SANS PRÉTENTION, ni IMPORTANCE

SANS PRÉTENTION, ni IMPORTANCE

P


petits poème autour de la pomme (haïku, je crois?)

Un bel automne,

De la pomme au cidre

Un régal en vers.

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Belle d’automne,

Quand nature frisonne

Tombe la pomme.

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Sont-ce les pommes,

Qui colorent l’automne

De tons flamboyants ?

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Quoi se devine

Dans ces légères bulles

Sinon la pomme…

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Cidre pétillant,

Boisson désaltérante,

Que la pomme soit !

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De pluie en soleil,

De Normandie ou d’ailleurs

Vive la pomme !

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Belle et ronde,

Aux jolies couleurs variées,

Bonne à croquer

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D’amour ou d’api,

Sucrée ou acidulée

Fruit recommandé !

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Arrosée de pluie

Caressée par le soleil,

Voici la pomme !

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Le fruit défendu

Du péché originel,

Pourtant si aimé.

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Ronde et charnue,

A la chair tant désirée,

Belle à croquer.

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Une pomme par jour,

Eloigne médecin

De nos alentours.

 

 


17/09/2023
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Pour toi l'ami.

 

 

Dans le noir profond du caveau

La senteur des roses

T’accompagnera bien au-delà

Des derniers sanglots

Spirituelle métamorphose

Du passage de vie à trépas.


10/02/2022
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Puzzle de la vie.

 

 

L’amour est un puzzle
D’images que l’on colle.
Cela commence par ses vingt ans.
Photos jaunies par le temps,
Qui passe et s’écrit
D’hier à aujourd’hui.
Pas pressé de le terminer
Pour enfin le contempler
Ce sera pour bien plus tard
Quand s’estompe l’espoir.
L’amour est un puzzle
D’images que l’on colle.
Des fiançailles comme à l’ancienne,
Elle lui promettait d’être sienne.
Alors devant l’autel, ils se sont jurés,
Pour la vie entière ! Amour et fidélité
L’amour est un puzzle
D’images que l’on colle.
Quand vint l’enfant du désir
Le bonheur des premiers sourires
Les comblant d’une grande joie,
Dans un méli-mélo de tracas.
Car difficile de tracer une vie
Pour le bien-être d’un tout petit,
c'est non sans fierté dans leurs yeux
Qu'ils le virent grandir heureux.

L’amour est un puzzle
D’images que l’on colle.

Quand arriva l’âge de la retraite

Ce fut avec des rêves plein la tête,

Mais leur plus beau des présents

Aura été, d’être grands-parents

L’amour est un puzzle
D’images que l’on colle.

Dorénavant pour combler les vides
Alors que leurs visages se rident
Ils restent tous deux ensembles.
Ça prend forme, ça leur ressemble.
De souvenirs en souvenirs,
Se dessinent leur bon et leur pire.
Ensemble, ils termineront leur puzzle
Avec toutes ces images que l’on colle.
L’amour est un puzzle
D’images que l’on colle.

 


10/02/2022
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Pour la fête des mères ,mais pas que!

Fête des mères, mais pas que…

 

Le cœur d’une mère, est une fleur qui jamais se fane, diffusant dans notre univers un parfum d’amour et de tendresse éternels…

 

Tout l’or du monde se trouve dans le cœur d’une mère, et l’amour aussi.

 

Je ne me souviens plus d’avoir dit «  je t’aime maman », et pourtant, je lui ai dit à maintes reprise, cela faisait partie de notre quotidien.

 

 

Faut-il une journée bien spécifique pour honorer sa mère ? Je pense que chaque jour qui passe doit-être une fête des mères. Et non un jour de mai trop éphémère et commercial.

 

 

 

 

 

 

 


04/06/2021
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Poèsie! ô mon amour.

 Poésie ! ô mon amour.


Je n’avais qu’une envie, vous dire, je t’aime,
Mais à quel prix, pour vaincre ma pudeur.
Toutes mes tentatives se montraient vaines,
Quand les mots et les paroles se meurent,
Avant d’avoir pu exprimer le moindre sentiment.
Pourtant ! Je pensais que rien ne pouvait me retenir
Tant la tentation était grande au demeurant,
Malgré tout, je me diluais dans ce futur à venir…

Alors me vint une folle idée, qu’était la poésie,
Laissant libre court aux élans de mon âme,
En de capiteux inventaires de douce mélancolie.
Vous sembliez succomber à leurs charmes,
À ma grande surprise vous  étiez attentive
À mes extravagances que, je pensais sans attrait
En vers en prose, ou en rimes furtives.
Vos sourires, vos rires, vos pleurs m’encourageaient.

