SANS PRÉTENTION, ni IMPORTANCE

SANS PRÉTENTION, ni IMPORTANCE

Rendez-vous

Si on parlait poésie??? Si on écoutait du Jazz ???

 

 

Bonsoir les ami(e)s,

 

Une petite intrusion courte et rapide dans votre chez-vous pour vous signaler ma

 

présence le vendredi 3 février à l'inter@de brasserie d'Isneauville à côté de 

 

l'intermarché de 10 h 30 à 15 h 30 puis de 19 h 30 à 23 h 00 pendant la soirée jazz

 

(penser a réserver au 02 35 60 74 87 )

 

pour vous dédicacer mes Livres...

 

"Regard & Poésie" "Dans le jardin de mon cœur" et "Au clair de ma plume"

 

venez nombreux, on y mange super bien, les soirées concert toujours d'un très 

 

bon niveau.... Et ce n'est pas cher...

 

Je vous y attends...

 

Bien cordialement...

 

Joël

 

 

 

 


25/01/2017
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Encore un matin...Acte 1.

IMG_5831.JPG

 

"La jeune fille au balcon", expérience de Schiele sur toile à fond doré, que j'ai reproduit ici sur papier 300gr. 40x30 à l'encre de chine. et en modifiant un temps soit peu, la partie gauche du dessin, qui à l'origine semble être un buisson lointain, pourrait très bien s'appeler différemment... comme "présence maléfique".... Par exemple.

 

 

Encore un matin…Acte 1

 

Il y a des matins si différents, se regardant et se cherchant, ne trouvant qu’un visage sans teint, reflet d’une glace sans tain, effet secondaire d’une nuit éphémère. Ironie tu sors ! Nul besoin de tes sarcasmes, il est sérieux  ne parlant qu’à  vous émoi. Rêve d’un jour cauchemar de ses nuits, rêves toujours, cauchemars en folie… Le jour se lève il est toujours et  encore au chablis… Elle part, juste un au revoir. Il n’a d’yeux  !! Que pour sa rivière de diamant, ondulant entre des seins animés de bons sentiments. Chairs meurtries tout autant que les cœurs, dans la peur de l’oubli,  l’amour à ses leurres, l’amour a ses fourberies d’escarpins, l’amour n’a « pu » d’heure, n’a pas de montre, il se montre à tout heure… Ou se cache faisant taire la rumeur, (Et les trente ans  les séparant)…Les musiciens se sont tus, symphonie inachevée d’une  musique de chambre, accouchée d’une souris. Déclinaison des sentiments, entre la pluie et le beau temps, qui est le soleil, qui est le matin gris,  ils sont l’arc en ciel, c’est un moindre mal et c’est joli. Elle  termine son maquillage, on ne peut que s’émerveiller à la vue de ses formes gainées dans ce leggins noir satiné, et c’est joli… Rien par-dessus c’est tentation… Elle  ne dit rien du silence de ses pensées, alors il lit dans ses yeux si clairs, une déception, celle de devoir partir ? Ou bien celle, de devoir revenir ? Il se donne, elle le prend, puis ils s’abandonnent, ils se pardonnent, l’art et la manière n’y est certainement pas, ils s’en contentent, ou font semblant, affaire personnelle, chacun pour soi, comme les bas qui font  sensation dans leur  crissement sur sa peau doré. Si la vie n’est pas la mer à boire, elle nous offre tant d’amers déboires, l’ivresse s’en fait ressentir, au goût et au relent aigre du fiel des matins d’après fête. Les illusions se cultivent comme des fruits de la passion, à l’abri des intempéries de ces réveils matinaux, après des nuits aux accents d’hiver fait de froid et de chaud. Aux souvenirs secoués des mémoires poussiéreuses, par des mots et des maux en pagaille, tressaillant d’un esprit défaillant, se mêle alors un présent plus farfelue encore, dans un royaume  aux âmes bien nées, bien ou malveillantes, croisant les mirages de la réalité, étalés au grand jour comme des panneaux solaire, feignant les ignorer afin de mieux vivre son imaginaire… Comme ce prêtre défroqué, au sexe exhibé, mal-être devant cette prostituée... Fille de joie ? Qui, dissimulant ses peines derrière ces apparats de belle de nuit, parfois grotesque le jour, comme un semblant de ne pas avoir l’heur à la vie, pour lui comme pour elle. Elle  est si belle en ce matin d’hiver, comme la neige maculée, vierge de toute    pollution humaine, que l’on ose la toucher, enfin il l’espère. Son sourire de « mélancolit » en dit long sur ses désirs et plaisirs, demeurant au stade de ses envies inassouvies, chaque jour remises au lendemain…La porte se referme, elle s’en va, et il reste là, le jour  aussi, la bouteille est vide, sa tête est pleine et lui fait mal rien de plus banal, des pages blanches sont noires, comme certaines idées, là où grouillent les cafards… Sur le chevalet un nu prend forme, et quelles formes !!! Machinalement il rebouche ses tubes de couleur, nettoie ses pinceaux, tout en fixant le vide, comme pour y trouver un semblant d’assurance, et le bien-fondé de son existence…Pour se noyer de nouveau dans un flot de questions, a l’éternel silence au niveau des réponses, le plongeant alors en immersion apnéique dans la mer des   

