SANS PRÉTENTION, ni IMPORTANCE

SANS PRÉTENTION, ni IMPORTANCE

Dernière escale

Dernière escale…

 

 

Dérisoires certitudes, de la vie...
Au seuil des lendemains à venir,
Réveiller leur curiosité éteinte,
Ne plus voir ! Qu'à la lueur de la bougie,
Pas plus loin qu'un léger sourire,
À en avoir oublié jusqu'à l'étreinte.
Découvrir, ensemble la valeur des regrets,
Comme se voir sans masque, en miroir,
Avec nul effet, en toute franchise,
Puis lever le voile « pour du vrai, »
En faisant grand ménage en mémoire...
Dans une douce liberté insoumise,
Peu importe le temps qu'il aura à vivre
Une heure, un jour, un petit rien ?
Dans l'élan de cet amour consensuel,
Ne pas se soucier de ce qui va suivre,
L'amour n'est pas si mal, ni moins bien...
Encore moins une garantie éternelle...
Trop souvent, il a plu dans leur vie à deux,
À la saint Médard !!! Sans que Barnabé,
N'ait pu par bonté, offrir plus de soleil,
Juste quelques accalmies, pour être heureux,
Une bouteille à la mer pourrait alors sauver,
Leur amour encore et toujours en éveil...
Dans cette mer houleuse, secouée par les vents,
Leur embarcation prend l'eau, mais tient bon,
Nul écueil, ne les fera chavirer, ils tiennent le cap...
Les yeux fixés à l'horizon, et ce, De tout temps,
La prochaine île, au prochain port, ils amarreront.
Espoir commun, pour une belle et dernière étape...
Coupant le rythme de la traversée des mers de la vie,
En double plus qu'en solitaire, rarement en équipage,
Coupe de l'América, Vendée globe, ou route du rhum...
Pouvoir offrir à ces souvenirs, couleurs et lavis...
En espérant les transmettre au travers des âges...
Quand arrive l'heure du bilan qui frissonne...
Vider les cales, nettoyer le pont, astiquer les laitons...
Quelques photos, avant le masque de la vieillesse...
Il faut pour eux, vivre intensément cette escale...
Profiter d'être deux, pour a la mort faire front...
Se laisser guider par leurs acquis de sagesse...
Accumulée tout au long des différentes cavales.
Trouver leur havre de paix, sorte de baie des anges,
Aux vieux démons sacrés, dorénavant endormis,
Engloutis sous de nouvelles promesses, pour demain,
Aux senteurs et lumières, désormais sans « étrange »...
Loin des enfers promis, et du paradis aussi,

Juste une réalité un final des plus communs...



Pour terminer ce long chemin mains dans la main...


Joël Delaunay, le 20 février 2015

 

 

 

 

 



08/04/2015
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