Je noircissais des pages de cahier avec des mots
Qui dans vos yeux comme des étoiles brillaient
De mille feux, sous mes « je t’aime » à demi-mot.
Je me prenais au sérieux et d’avantage m’enhardissait.
Brûlant les étapes passives et parfois ennuyeuses,
Je n’avais plus de temps à perdre à mon âge,
Vous n’y étiez pas insensible, mais très curieuse,
En dévoilant languissamment l’intimité de votre corsage.

Je sentais l’amour s’emparer de moi, de mon destin,
Sans savoir, sans connaître la valeur de vos sentiments,
Mais auprès de vous, je désirais suivre ce même chemin.
Qu’il était bon le nez au vent d’être libre pensant,
Quand ici-bas, pour un oui pour un non tout explose,
Pour des futilités ou des intérêts me laissant de glace
Seul avec vous, je voulais enfin connaître autre chose,
Comme percer les arcanes de la passion avec votre audace…


05/01/2021
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Pour toi, ma mère.

 

 Pour toi, ma mère.

Écris-moi de-la-bas.
Ou bien téléphone moi,
Si personne n’en revient
Y sont-ils vraiment bien ?
Quelques photos alors !
De cet envers du décor.
Pour moi, ici, c’est le vide,
À la triste saveur insipide.
Donne-moi de tes nouvelles,
De par les arcs-en-ciel,
Que leurs tendres couleurs
Apaisent mon cœur.
Que tes mots de tendresse
Dissipe un peu ma tristesse.
Étonne-moi encore et toujours,
De tes joyeux calembours,
Qui me faisaient tant rire,
À ne pas t’en voir vieillir.
Quand les pluies du ciel
En moi doucement révèlent
Les larmes de mon enfance
Sur le pourquoi de tes errances ?
Je préfère alors fermer les yeux,
Et ne voir que nos jours heureux,
Ne gardant en moi que les souvenirs
Ne cessant de fleurir et refleurir,
Pour un oui, pour un non
Le temps d’une chanson
Du temps où j'étais gamin,
À chercher le creux de ta main.
Nous n’avons rien à se reprocher
Ni à se faire pardonner,
Si parfois quelques malentendus
Venaient de manière incongrue
Encombrer notre paysage,
Tu n’en prenais pas ombrage.
Tu avais l’apparence de la sagesse
Que tu maniais avec adresse.
Puis j’ai grandi, et tu as vieilli
Jusqu’au bout de ta vie…

Écris-moi de-la-bas.
Ou bien téléphone moi…

 

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18/11/2019
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Panne de plumard!

 Bonjour à toutes et à tous,
Me voilà de retour sur mon blog, un retour bien tardif sur ce lieu d’échanges et de partages que j’affectionne tout particulièrement, car je me sens bien avec vous, alors pourquoi vous décevoir par cette longue absence incompréhensible ? Cela mériterait des explications, à conditions de les connaître réellement ? Ce qui n’est peut-être pas mon cas, mais j’ai mon idée. De ce fait, j’ai négligé vos blogs pour celles et ceux qui en possèdent un, sur lesquels je me rendais régulièrement afin de goûter au plaisir de vous lire…
Je souhaite pour moi égoïstement, que mon comportement actuel serait les conséquences d’un traitement médical à base de morphine, que je prends depuis mars 2019 pour calmer mes douleurs, qui aurait changé radicalement mon attitude, entrainant un désintérêt brutal de tous ce que j’aimais, comme la peinture, l’écriture, les échanges sur les réseaux sociaux, la famille, enfin disons la vie en générale, à vouloir parfois en finir avec elle…
Comme les douleurs persistent, ce traitement n’a plus raison d’être, il me faut revenir à un traitement moins agressif le plus rapidement possible, ce traitement qui devait en principe me remettre en selle, semble au contraire me désarçonner totalement, tant sur le plan physique mais surtout psychologique, je ne suis plus moi mais un autre…
Je signe mon retour par un texte un peu bizarre…


Bien à vous avec toute mon amitié.

 

 

Panne de plumard.