 Incertitudes aux abysses terrifiantes. Ce vouloir de tout comprendre lui semblant des plus logique, comme le fait de savoir comment fonctionne son ordinateur, pourquoi a-t-il été inventé et conçu, puisque brisant l’anonymat ? Pourquoi l’utiliser alors ? Comprendre la nature, et ses cycles, pourquoi cette rouge érection en plein « ragnagnas » ? Pourquoi avoir inventé la guerre ? Si ce n’est pour signer des traités de paix ensuite, après avoir atteint le nombre de morts prévus en des accords préalables !!! Pour louer les signataires de cette paix ? Les mêmes l’ayant déclaré ! Pourquoi rouler à droite dans certains pays, et à gauche dans d’autres ? Alors qu’il est si difficile de se comprendre en parlant la même langue, pourquoi en avoir créé plusieurs ? Comme les peaux et les types, si disparates et différents engendrant conflits et discordes. Pourquoi le muguet revient-il inlassablement tous les ans au premier mai ? Fêter un travail de plus en plus rare…« Chercher à comprendre, c’est commencer à désobéir » lui a-t ‘on apprit au service militaire, alors qu’il se croyait en pays civilisé, puisqu’en France ! Et non dans un pays glauque enfoncé jusqu’aux yeux, à hauteur de voile, dans l’obscurantisme. Il a cru en dieu, et y croit encore un peu, mais dieu lui !!! À-t’ il crut en lui ? Pour le laisser dans l’ombre de la lumière, ne lui donnant que le second rôle dans le film de sa propre vie, qu’il joue depuis des années et des années, à guichets fermés, afin que personne ne puisse entrer assister à ce bien triste spectacle… Égaré dans ce brouillard de confusion aux questions sans réponse, comme des ombres insaisissables au plus profond d’une forêt mystique, il en a alors perdu la boussole, préférant naviguer à vue au gré de ses propres inspirations intuitives, loin de la pollution intellectuelle issue de lecture à la provenance douteuse. Et il en est convaincu, un comble !!! Ayant cette étrange sensation d’être parti de rien, pour arriver nulle part, mais avec cette ô combien précieuse satisfaction de ne devoir rien à personne, puisque seul décideur de ce trajet, chaotique certes, aux chemins encombrés d’aléas et des arcanes de la vie, combat desquels il en sorti toujours vainqueur, et ce ; le satisfaisant pleinement. Il est tard dans l’après-midi, il a oublié de déjeuner, juste quelques verres avec des amis au bar du même nom, elle va rentrer du travail, comme d’habitude, tout en sachant très bien, plus il s’enfonce dans son propre hiver à lui, l’éloignant d’avantage de son printemps et de toutes les facultés l’accompagnant, un soir, elle ne rentrera plus….

 


Malaga le 21 janvier 2016. Écrit comme cela, un jour de matin gris à Malaga, et oui, ça arrive !!! Peut-être aussi pour accompagner « la jeune fille au balcon d’après Egon Schiele » souvenir de Vienne, une encre de chine réalisée à Quincampoix, et terminée ici à Malaga… Qui je pense se ressemble.

 

 


06/04/2021
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Cela devait arriver. Acte 2.

 

Cela devait arriver…Acte 2.

 

Elle va devoir sonner elle a oublié ses clés, il ne sera pas surpris à demi endormi, dans une semi-alcoolémie ;  il fait un semblant de propre autour de lui, un peu de ménage, retape le lit, là où parfois agonisent ses envies, ou théâtre de ses élans fougueux. Puis prépare des filets de  poisson (quel poisson ?? D’avril peut-être ?), au riz pilaf citronné, et à la basilique, « elle aime ça », ouvre une bouteille de chablis, goûte voir si le vin est bon, il est bon, alors il « re-goûte…. ».

Pour patienter il ébauche quelques dessins fruits de sa passion et de son imagination, qu’il peindra plus tard, puis se met à son clavier d’ordi, déballer ses pensées, et son envie de lui écrire, de l’aimer par le biais de ses mots, en prenant  bien soin de ceux-ci, de leur fragilité, car en « vers » ils sont, enfin le pensait-il … Du cristal sinon rien ? Destinés à des proses tout de roses vêtues, qu’il ne craint d’appeler poésie, plus humblement : textes serait bien vu…

Il n’a  vu les secondes danser sur le fil des minutes, atteignant des heures et des heures, pour former le temps, celui qui passe, qui se lasse, puis s’enlace à la vie, mariage forcé, mariage blanc, un « temps» soit peu ! Soit trop !!! Un temps fait de liberté, de travaux forcés, fait d’amour de désamour, de muses qui s’amusent qu’il abuse…Un temps pour tout, un autre pour rien, un qui courre, puis s’endort, un temps pour elle, un temps pour lui… Intemporel, un temps pourri, un temps de chien…Car les chiennes n’en ont pas... Un temps d’arrêt  comme les chiens du même nom… Car les chiennes n’en ont pas non plus… Un temps pour  douter, pour croire, un temps part ciel, celui de l’hiver blanc, de l’automne pourpre, de l’été bleu, et du printemps à la couleur de l’amour, mais toujours un temps qui n’est jamais celui que l’on a tant…Ou attend… Que l’on soit dans « l’étang » que l’on en ait «  cure », d’en avoir « marre », lui !!! Le « temps ! T’accule » aux pieds des murs de la vérité, où se lamentent des pleurs en larmes…

Ses mots pour elle, glissent sur l’écran de son ordi en une folle farandole… Il lui dit ceci :

 

« Quel bien être de me sentir près de vous,

Peut-on écrire l’amour sans aimer ?

Peut-on faire l’amour sans aimer ?

Peut-on peindre l’amour sans vous ?

Un mot de vous devient poème,

Une caresse de vous, infiniment intime

Pour une jouissance des plus sublimes,

Donnons raison à nos je t’aime… »

 

Pourquoi est-elle devenue sa muse ? Il en cherche encore les  raisons du comment, un soir de vernissage, si ses souvenirs sont exacts ? Il l’a raccompagna chez elle sans avances, se séparant plutôt rapidement comme ça !!! Devant sa porte,  non sans  avoir échangé leurs numéros de téléphone….Il ou elle, a rappelé quelques jours plus tard, et depuis, cela fait trois ans qu’ils ne se quittent plus. La muse est-elle un ange ? Sans âge et sans sexe,  l’ingénue parfaite ? Ou bien est-elle démon, avec tout ce que cela comporte de dangers ? Quoiqu’il en soit, « Ange ou démon ! » La femme est avant tout amour… Pour eux il ne pouvait en être autrement.

