SANS PRÉTENTION, ni IMPORTANCE

SANS PRÉTENTION, ni IMPORTANCE

N


Ne pas jouer avec le feu.

Ne pas jouer avec le feu.

 

Cet amour que l’on respire comme l’air,
Des montagnes et des volcans apprivoisés,
Que l’on gravit jusqu’au cratère,
À s’en étourdir de ne plus respirer.

L’amour, c’est comme le vent,
Porteur de mots que l’on sème,
Chaque jour si différents,
Selon nos joies ou nos peines.

L’amour, qui s’écoule en toute limpidité,
D’une source au cœur des sentiments,
Que rien ne semble pouvoir altérer,
Onde claire sans cascades ni torrents.

L’amour, aux richesses d’une noble terre
Celle de nos ancêtres, que l’on chérit,
Que l’on redécouvre, et que l’on vénère
Que l’on cultive, pour toute une vie.

Mais attention! Aimer, c’est se brûler un peu,
Les yeux éblouis par tant de beauté.
Puis le cœur, lentement consumé.
Pour mourir, de larmes en cendre, à petit feu…


09/03/2021
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Noël deux mille vingt.

Noël deux mille vingt.

Quand la magie de Noël ne s’exerce plus,
Sur l’être humain totalement désemparé,
Quand le cœur n’y est plus, pour fêter
Alors qu’il croyait avoir tout connu, 
Du meilleur comme du pire
Il pleure dans son cœur. 
Des larmes de vampire.
S’efface son bonheur.

Alors que cela a toujours été pour certains,
de ne pas avoir de quoi festoyer n’y s’émerveiller
Devant tant de présents au pied d’un sapin,
Noël, n'étant qu’un jour sur un calendrier.

En cette année deux mille vingt, la féerie s’endort
Un virus est passé par là, avec perte et fracas.
Venant sans scrupule briser le petit confort
Que chacun conservait jusqu'à trépas…
Enfin, le croyait-il, car l’épidémie !
La covid n’en finit pas de tuer.
Emportant l’amour d’une vie,
Épouvantable pied de nez.

Des fêtes gâchées pour beaucoup de privilégiés
Des fêtes vécues dans le ronron habituel
Pour d’autres plus nombreux encore cette année,
C’était pourtant écrit en grand dans le ciel…

 Qu’un jour !

 

Quand tout serait remis en question sur le simple fait d’une épidémie meurtrière, les vacances de printemps, d’été, d’automne et d’hiver, les ponts, les fêtes traditionnelles, les réunions de famille, autant de libertés en résidences surveillées, les sorties en boîte de nuit, au resto, au théâtre, au gymnase, au stade, au cirque, au musée, en voyage organisé, autant d’activités considérées comme des dangers contre la société. Les offices religieux, mariages, baptême inhumations, en éditions limitées, et réservées aux abonnés. Le travail lui aussi perturbé, ainsi que le rythme scolaire et universitaire bégayant leurs cours. Quand la vie, devient un grand bal masqué en dehors du couvre-feu, pour se préserver soi-même et les autres également, l’on pourrait croire en un nivellement de la société, il serait alors possible d’envisager, si sortie il y a de cette crise, que tout le monde aura compris les bien fait d’une vie moins tapageuse, par rapport à tous ceux que la pandémie n’aura privée de rien, puisqu’ils n’avaient rien, ni travail ou très peu, pas de vacances si ce n’est que le chômage, pas de resto ou alors ceux du cœur. Mais il n’en sera rien ! Les pauvres le seront toujours plus, et en plus grand nombre, à la liste des décès dus au covid qui ne cessent de s’allonger, il nous faudra ajouter tous les suicides de commerçants artisans restaurateurs, intermittents de toutes corporations confondues totalement exsangues et à bout de vie, car l’économie à l'agonie aura raison des petites entreprises, et de tous les indépendants. Malgré tout ! Il n’en sera rien, car quand on regarde la situation puis que l’on constate qu’elle choque, tout en devenant incompréhensible pour tous les irréductibles de la vie sans interdit ni contrainte, étant révoltés de ne pas skier, là et quand ils le veulent, puis fêter sans retenue la fin de l’année en réunion gargantuesque dans le meilleur resto du coin, comme à l’époque où l’on considérait qu’une fête réussie se retrouvait dans l’intensité d’une migraine, ou le taux de cholestérol les lendemains de ces fêtes religieuses, familiales, ou commerciales… Non rien ne changera, car l’homme est fait comme cela, oublier puis recommencer, avec cette naïve pensée de croire en la fin de ce drame, sans voir la prochaine tragédie, qui déjà se profile plus terrible encore et plus meurtrière… 

