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Un mal étrange.
Un mal étrange…
Quelle étrange sensation, qui parfois
S’empare de moi,
Quand mes pensées se dispersent,
Sans que je puisse m’en saisir,
Comme si, je cueillais des brassées d’air,
Dans un champ de coquelicots,
En plein milieu du désert.
Je cherche en vain mes mots,
Accrochés à la balustrade
De mes angoisses,
Quand en moi la folie parade
Avec ce regard peu loquace.
Et tous ces rêves manants
Qui ne cessent de traîner
Dans mon sommeil chancelant,
En un ciel de bohème étoilé.
Je crois rêver, je crois vivre éveillé
Et toujours ces pensées qui s’enfuient,
Et cette vie qui se complique,
De ne plus savoir quoi sert à qui ?
Sauf peut-être la pendule du tac et du tic...
C’est une brume, c’est un brouillard,
Tantôt clair de lune, tantôt clair-obscur,
Mes pas me mènent au gré du hasard
Vers un soleil à l’éclat impur.
Mon cerveau tourne en rond,
Comme un chien fou dans un chenil
Pour avoir été pressé comme un citron,
A en devenir, je me le demande, sénile ?
Cela me fait penser à une symptomatique,
Que, je ne peux ici vous dire,
Car dans ma fuite fantomatique,
Et son nom barbare, je ne sais plus l’écrire.
Certainement qu’il se fait tard,
Pour ma mémoire, souvent prise en défaut,
C’est l’automne avec ses tonnes de cafard,
Je marche sur la tête, éclate mon cerveau…
Un pauvre monde. (courrier du silence)
Si j’écris avec les mots du silence, c’est pour ne pas laisser percevoir ma haine et mon désespoir, ces mots personne ne pourra ni les lire ni les entendre, quand bien même ils expriment mes peines et mes joies, qu’ils résonnent dans mon crâne en un tel tremblement de tête, dès lors s’écroulent des pans de vie, tristes paysages où gisent au sol souvenirs sanguinolents et espoirs déchiquetés. C’est pourquoi, je me demande quel est ce besoin pour moi de prendre en charge tous les malheurs du monde ? Comme si, j’en étais responsable, puis d’entendre tous ces cris de morts, s’échappant des monuments du même nom, sur lesquels, écrit en lettres d’or se pérennisent pour l’éternité des listes et des listes interminables de noms de civils et militaires morts pour la France, ainsi que dans tous ces cimetières de soldats de pays étrangers d’y voir des noms inconnus nous ayant offert leur vie pour notre liberté, tout cela pour un devoir de mémoire et à titre d’exemple. J’’en frisonne, surtout de voir que les sacrifices des uns ne sont pas toujours évalués à leur juste valeur, par tant d’autres. Aujourd’hui combien de guerres encore ? Ici ou là sur la planète Terre, et pourquoi ? Aucune raison n’est valable et recevable pour faire la guerre, et mettre en péril la vie de trop d’innocents. J’éprouve une féroce haine contre tous ces dictateurs à l’origine de ces guerres inutiles, jusqu’à leur souhaiter une mort des plus atroce, de mes mains, si je le pouvais. Je n’ai plus guère d’espoir, de voir un jour de mon vivant, un monde meilleur, ni pour les générations à venir au-delà de l’imaginable. Le monde est perdu, excepté pour tous les nantis qui gouvernent sous l’emprise des oligarques… Nous sommes plongés dans leur loi du silence, avec pour seule communication, leurs propagandes nous dressant les uns contre les autres, avec en prime une instruction qu'ils tirent de plus en plus vers le bas, car il est plus aisé de gouverner des imbéciles que des énarques... Pauvre monde.
Un petit bonheur.
Mon petit bonheur
Quelque part m’agace.
Comme si dans mon cœur,
Il n’avait plus sa place.
Quand je vois ces horreurs,
Mon sang se glace.
J’imagine ma maison,
Les vitres brisées
Des pans de murs éventrés,
Et cela sans raison.
Au printemps prochain
Nous ne verrons pas fleurir,
Les jardins ukrainiens
La terre s’en est allé mourir.
Puis tous ces visages,
Que l’on découvre sur nos écrans
Combien leur reste-t-il de temps ?
Avant que, se tourne leur page ?
Des femmes les armes à la main,
Pour une guerre, sans merci.
Au bout ! La mort sans lendemain…
David contre Goliath, réécrit,
Des écoles désespérément vides
Des cours de récréation silencieuses
La barbarie n’a pris aucune ride.
Toujours de plus en plus odieuse.
Je pourrais me plaindre
De la vie chère,
Qui pour nous est à craindre.
Mais je ne le peux guère.
Au regard de tous ceux,
Qui n’ont ni voiture ni toit ?
Alors, la vie chère pour eux…
C’est le luxe des rois.
Le seul prix qu’ils vont payer !
Est de la plus grande importance
C’est le prix de la liberté !
À force de résilience…
Ce peuple, va-t-il disparaître
À cause de la passivité
D’une alliance qui se dépêtre,
Entre « aider » ou attaquer.
Demain, sera trop tard,
Nous devrons faire face
nous aussi, à ces barbares,
Mon sang se glace !
La diplomatie n’est plus de mise,
Elle s’invite autour de la table,
Avec des propos par trop affables
Sans considération ni emprise.
Mon sang se glace !
Puis voir l’exode des femmes
Et des enfants, dans le froid,
Comme perdus sans plus d’âme,
Les privant de tous leurs droits.
Mon sang se glace !
Aujourd’hui peuple martyr
Pour avoir osé la démocratie
Sans se soumettre à la Russie
En criant : vivre ou mourir !
Mon sang se glace.
Ukraine, de jaune et de bleu,
Reverrais-je tes beaux yeux bleus ?