Le temps ne cesse de s’écouler, la bouteille de se vider, le poisson de refroidir, la sonnette de ne pas retentir… Il pense et pense encore, a ces trois ans, comme c’est long, comme c’est court, que n’a-t’ il pas fait, ou fait ! Pour lui déplaire ? Il lui avait promis une vie de rêve au-delà des frontières du réel, pour finalement ne lui offrir que « métro, boulot, dodo. » comme rêve de vie.
Il a mal à la tête, rien de plus normal, ça cogne et ça cogne, à l’intérieur, comme des paquets de mer, venant frapper la grève d’en bas. Il se sert, non pas la main, car il s’est déjà vu ce matin, mais un verre, pour « panser ses maux », et la faire venir comme on dit…
Il retourne à son clavier :

«Chez tant, d’amants aux cheveux blancs,
Désireux faire revivre une passion enfouie,
Se contrarient parfois, désir et envie,
Alors de vos profonds soupires, bienveillants,
Feignant à merveille le plaisir parfait
Procurer à votre cœur et votre corps,
Par cet orgasme, dont je vous honore
Mais se faisant parfois trop discret… »

Le jour se lève sur la terre, comme le chantait si bien Esther Galil cette chanteuse de « blues » blanche de peau, dans des années si lointaines pour sa mémoire… Qu’il s’en excuse auprès d’elle, ne voulant pas faire croire qu’elle est « vieille », mais non ! C’est lui qui n’a plus la notion du temps (Encore lui… (Je parle du temps), il n’a pas dormi, passant une partie de la nuit, assis sur le bord du lit, à fixer ce mur blanc, où seul un nu provocateur, donne un peu de vie au cœur de la nuit. La sonnette n’a pas sonné, le téléphone s’est tu, ses yeux n’ont pas pleuré, car si les larmes proviennent du cœur ou de l’âme, alors pas de danger qu’il lui en vienne une seule, ceux-ci sont secs comme des raisins de Corinthe, brûlés par le soleil puis les vents de tous bords, et les sels de mer de tous les continents, par trop d’ironie, de dérision, d’insouciance, et d’inconscience, de fatalité, d’amour bon marché, de Marlboro et d’alcool frelaté…
Il se fait réchauffer le poisson et se sert un Chablis… Sa déception aigre-douce lui passe par-dessus. Il pense qu’elle reviendra, et que « cela devait arriver… »
Elle aime trop son côté « Léotard », non pas François, le beau, le bien propre sur lui, le gendre idéal, au parti-pris, (les parties aussi, certainement) aux allures de l’éternel jeune premier, à qui elle ne peut rien reprocher… Mais à Philipe, l’écorché vif, le déjanté, avec des yeux aux valises bien prononcées lui dévorant le visage, lui, l’acteur chanteur poète, celui qui chantait si bien la vie et la mort, ou la parlait peu importe c’est bien dit, si bien écrit, et si bien fait, de plus par cette voix rocailleuse rauque et guttural, il nous faisait apparaître des images de 36, comme au temps des documentaires, quand la France semblait aller si mal, puisque qu’ aujourd’hui elle se porte à merveille, éclairant de son soleil, chacun de nos réveils… Avec des politiques, nous faisant don de vessies, en guise de lanternes. Alors lui ! Philippe pendant ce temps « Hé oui encore et toujours ce temps» prenait le sien, afin de nous conter les nuits puis les jours, chantant à contretemps des réalités mise en évidence en contre-jour, exposant son aura envers et contre tous à la vindicte des chambres (politiques) diverses, exceptée celle à coucher… Elle aimait donc chez lui, ce côté bohème lui donnant l’air de rêver, dans l’éternel sommeil de ses envies… Tout cela à contre-courant de ses  idées propres… Elle lui disait que cela donnait une Evolution (Avec un grand « R » comme dans révolution, et non résolution…) et un sens profond à sa poésie… Oui, elle disait cela, avant !!! Quand elle était là, ou las…

Il se met alors du Léotard trop fort pour les voisins comme bien souvent, il faisait souvent cela pour se remonter le moral… Tu parles !!! En regardant l’écran en veille lui faisant des appels, il tapote :

« Pourquoi être parti ? Sans un mot d’au revoir…
Sans même avoir fait un peu de ménage,
Laissant comme témoins de votre corps peu sage
Ici, une culotte, là ! Des bas... À terre, votre peignoir,
Des photos de vous, de moi, de nous ! Nus en ébats…
Des lettres d’amour, des souvenirs offerts,
Le rouge de vos lèvres, sur bien des verres,
Et sur les murs dessinés, vos baisers au vif éclat…

Que va devenir ce nu du chevalet ? Tentation de le terminer, pour lui ! Son corps n’ayant  point de secret, il le dessinerait les yeux fermés, dans ses moindres détails, puis le peindre aux couleurs et au glabre de l’œuf, ne lui poserait aucun souci… Ou alors le laisser en son état, tel qu’il est, comme un livre ouvert non terminé… Posé là, comme ça, pour s’en aller répondre au téléphone, ou acheter des cigarettes….
Elle reviendra, pour qu’il termine cette nudité… Elle reviendra, il en est certain !!! Sinon il aurait écouté Jacques Brel, avec « ne me quitte pas »…

 

 

Fin janvier 2016… (Ne manquez pas la suite, il devrait y en avoir une…)
 

 

 

 


06/04/2021
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A la vie, à l'amour... Acte 3.

 troisième volet d'une saga entre un pseudo artiste et sa muse...