Ainsi va la vie, et les valeurs que l’on veut bien lui donner.

 

 


26/12/2020
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Noces d'émeraude.

Noces d’émeraude…

 

Les ans sont les marqueurs du temps,
Et n’ont d’important, à nos yeux,
Que l’intérêt qu’on leur prétend…

Ce moment précis aura une couleur,
Émeraude ! Vert-jaune ou bleu-vert,
Pour jalonner ce chemin du bonheur.

Du Brésil, d’Inde ou du Pakistan,

Pour ce parcours, d’union et d’amour
Ce Béryl couronne vos quarante ans.

 

Avec aussi cet immense plaisir partagé,

De réunir famille, amis, et absents,

En cette soirée, avec une seule pensée.

 

Que votre bonheur, soit toujours présent,

Dans votre façon d’être et votre sourire,

Profitez encore de ces merveilleux instants.

 

 

(Petit poème écrit à l'attention d'un couple d'amis, qui fêtait 

ses quarante ans de mariage auxquels nous étions conviés)


30/10/2017
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Nuit et matin.

Nuit et matin.

 

Quand la nuit,
Je m’endors,
Je m’enrêve, 
Pour éviter l’ennui…
Je poétise mots
En bouquets 
De pensées,
À demi-mot…
La femme encore,
Et toujours,
Soif d’amour,
Agite mon corps.
Mon âme,
Y habite,
Palpite,
Et s’enflamme.
La nuit,
Porte conseil,
Qui au réveil,
S’enfuit…
Repartir de zéro,
Chaque matin
Mutin,
Sombre héros.
Maux de tête,
Nuit agitée,
Vite un cachet,
Pirouette.
Bonjour tristesse,
Thé ou café,
Sucré salé,
Délicatesse…
Habillage !
Prise de tête,
Des chaussettes,
Aux gants…
Une journée nouvelle,
De labeur,
Petit beurre,
Demi-sel…
Fleur de peau,
Pot de fleurs,
Bestseller,
Manque de pot…
Enfin dehors,
Caresse du vent,
Soleil levant,
Sensation du corps…
Mon âme respire,
Le coq chante,
Le doute me hante,
Le train s’étire…
Le chien aboie,
Poussière du chemin 
Fumée du train,
Le loup dans les bois…
Marche ou rêve,
Je vais au hasard,
Jamais je ne m’égare,
C’est la relève…
Je pointe,
Les bruits courent,
J’en suis sourd,
Je m’esquinte…
Bientôt la pause,
Pain fromage pinard,
La une des canards,
Mon crâne explose…
Je m’enfièvre,
De maux orphelins
Psycho-malins,
Tremblent mes lèvres.

 

IMG_1302.JPG

 

 

 

 

 


10/10/2017
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Vivre de toi...

Vivre de toi.

 

Quand les eaux troubles de ma rivière de vie,
Se jette à corps perdu en des mers agitées,
Alors je surfe sur les vagues de mes délires,
Emporté par des tourbillons d’un vent de folie,
Pensant pouvoir une vie entière naviguer,
Sans trouver le moindre havre de paix à élire.

Pour ne vivre que de toi, que de toi, que de toi…


21/09/2017
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N

Née pour aimer...

Nuit parisienne.

Ne plus être...

Nuits d'amour... Comme hier.

 


29/08/2017
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