous arrivons au monde,
En toute inégalité fatale
Et cela ! Jusqu'au terminal,
Qui échappera à cette banalité ?
14/12/2018
Battements d'ailes.
PLUMES CROISEES.
Battements d'ailes.
Plumes croisées Anneh Cerola & +c. JoDe
Suite de "Disparu à l'aurore"
Parce que le papillon s'est posé sur ma main
Que la poudre est restée sur mes doigts
Ce matin à lui, je pense encore
Bien qu'il ait disparu à l'aurore
Je le cherche dans les rayons d'or.
Une agréable sensation s'empare de toi,
En espérant ce soir déjà.
Mais la vie est si courte pour lui,
Qu'il partage sans compter ses envies,
Alors il papillonne comme on dit...
Il savoure chaque seconde
Sachant qu'il n'a qu'une vie.
Secoué de trop d'envies
Il bat ses ailes désespérément.
Chaque battement est un message,
Pour ton cœur encore trop sage,
Donne-lui la chance de s'ouvrir pleinement,
Aux amours d'un amant aimant...
Laissons le papillon ouvrir ses ailes.
Déposer ses sentiments sur la pensée de la belle
Déployer et montrer ses beaux atours
Qui sait ce qu'il adviendra de sa cour
Puis le papillon s'exécuta avec élégance.
La belle succomba sans résistance.
Le soleil se leva pareil à chaque jour
Dans l'indifférence des chagrins d'amour.
03/12/2018
Les mots indécis.
Plumes croisées Anneh Cerola & +c. JoDe
Les mots indécis
Suite de, "Il te suffisait"
Il te suffisait de refuser
Pour ne laisser place à aucune lumière
J'aurais freiné l'envie
De la découverte ou de l'ennui
Pour éviter maintenant
Ce silence lourd et pesant.
Un choix bien délicat,
Comment résister à la tentation,
Aujourd'hui, je demeure indécis,
T'écrire ou me taire à tout jamais
J'en souffre tout autant.
Mots déposés
Malgré l'indécision
Ton esprit en confusion
Mènent la danse en conversation
Pour le plaisir de se retrouver.
Quel est le sens de mes mots,
Dans ton cœur qui me sourit ?
Si j'ajoute le point sur le i,
Du verbe aimer à l'infini,
Pourrais-tu m'écrire encore ?
Sentiments poétiques
Qui se déclinent en différents mots.
Des nuages bucoliques
Pour des amours inconsistants
Comme les fleurs qui s'épanouissent
Et disparaissent en coup de vent.
L'amour n'est point une fleur,
Qui se butine puis se fane,
Il ne connaît pas l'éphémère,
Et se cultive avec une grande douceur,
Dans le cœur des femmes,
À l'abri des vents de terre et de mer...
Vers ces rivages
Où le double ferait naufrage
Les voiliers brillent sous le soleil ardent
Glissant sur la surface de l'océan
Les bannières et les voiles s'enflamment.
Les traces inabordables sur le sable s'impriment.
Pas d'écueils, ni de récifs
Auront raison de nous,
Surfons sur les vagues et remous.
Les mots dits, le sont à vie,
Sans jamais pouvoir être détruit,
Le sens des mots est expressif...
Que les paroles prennent la liberté
Qu'elles s'envolent, nagent ou plongent
Dans les airs ou les mers profondes
Elles seront toujours ce lien intangible
Entre deux âmes, deux cœurs romantiques
Oui... Les mots respirent et vivent dans le monde.