 

 

A la vie, a l’amour…

« Un deux trois, je vais au bois… Quatre cinq six, cueillir des saucisses, Il pleut il pleut bergère rentre tes blancs moutons… Ohé !! Ohé !!! Ohé !!! Mate…… »
« Dring…dring…dring… »
Il arrête là son répertoire, rythmant son pinceau sur son aquarelle, cherchant d’où provient cette sonnerie, de la télé ? Où passe un navet, non !!! De son ordi ?? Ben non… pourquoi l’ordi ??? Du minuteur ? Il n’a rien mis à cuire…
« Matelot, rentre tes blancs moutons … »
« Dring…dring…dring… »
Ça « re-sonne, », ça résonne, ça l’étonne, dans sa tête ça bourdonne, il n’attend personne, il fait silence, entend du bruit sur le palier, le chablis n’est pas en cause, machinalement, nonchalamment il va ouvrir : elle est là, devant lui droite comme un i, un sourire presque enfantin lui donne un visage si sage, qu’on lui donnerait une image, pour bonne conduite. Elle a changé de leggings, et de maquillage… il ne semble guère surpris, lui tend les bras, elle se jette contre lui, murmurant dans un soupir « pardonne-moi » !!! Combien de temps sont-ils restés là, comme cela sans un mot ??? Sur le palier, avant que l’ouverture de la porte de l’ascenseur ne vienne les déranger par un « oh pardon !!! Vraiment désolé, bonsoir… » Il l’attire dans l’appartement,
-« Viens dîner petit-cœur, tu sembles avoir faim, j’ai mis deux couverts, comme tous les jours quand bien même, si depuis six mois un seul me sert…. »
-« Je vais prendre une douche j’en ai pour deux minutes… qu’y-at -il au dîner ? »
-« Filet de poisson au riz pilaf »
« whouaaa !!! J’adore, tu me sers un verre ? J’arrive !! »….
Et la vie reprend son cours, ainsi va l’amour loin de toutes questions, qui de toute manière n’auraient jamais trouvé ici de réponses, ou alors, certainement pas les bonnes…Entre son départ pour le boulot un certain matin, et son retour ce soir : six mois ce sont passés, et alors !!! Il est minuit, pas de docteur, pas de crime, c’est une heure comme une autre avec la fatigue de la journée en plus, et des cernes sous les yeux, on entend le café couler, leurs regards se cherchent au travers du trouble de la fumée de leurs cigarettes, la pendule ronronne, ce qui lui amène cette réflexion
« Où est la chatte ? Je ne l’ai pas encore vue ? »
Car la petite chatte s’appelle « tic-tac », et lui de répondre, « je ne sais pas !!! Elle est partie derrière toi, j’en ai parlé au boulanger du coin de la rue, il ne l’a pas revue non plus, tu sais c’est une coureuse !!!… » Leurs sourires deviennent de plus en plus grands et complices, jusqu’à en éclater de rire simultanément, les voilà parti en un fou rire communicatif interminable…Elle voudrait savoir des « choses », mais n’ose les lui demander, par peur de paraître trop curieuse, ou de brusquer son indolente torpeur, à l’étrange passivité, alors elle lui parle au naturel :

« Tu sais, j’ai tous lu de tes derniers écrits, vraiment bien ficelés, tantôt poétique aux rimes saignantes ou croquantes, tantôt ce petit côté roman inédit chez toi, mais ce que j’aime par-dessus tout reste encore tes écrits en prose, je dirai populaire, parvenant à faire sourire la misère quand pleure le bonheur, ne réussissant toujours pas à faire cette évidente distinction entre le bien et le mal, prêchant le faux pour savoir le vrai, tu varies tes genres comme pour nous tromper sur ta véritable personnalité, ton identité demeure particulièrement mystérieuse. J’aime beaucoup « Bayle cabaret y cante », j’ai hâte de découvrir comment cela va se poursuivre, mais tu n’as pas terminé la suite de… »

Lui coupant la parole, il se lança dans des excuses à peines voilées.

« Si je ne variais pas mon écriture, ce serait trop auto biographique, et ce n’est pas mon style. Puis tu sais ce n’est pas évident de se consacrer à sa passion qu’est l’écriture, dans la solitude de l’ennui de toutes ses nuits, dans l’oubli de ses propres envies, dans l’ivresse des manques, quand la plume sèche les feuillets, et que la muse s’amuse, puis comme je n’ai pas trouvé d’encrier pour y plonger ma plume, me procurant autant d’inspiration et de sensation que lorsque je trempais ma plume dans le ventre de ta vie, véritable puits « des sens » de l’amour, alors j’ai « sauté » du coq à l’âne, « de petits essais en grandes nouvelles », d’aquarelle en encre de chine… Tiens, j’ai même lu un bouquin, formidable pour un lecteur de ma trempe, non ? Puis je me suis penché bien sommairement sur la vie d’un peintre, je crois que tu connais : Picasso ? Eh bien, je cherche à comprendre comment il en est arrivé là, un tel bouleversement dans la peinture à ce point c’est phénoménal, terminé !!! La peinture de grand-papa, allé ! Au tas, au rancard, les Ingre, Renoir, Cézanne, et autre consorts, retournez à vos études… Alors Picasso ! Un génie de la peinture ou de la finance ? Si on admire la perfection des différents tableaux intitulés, « les baigneuses » des grands peintres que je viens de te citer, ça a de la gueule, puis quand tu regardes les demoiselles d’Avignon de Picasso, « c’est un vrai bordel », si l’on peut dire… Malgré tout, on s’y fait, puisque le beau monde de la terre entière admire Picasso, je vais en faire de même, puis n’empêche qu’il a dû en prendre du pognon avec ses « croûtes », certainement plus que Braque ou Renoir ??? C’est pour cela, je me demande, « génie de la peinture ou de la finance » ?, Il fallait révolutionner la peinture !!! Et bien lui !!! Il a su le faire, c’est ça le talent… On ne peut quand même pas continuer à rouler dans des 202 Peugeot, il faut évoluer…. »
-Elle « C’est quoi ce livre que tu as lu ? »

-Lui, « bon, tu te fous de Picasso et ce que je t’en dis !!!… »
- Elle, « non, non pas du tout, mais cela risque d’être un long débat… »
-Lui « Heu … Ah oui le livre!!! C’est un bouquin qu’un ami m’a fortement conseillé, en plus écrit par un philosophe un comble, mais finalement, je ne regrette cette lecture, car tout ce qui y est écrit me paraît si vrai… »
-Elle, « Ça parle de quoi ? »
-Lui, « Oh, tu verras, lis-le, ce sera plus simple, c’est bien foutu, sous forme d’un conte, il t’explique comment fonctionne ton cœur devant l’amour, quelles sont ses réactions en fonction de tes sentiments… Finalement, on le sait tous plus ou moins, on le ressent véritablement, mais sans y prêter vraiment attention, dommage, car cela pourrait éviter bien des désagréments… »
Sourire des deux… Le temps passe la nuit avec. 