Ceux des jours heureux.
J’en implore tous les dieux…
Mon petit bonheur
Quelque part m’agace.
Comme si dans mon cœur,
Il n’avait plus sa place.
Quand je vois ces horreurs,
Mon sang se glace.
Ukraine ! Je t'aime.
L’Ukraine, la belle, l’attirante.
Aujourd’hui n’est plus que la scène,
De marionnettes russes,
Portant en eux toute la haine,
D’un haineux de gugusse.
L’Ukraine, la belle, l’attirante.
Au ciel si gris oublié par la vie
Quand l’amour creuse sa tombe,
Ce bel amour ! Celui de la patrie
Sous un déluge de bombes.
L’Ukraine, la belle, l’attirante.
Dans la peur et l’effroi, tu trembles.
Des yeux se ferment à tout jamais.
Alors toutes tes forces, tu rassembles
Avec courage et beaucoup de respect.
L’Ukraine, la belle, l’attirante.
Tu ne croyais pas en la guerre !
Pourtant, ça s’appelle comme cela.
Il n'y a plus de doute ni de mystère.
La Russie a choisi sa proie…
L’Ukraine, la belle, l’attirante.
Quels sont donc tous tes crimes ?
Pour te voir ainsi martyrisée,
Par cet affreux tyran de Poutine
Qui veut à tout prix t’annexer…
L’Ukraine, la belle, l’attirante.
Quiconque en ce monde a le droit,
De t’interdire de choisir tes alliés.
Si ce n’est qu’un pays sans foi ni lois,
Qui sur toi veut régner, et te dépouiller.
L’Ukraine, la belle, l’attirante.
Tu finiras comme l’Ossétie, la Tchétchénie,
La Crimée, et bien d’autres encore
Sans que le monde, n’ait entendu tes cris,
Pour sauver ta liberté de la mort.
L’Ukraine, la belle, l’attirante.
Ton agresseur, ne connaît pas la paix,
De tout temps, il est en guerre perpétuelle.
Ses soldats ne sont que des kleenex.
Il est dans l’anti-démocratie irrationnelle.
L’Ukraine, la belle, l’attirante.
Ton envahisseur enferme et tue ses opposants.
Ses partisans ! Le sont par peur de répression.
Alors, par ces quelques mots, bien modestement
Je t’apporte mon soutien contre l’oppression.
Toi, l’Ukraine, la belle, l’attirante.
Je veux encore te voir vivre et sourire.
Que le monde, enfin, réagisse devant ce massacre
Que tes amis, n’attendent pas qu’arrive le pire
Je veux qu’ils cessent toutes sortes de simulacres.
UKRAINE ! JE T’AIME.
Un jour, une nuit.
Un jour, une nuit.
J’aime la vie la nuit.
Et je me demande si ?
Elle n’est pas plus claire,
Sous les réverbères…
La lumière de tes yeux,
Illumine les cieux.
Là où les étoiles rient,
Se perd alors l’ennui…
De rêves en souvenirs
Se dessine notre avenir.
Aux rides creusées
Par ce temps passé…
Les hiers se meurent
Avec des rires et des pleurs.
Quand se lève le jour
avec la peur du désamour…
Ô combien de fois ?
J’ai compté sur mes doigts,
Les mois, peut-être années ?
Me restant pour t’aimer…
J’aime la vie la nuit.
Aux lèvres sans bruit,
Quand on se murmure
Des mots qui rassurent…
Puis avec toi m’enfuir
Pour ne jamais mourir,
Dans une nuit éternelle
Et son bel arc-en-ciel…
Avec toi m’enfuir
Ne jamais mourir
S’enfuir, s’enfuir
Et ne jamais mourir…
Et la lune si belle dans le noir
Dans l’intimité de son boudoir,
Se fait discrète et complice
De notre inquiétante éclipse…
Avec toi m’enfuir
Ne jamais mourir
S’enfuir, s’enfuir
Et ne jamais mourir…
Une araignée au plafond.
Une araignée au plafond.
J’allais m’endormir.
Quand je l’ai vu…
Là-haut dans l’angle
Du mur et du plafond…
Mais que fait-elle ?
Dans son immobilité sordide…
Elle me fixe, je le ressens trop.
Son regard pèse sur moi…
J’allais m’endormir.
Quand je l’ai vu…
Un an chasse l'autre.
Un an chasse l'autre.
Un an semble long.
Pourtant, c'est si court.
Son temps est limité.
Entre deux horizons,
De l'amitié à l'amour
Les limites sont tracées.
Quand passent les jours
Apportant leurs surprises
De la vie, à la mort...
Ne retenir que l'amour
À vivre à notre guise,
Sans regrets ni remords.
Pour nous, plus prêts de la fin,
Plus de questions à se poser
Quand se voile le soleil,
Que brille l'étoile du destin
Nous ne pourrons plus rien changer.
Aimons-nous sans pareil !
Un an chasse l'autre sous le gui.
Et je t'aime toujours autant.
Sur ce chemin semé de doutes,
Au travers des choix de la vie,
Ainsi, passe l'éternel printemps.
De notre union, qui nous envoûte…
Un jour ou l'autre...
Un jour ou l'autre ...
Le coeur du monde
Saigne abondamment
Tous les océans à la ronde,
Inondent de rouge et de sang.
Ne pleure pas toutes les misères,
Nous sommes en partie responsables.
Chacun de nous sur terre
Porte son fardeau coupable.
Nos prières ne sont plus entendues,
Chaque Dieu parle en son nom
Trop de religions,trop de malentendus
À qui accorder ou demander le pardon ?
Donne moi le sourire et la joie,
Profitons de ces ultimes instants,
Ton coeur et ton corps ,encore une fois,,
Offre les moi,comme dernier sacrément...