Blanche neige.
Blanche neige.
Je ne crois pas te l’avoir dit,
Mais il y a quelques temps,
Je suis passé devant le tribunal,
Celui des têtes pensantes…
Ils m’ont condamné à la peine de vie.
Depuis dans le long couloir,
L’attente y est lourde et pesante,
J’y croise des êtres sans âme
Des âmes sans tête,
Aux regards sans vie,
Ils vont et viennent dans la nuit
Se barricadent le jour…
Leurs regards est creux comme une lanterne,
Leur misère rampe dans la boue
Sous des barbelés ensanglantés,
Seuls dans la pénombre de leurs ombres
Quand notre avenir sombre.
Si tous ensembles nous décidions
De reprendre un jour, nos libertés ?
Et d’en faire une mondialisation
Dans un gigantesque chao ?
Puisque la nature,
N’est pas suffisamment persuasive,
Dans sa folle destruction humaine
Pour calmer les ardeurs meurtrières,
Des grands de ce monde.
Quand la terre tremble et se déchire
Quand l’eau rage et inonde,
Quand le ciel tempête sa colère
En d’immenses tourbillons cataclysmiques.
Et que le feu brûle d’envie de tout détruire,
N’est-ce pas assez dramatique ?
Pour que l’homme en rajoute encore !
Entre deux guerres, jamais de paix…
Heureusement je sais, que la vie
Peut-être rose,
Les mots peuvent –être bleus,
L’herbe plus verte ailleurs,
Et parfois l’hiver
Blanche est la neige,
Sur la surface de laquelle,
J’écris ces mots au charbon noir.
« Je t’aime ».
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