-lui « Moi aussi je t’ai suivi sur ton site, tu as de plus en plus de visiteurs mais aussi de visiteuses, et les commentaires y vont bon train, je ne me montre pas je mets juste des plus… Je suis comme dans un jardin extraordinaire, dans lequel l’art est d’y cultiver la poésie, et tu y excelles merveilleusement bien ainsi que tes amies… Parfois, je m’y perds un peu dans tes écrits, dans vos écrits, « mais qui es-tu ? », tu connais ma culture littéraire et poétique !!! Alors quand vous devisez sur vos illustres aînés que sont de Musset, Baudelaire, Rimbaud et bien entendu Victor Hugo, les derniers que vous avez récemment cités, tous ces noms, je les connais bien sûr, mais comme je n’ai jamais rien lu d’eux… Eh bien !!! Quand je te lis, que je vous lis, je ne sais pas, je ne sais plus qui parle, si c’est eux au travers des citations que vous leur empruntez, ou bien si cela est de votre propre cru, de toute manière s'est joliment bien fait, vous êtes à l’écriture ce que le trompe l’œil est à la peinture… Sans aucune méchanceté ni sous-entendue de ma part dans ce dernier propos… De toute manière par ton savoir acquit, puisé dans de nombreux ouvrages, il est aisé pour toi de t’exprimer dans la poésie, dans la vie de tous les jours, et au travail, sans aucune difficulté avec les mots bien comme il faut, là où il faut, puis ajouter à cela tes talents indéniables de poétesse, narrer des histoires d’amour ayant également flirtées avec les grands poètes, devient un jeu d’enfant. À mon instar, pour exprimer mes hauts de cœur quand l’amour recouvre ma vie de ciel bleu, ou bien mes maux de cœur quand la tristesse du désamour grise les murs de ma chambre prison, il me faut alors « piocher » dans un vocabulaire issu de maints amours accrochés aux ramures de ces grands drames jaillissants des friches de mon âme abandonnée, en éternelle souffrance, et aux cicatrices encore présentes. Ce n’est pas un reproche, mais un compliment que je te fais ici, car quand tu étudiais à la fac, pour devenir la femme que tu es aujourd’hui, à la culture si vaste, moi, je me complaisais en une sorte de luxure, à peaufiner mes gammes dans la vie active, sorte de stage en entreprise entrecoupant les études, mais pour moi ! Il n’y avait que les stages… « Nous n’avions pas les mêmes valeurs ». Mais bon, je m’en amuse, en y trouvant mon compte, pour mes propres récits, un mot de toi parfois, j’en fais une page, tu le sais bien… Alors j’aime rester là, dans ton jardin, assis sur ce vieux banc sous la pergola de glycine endormie, dans la pénombre d’un crépuscule du soir, comme une pensée d’automne dans un parterre sans soucis. Ainsi vos échanges sur « les fleurs du mal », et non du mâle comme je l’ai si longtemps cru, cet échange prend tout son sens, et sa puissante saveur, vous en devenez coquines et libertines, vous semblez jouir de votre inspiration, par tous ces mots venant délictueusement s’inscrire sur nos écrans, toi et tes amies vous vous en donnez à cœur joie j’irai même jusqu’à soupçonner certaines de ces pratiques entre vous !!! Ce n’est pas moi qui vous jetterai la pierre, quoi de plus voluptueux, que ces fleurs du mal au féminin ??? Puis peu m’importe tes amants et amantes, donne-moi de l’amour du grain à moudre, et tu feras de moi, si tu le désires le plus heureux des hommes… Je ne te demande pas d’être Elsa (Triolet), ni Gala (Dali), puisque moi, je ne suis pas !!! Mais d’être tout simplement toi, puisque je suis moi…. » Alors je repars de ton jardin, toujours sans bruit dans le silence de la nuit, non pas sans avoir cueilli avec délicatesse, une prose démente sur un rameau de liberté...
-Qu’elle liberté ??? Murmura-t-il d’un ton blasé….
-elle, « tu es toujours aussi formidable… »
-lui, « il se fait tard, si on allait au lit ? J’ai envie de toi… »
-elle, « moi aussi viens en moi, je n’attends que toi » dit-elle en laissant glissé son peignoir, faisant apparaître une parfaite nudité aux lignes si régulières… La poitrine bien relevée, les mamelons embrassant le ciel, implorant les saints de l’amour, une rondeur de fesses à la fermeté sans égal, un ventre au galbe juste proportionné, et des jambes à n’en rien dire de leur perfection, le tout couronné par un port de tête venu tout droit du mannequinat, tout en passant devant le chevalet, sur lequel un nu attend le bon vouloir de cet intrépide couple… Elle laissa parcourir son index sur le papier, le long de ses propres courbes, avec un sourire à l’exquise sensualité…
Ils s’aimèrent une partie de la nuit, avec des phases romantiques aux sentiments avoués, puis des instants de bestiale sexualité… Les rôles semblaient inversés, lui avait retrouvé ses quarante ans avec toute la vigueur et la fougue allant de pair, et elle, avait inconsciemment endossé le rôle de la parfaite cougar à la soixantaine bien assise, ayant toute l’expérience au vice révélateur, ou l’immense sentimentalisme attentionné dans la douceur de ses faits et gestes aux paroles élaborées. 

