O
On peut rêver
On peut rêver.
Tu es belle, si belle !
Que j’aurais aimé que
La vie te ressemble.
Tes yeux pour l’amour,
Ta bouche pour la douceur,
Tes mains pour la tendresse,
Ton corps dans sa nudité,
Pour de longs voyages,
Sans frontière, sans guerre
Dans un éternel printemps
Sans aucun fruit défendu,
Avec un peu d’eau fraîche
Et des mots aux éclats de lune
Que j’aurai inventé,
Entre deux rayons de soleil,
Les nuits sans sommeil,
Aux rêves éveillés.
Joël Delaunay
Over dose.
Over dose.
Il pleut des fleurs
Pousse l’amour,
Champs du bonheur
Cœurs de troubadours…
Brouillard du soir,
Matin de brume.
Des feux s’allument
Aux lueurs bizarres.
Nuit étrange,
Cigarettes mal roulées,
Alcool frelaté.
Figures d’anges.
Comme des hallucinations
D’amour désordonné.
Collective participation
De corps abandonnés.
Éléphants roses,
Gardiens de ce paradis,
Genre maison close,
Au goût interdit…
Musique à fond,
En trompe silence,
D’un mur du son
En turbulence…
Comment en revenir,
De cet Eldorado ?
Pour vivre ce délire,
Métro, boulot, dodo !!!
Avec un vieux croquis ressorti pour illustrer cette fiction.
On se revoit demain.
On se revoit demain…
Dans les lueurs de la nuit,
L’ombre d'un soupir,
Se révèle à moi. Nostalgie
D’un de tes sourires
Quand chantait le vent
À l'aube naissante.
Passait alors le temps,
À la moue grimaçante,
Quand tu devais partir,
Sans certitude du demain,
Et du jour à voir mourir,
Comme un triste vilain.
Écoute comme il pleut,
En nos cœurs indociles,
Une peur toute bleue,
Se glisse fragile,
Entre toi et moi
Dans le lit de notre passion,
Je préfère mourir de toi,
Que vivre la séparation…