J’arrive trop tard.
Parti le tortillard…
Sans autre départ, 
Quelle foutue gare ! 
Seul dans le noir 
Je ne peux me voir…
Je cherche hagard.
Le guichet pour nulle part
Là où j’emmenais mon cafard…
Personne dans ce foutoir ! 
Encore une histoire, 
À mettre en mémoire…
Je ne fais que me décevoir,
Sans victoire ni gloire,
Tout juste un faire-valoir…
Toujours dans les couloirs,
À l’abri des regards,
Pour une vie bien dérisoire…
Ne reste que l’abattoir,
Sans passer par le purgatoire,
Voilà mon destin notoire,
Dans cette vie provisoire…

J'arrive toujours trop tard,

S'en va le tortillard,

Attendre un autre départ,

Quelle foutue gare...

Un jour sera le corbillard...

Au revoir !

 

 

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29/07/2019
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La passante.

Passante de la rue.

 

À ses pas, je l'ai reconnu,
Sans voir ses jambes,
Juste ce bruit sur le pavé,
De son allure saccadée..

Ni voir son visage,
Dissimulé sous son parapluie.
Comme toujours très pressée,
Elle ne venait pas chez moi...


Dans mon petit appartement,
Là où elle vécut un moment,
Avant d'être rappelé par la liberté.
Jamais elle ne lève les yeux...


Chaque jour, même heure,
Je la regarde passer avec le temps.
Je la vois revenir sans avenir.
Je la vois, je ne vois qu'elle...


Combien d'eau coulée sous le pont ?
De lumières éteintes puis allumées ?
D'une rive à l'autre de mes nuits,
Quand la pendule ne compte plus...

Pendant que derrière ma fenêtre
Je guettais son passage salvateur.
Mais plus rien ne lui ressemblait,
La rue vivait sans respirer...

Jusqu'au jour, dans la nuit,
Du matin au soir, sans voir le jour,
Les rideaux demeurant tirés,
Sur la table, j'ai laissé un mot...


Impossible de vivre sans lumière,
Celle-ci s'est éteinte.
Le temps s'est arrêté.
Je reviendrai avec elle...


Je reviendrais avec lui.
Si la vie devenait claire
Au sens propre et figuré,
Dans mon regard aveuglé...

 

Plus le temps passe,
Moins on oublie
Parfois les souvenirs
Changent de vie...


13/01/2019
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Pêle- mêle...

 Pêle-mêle…


Bouche en cœur, cœur d’amour,
Amour fou, fou de toi,
J’ai reçu hier tous tes baisers,
Dont l’un en forme de cœur,
Rouge comme la rose sanguine,
Il est reparti vers toi,
Je lui ai donné une lettre,
Qu’il te remettra, à toi seul,
« Lis la blanc », « lis la parme »,
De douceur en peau de charme,
Ce sont les mots de l’amour.


Écrire ton prénom sur des sables mouvants, 
Écrire mon amour tout aussi émouvant, 
Lis, lis, avant que ne les emporte le vent,
Puis que se meurent mes sentiments...

Fou de toi, fou d’amour…

Je suis comme un poisson d’argent,
Entre désirs intenses, et châtiments, 
Pris au piège de tes silences d’or,
En de troublants corps à corps.

Amour fou, fou de toi…

Dans cette onde si claire, source vive
De tes douces poésies naissantes,
Naïve inspiration que tes sens avivent,
J’aime m’attarder sur tes rives apaisantes.

Fou de toi, fou d’amour…

Tu ressembles intimement à l’automne,
Dans ce décor qui déjà frissonne,
Ton temps se vit de réalité et de rêves,
Que seule la vérité impose une trêve…

Amour fou, fou de toi…

Bouche en cœur, cœur d’amour,
Amour fou, fou de toi…
Je te veux en cœur et en chair,
D’eau et de sang, de raison et de colère,
Fuir au loin, aux pays de la folie,
Sur un trois mats drapé de voilure,
Une cabine d’or et d’acajou,
Abritera notre passion à vivre à l’éternelle,
Ne plus voir la terre, que mer et ciel,
S’enivrer de vin délicieux, et de mets fins,
Fuir avec toi, au loin des démons et lois…


Joël Delaunay, écrit un jour de tramontane….Dans la région de Perpignan. 14/09/2017


14/09/2017
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P

Puits.

Pour ce jours , quelques mots.

Pas de danse.

Pas hier, peut-être demain...

Pas si facile de s'aimer...

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29/08/2017
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