À la vie à l’amour et à la muse…
Le sommeil ne venait toujours pas, elle osa "tu m’en veux ? »
-« Tu sais petit cœur, dans l’existence, la mienne surtout puisque je ne la connais pas trop mal, il y a des évènements imprévisibles, se présentant tels des récifs, des écueils non balisés, en mer agitée sur lesquels vient se heurter « ma barque de vie » avec une violence inouïe, y déchirant mon cœur à en périr noyé dans les sanglots de l’éternité… Mais je ne t’en veux pas… »
-« Bien pourquoi !!! Tu souffres le martyr avec une certaine complaisance ??? ... »
-« non, je ne joue pas le martyr ! Pardonne mon franc parlé, mais je ne te considère pas comme « un vides couilles » mais comme une femme entière… Et bien plus encore.»
-« oh, Lala !!! Quel langage. »
Elle s’amusa de lui demander « on ne se vouvoie plus alors !!! Pourquoi ???
-lui, »Avant je vous désirai, aujourd’hui, je te veux…. » Lâcha-t-il dans un sourire rayonnant.
-« Oui, on en a déjà parlé, mais c’est si compliqué pour moi, que « Le jour le jour » me va très bien, puis j’ai si peur, tu me magnifies tant, tu m’idolâtres avec une telle passion, cela en devient stressant et finit par me mettre mal à l’aise, puis un jour, je sais devoir me résigner de rester seule… Hé oui, j’y pense aussi ! Laisse-moi encore mener ma vie professionnelle, et puis qui vivra verra… »
-Lui, « Et qui ne vivra, ne verra !!! Tu n’oses assumer ton rôle de muse, tu es encore trop terre-à-terre »
-Elle, « ne me dis pas cela, ça me fâche, j’ai tant l’impression de faire tout ce que je peux pour toi… »
-« désolé, quand tout paraît aller bien, je me sens obligé de nuancer ce bonheur, en des propos contraires à mes aspirations, invoquant des rites m’étant  personnels, nous avons tous dansé la capucine entre frères et sœurs ou copains copines d’écoles quand nous étions petits, souviens-toi, cela était un instant de bonheur, nous riions de joie… Mais non !!! pour moi dans mon cerveau, j’en faisais une danse satyrique, plus dure, plus spectaculaire, comme un rituel un sacrifice à la joie, ma capucine ressemblait plus à une danse sur un tapis d’épine, sorte de ronde à faire mal, pour un semblant de carnaval, jusqu’à ce qu’en tombe les masques à la fin de la nuit, ne laissant apparaître que des visages sans rivages, comme nimbés d’un halo de lune, comme ceux mettant en valeur les icônes religieuses du temps de ma premières communions ». Histoire de contrebalancer un trop grand bonheur auquel il me semblait ne pas avoir droit… Ne pouvant m’appartenir, et de revenir à la réalité…
-Mais quel bonheur ??? dit-il laconiquement….
- elle, « eh bien dis donc, cela vient de loin mon amour…. »
Elle semblait malgré tout inquiète, alors elle s’aventura sur un terrain inquisiteur,

-« mais tu sais quand même oublier, si je lis et si je comprends entre les lignes, dans « lettre à vous », j’étais heureuse de voir que tu pensais encore à moi, puis hormis le vouvoiement pouvant laisser croire qu’il s‘agissait bien de moi, au fil de ma lecture, je me rendis compte de mon évanouissement dans tes pensées, pour laisser place à une étrangère… »
-« effectivement, par instant, j’ai ressorti de « vieux démons » du fond de mes tiroirs… Mais tu étais bien présente dans mon esprit. »
Elle insista

-« dans cette même lettre à vous, certains, mais surtout certaines y ont vu du G.Sand ou du A. de Musset, je pourrai te retourner la question « mais qui es-tu ? ».

Fort amusé, il lui sourit tendrement,

-« si tu fais référence à ces deux auteurs, je serai plus G.Sand, que je puisse être ce cher Alfred, ou alors le contraire! Plus encore, un peu des deux Ha…Ah….Ah… ». Mais quelle prétention tu me prêtes là… 

Elle osa malgré tout une question plus franche et précise :-« On t’a vu dernièrement avec une femme qui paraît-il, d’après ce que l’on m’a…. »

-lui, « chuuuttt, chuuutttt, ne va pas plus loin « ON » est un con qui n’a pas de nom, oublie le !!! »

-Elle « bon, bon !!! Ne te fâche pas, après tout cela ne me regarde pas, parle-moi plutôt de tes projets, tu sembles un peu éparpillé dans tes écrits, tu en as plusieurs en chantier, de tous genres comme, je disais tout à l’heure, penses-tu les poursuivre, leur donner une suite, refaire un recueil ??? Dans tes peintures, c’est identique, tu t’essayes un peu dans tous les styles avec plus ou moins de réussite, que cherches-tu exactement ? »

-lui, « Pour terminer mon « chantier », il me faut suivre encore un bout de chemin de vie, que celle-ci accepte de m’accompagner encore un bout de temps, et là peut-… »

-Elle, «tu me parais bien pessimiste, tu as peur de ton âge ? »

-lui, « l’âge n’a rien à voir avec cela, l’important dans l’a vie, entre la naissance et la mort, ce ne sont pas les années qui passent, mais comment elles passent. »

-Elle, « tu as l’air bien philosophe ce soir… Où vas-tu ? »

Je reviens de suite dit-il s’éloignant vers la cuisine… 

-Elle, « tu étais pourtant en forme tout à l’heure, au sommet de ton art », lui lança-t-elle en riant…

 -lui, « je te remercie pour le compliment petit cœur, mais tu n’étais pas mal non plus, si amoureuse, belle, radieuse, sensuelle, câline et féline que pour moi, je n’ai pas eu « à me forcer »… Mais pour en revenir à notre conversation, il me plairait tant de terminer ce que j’ai entrepris, pour ce faire, il me faut de l’encre et encore de l’encre, de l’inspiration, très peu de contrariété, puis surtout beaucoup d’amour... »
Lui coupant la parole, « De l’encre, tu en auras, à ta guise, plus qu’il t’en faut, je te le promets, de quoi écrire jusqu’à la fin du monde. » Lui assura-t-elle comme sûre d’elle
Il se mit à rire de bon cœur en revenant de la cuisine, tout en posant deux verres sur la table du salon…
« Ha,ahahaha, jusqu’à la fin du monde !!!!! »
-Elle, « pourquoi ces deux verres, il me semble que tu bois beaucoup ? »
-lui, « A la nôtre petit cœur, buvons à notre amour. »

Le jour se levait peu à peu, les emportant dans un long et profond sommeil… Lui !!! Comme désabusé laissant en plan ces questions pourtant si existentielles portant sur la liberté et le bonheur où les deux associées, elle !!! Ne sachant pas ?
Le réveil, toutes les dix minutes leur tintait aux oreilles, le téléphone à plusieurs reprises avait longuement sonné, une chatte miaulait sur le palier et grattait à la porte, tout cela sans troubler la quiétude de leur étrange sommeil…

Joël DELAUNAY , texte écris en grande partie en Andalousie, pendant mon séjour, terminé à Platja d’Aro à une heure de Barcelone, sur le chemin du retour…

 


06/04/2021
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Spleen 2

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A tous les membres de mon blog, qui se sont prêtés au jeu de donner un nom à cette aquarelle, (d'après une photo trouvée sur le net, mais dont l'origine m'était inconnue), je suis vraiment désolé, mais pour ne pas vous fâcher, tant vos propositions étaient nombreuses et fort judicieuses, je n'en ai retenue aucune, car trop difficile... Je m'en suis donc remis a

 

Charles Baudelaire et son poème "rate" tiré des fleurs du mal...

 

"Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,

Défilent lentement dans mon âme; L'Espoir,

vaincu pleure, et l'angoisse atroce, despotique,

Sur mon crâne incliné plante fils drapeau noir.."

 

En lisant cet extrait, vous pourrez vous rendre compte , avoir  toutes et tous  trouvé le bon titre, et je vous en remercie ,

 

Bien amicalement.

 

 

 


25/12/2015
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Quelque part en Bretagne.

Quelques part en Bretagne....JPG

 

 

On à tous en nous, au moins un souvenir de Bretagne, et pour moi mes plus précieux souvenirs sont ici, dans cette maison aux volets bleus, dos à la lande bretonne nous emmenant au cap Fréhel et au fort La Latte.... A mes plus chers amis.


25/12/2015
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L'homme au chapeau à fleurs.

L'homme au chapeu à fleurs..JPG

 

 

ho, oui je sais !!!! Il peut vous paraître un peu fleur bleue ce personnage, mais bon...

 

Aquarelle 255x320


26/12/2015
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Spleen (1)

"Spleen" 1

 

Aquarelle sur papier Arche dimensions avec cadre: largeur 545 hauteur 745

 

Prix avec cadre 150 € (ajouter les frais de port)

 

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09/09/2016
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Nu âge...

  

 

 

Comme un nuage gris , dans un ciel de même couleur,

mais un nuage au féminin... Pour illuminer mon coeur...

 

 

 

 

 

Nu Age..JPG

 

Vous l'avez déjà vu cette aquarelle 455x290, elle illustre le texte :  "folle envie d'écrire pour oublier"

vous dire pourquoi j'en suis fou!!! aucune idée.


25/12/2015
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Soleil et Nature

SOLEIL.

 

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NATURE.

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30/11/2015
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Effet

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Effet, écrit au singulier, car cela ne s'écrit pas en particulier, et pourtant ça l'est.... 

Tous ces effets d'eau, ces effets mer, donnent des reflets assez bizarres parfois...


25/12/2015
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A Pierre

A Pierre,

 

 Bonjour Pierre,

Cela n’est pas toujours aisé de dire au revoir à un ami, quand on ne sait, quand on le reverra, tout ce que l’on peut lui souhaiter bien entendu, c’est d’être heureux là où il va… La vie est comme on dit, un cadeau du ciel…

Pour cette séparation, je n’ai pas trouvé mots assez puissants, pour exprimer ce moment, mais pourquoi faire après tout ? Restons nous-même, j’ai trouvé ce dont j’avais besoin, dans les écrits de nos amis de la librairie des inconnus,(ton « bébé »), qui comme moi ont manifesté leur désarroi quand ils ont appris ton départ…
-« Qu’il fait bon chez vous maître Pierre, qu’il fait bon dans votre moulin…" Ce Pierre, ‘’ maître en espoirs ‘‘avait su faire naître en nous cette promesse de passer de l’anonymat au-devant de la scène, en publiant quelques écrits venus du plus profond de nos âmes incrédules. » Dira l’un…
« Oh que c’est triste ! Je viens de comprendre. .. Toutes mes pensées vont vers vous Francine... J’ai eu la chance de rencontrer Pierre au salon du livre de Paris l’an dernier... Un homme profondément gentil et dévoué. ... Je suis très triste... » Disait une autre,
-Ou encore, « On est ensemble ! »

-Puis « Je serai présente ! Bon courage. »

-Et aussi, « Je suis contente qu'en des moments aussi difficiles, tu aies trouvé des mains tendues. »

-Avec également, « Aujourd'hui, j'ai perdu un ami... Non pas d'attentat, mais de cette saloperie qui nous bouffe : le cancer ... Mon ami, je n'ai pu te revoir avant que tu ne prennes le beau chemin du paradis, alors, je t'envoie mon amitié de tout mon cœur et je vais penser à ta femme, ma belle Francine, »

-Sans oublier celui-là, du costaud : «  Je n'ai jamais eu l'occasion de rencontrer Pierre. Quelques échanges de mails et tout le travail effectué par la petite équipe de la Lib ont suffi à me convaincre. Au risque de me répéter, ce travail militant et de conviction me laisse et m'a toujours laissé admiratif. Et nous savons tous, que les militants sont de moins en moins nombreux hélas. C'est avec beaucoup d'émotion que j'ai appris le décès de Pierre. Je présente à Francine et tous les proches concernés, mes plus sincères regrets. En espérant que ces quelques mots puissent apporter un quelconque réconfort. Les mots, aujourd'hui. Demain, quand le temps sera autre, l'action si cela est nécessaire. Vous pourrez compter sur mon implication si cela s'avère utile. Courage et amitiés. »

-Et pourquoi pas celui-ci aussi : « Me voilà bien désarmée pour vous dire à quel point je suis attristée par la disparition de Pierre. Je n'ai pas eu le bonheur de le rencontrer mais nous avons échangé par téléphone et par écrit. je n'oublierai pas. Je vous embrasse avec toute ma compassion »

- « un autre très touchant : « Je ne trouve pas les mots pour vous exprimer tous ce que je ressens aujourd'hui à l'annonce de cette triste nouvelle. La voix enjouée de Pierre, résonne en moi en cet instant où mon cœur se serre quand je repense à tous mes échanges téléphoniques avec vous deux, à notre rencontre si sympathique et amicale autour d'un verre à Paris au moment du salon du livre. À tous mes échanges et débats littéraires avec Pierre. C'est un grand homme que tous les auteurs garderont dans leurs cœurs.
Je prie pour lui, je prie pour vous. Nous restons à vos côtés.
Je vous embrasse.

Pierre, je ne pourrai te citer ici, les  nombreux témoignages de sympathies reçus, et les deux cent noms d’auteurs venus te dire ô combien on te regrette déjà… Le monde  de ces « auteurs inconnus », que tu as su rassembler en une « librairie »  virtuelle, était là…

 

Malgré tout, je n’ai pu résister de t’écrire quelques lignes…En toute amitié.

 

 

 

 

Rencontre

 

On ne choisit pas sa naissance,
Comme on ne choisit pas sa mort,
Quand on laisse faire la vie…
Ton départ est un non-sens,
Tu te devais, de vivre encore,
Tu n’étais qu’à l’automne de ta vie.

La mort, puisqu'elle s’appelle comme ça…
Frappe bien souvent avec trop d’injustice,
L’actualité nous le démontre tous les jours.
Elle a jeté son dévolu sans trop d’émoi,
Sur ton sourire, pétillant de malice,
Brisant là ! Deux vies unies en un seul amour…

Comme une jolie femme capricieuse,
L’existence, parfois, s’est jouée de toi,
Mais jamais de ta liberté de penser,
À l’humeur et la passion gouailleuses,
Allant  toujours, en direction du bon aloi,
En toute transparence, en toute clarté

 

Tous n’ont pas eu la chance de te rencontrer,
Nous nous sommes connus bien trop tard,
Pour surtout !! Se quitter bien trop tôt,
Et pourtant !! Ces bons moments ensemble passés
J’en conserve le privilège d’être l’un des rares,
D’avoir pu apprécier, ta compréhension sans veto..

Tu as côtoyé dieu, le diable, et leurs prisons,
Avec pour échappatoire, ton anarchie si belle,
Faite de mots et de grandeurs d’esprit en liberté,
Tu pars avec les roses, fanées de ta maison,
Nous laissant seuls, sans ce «  leader rebelle »,
Dans une librairie, où Francine les yeux mouillés...

 

Attends de tous les inconnus que nous sommes,
De vivre, d’écrire, de peindre, d’être nous au naturel,
De faire grandir cet enfant issu de ton amour,
Et de la grande richesse de ton cœur d’homme,
Harmonisant au mieux son temporel à son spirituel
Pour sans aller, en toute liberté, faire un tour…

Impossible de t’oublier, on se reverra, là où tu sais…

 

                                                                    Joël Delaunay le 3 décembre 2015.

 

 

 

  Pour terminer, je t’emprunte ces mots…


« La vraie poésie ne dit rien. Elle ne fait que proposer des opportunités et ouvrir toutes les portes. Vous pouvez ouvrir celle qui vous convient, et la franchir. Ce qui me plaît tant dans la poésie, c’est son immortalité… Tant qu’il y aura des hommes sur terre, ils pourront mémoriser des mots et une combinaison de mots. Rien d’autre que la poésie et la chanson ne pourrait perdurer après un holocauste, personne ne peut d’écrire, un film, une sculpture, une peinture, mais tant que l’homme existera, la poésie et la chanson pourront durer… Si ma poésie à un but, c’est celui de délivrer à mes semblables les limites par lesquelles nous voyons et ressentons la vie… »


                                                                     Pierre Philbert.

 

 

Puis tu t’en es allé poussière, emporté par les vagues de la mer, en ce lieu qui te rappelait bien des souvenirs d’enfance, quand tu y venais en vacances avec ta grand-mère : Le Tréport…

 

 

 

 

 

 


05/12/2015
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Dame bleue... Ou rêve bleu

Dame bleue.JPG


29/12/2015
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"D'après Egon Schiele"

D'après Egon Schiele.JPG

 

 

 Egon Schiele est un peintre, un poète et un dessinateur autrichien né le 12 juin 1890 à Tulln an der Donau près de Vienne et mort le 31 octobre 1918 à Vienne. Lorsque l'on veut s'en inspirer, on serait tenté d'adoucir les formes et contours de ses nus ou autres portraits, puis inlassablement s'en presque s'en apercevoir, on respecte son style, aux formes parfois peu académiques, et torturées, comme pouvait l'être certainement cet artiste... Si je pouvais me permettre, je dirais : "la vue de ses œuvres, reflète l'âme de l'artiste".
Impossible de passer par Vienne sans parler de lui comme de G. Klimt...(1862-1918), pour qui il vouait une grande admiration.


29/12/2015
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Quand la mer monte

Quand la mer monte....JPG

 

Ou course au large... Aquarelle 455x305


25/12/2015
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