SANS PRÉTENTION, ni IMPORTANCE

SANS PRÉTENTION, ni IMPORTANCE

L'enfant

L’enfant.

 

 

Il est l’enfant ayant refusé de grandir,

Désormais grisonnant, il déambule,

Avec accroché au ventre, la peur du pire,

Comme là-haut sur son fil, le funambule,

Sans filet ni sécurité, risquant sa vie,

Lui, l’équilibriste, pour nourrir sa famille,

Lui, l’enfant,  pour nourrir ses envies.

A la recherche de son « pendant » fille,

Il pensait t’avoir trouvé, que c’était toi,

Mais toi tu ne sais pas encore, tu as peur,

Tu refuses de te livrer comme cela, dans ses bras,

Ne croyant plus vraiment en l’amour du cœur,

Alors tu te veux pourtant rassurante et apaisante,

Devant la « grandeur » de sa déclaration,

Mais pour lui, pas suffisamment aimante…

Pour espérer avec toi, de réelles émotions…

Bientôt la rentée, il reprendra son chemin errant,

Le regard émerveillé devant toutes ces vitrines,

Un regard comme tu le dit « de cher enfant »,

Mais il avance à reculons, il hallucine…

Toi ! Peut-être ? Avec au fond de toi des regrets,

Tu oublieras qu’il est passé dans ta vie…

L’espace d’un été maussade, sans autres attraits,

Que celui de partager en secret, bien des soucis.

Puis tu retourneras auprès de tes enfants,

Quoi de plus normale pour une mère attentionnée,

Néanmoins tu chercheras encore,  pourtant…

Ou se trouve tes raisons d’aimer…

 

                                                          Joël DELAUNAY, le 30 juillet 2014.

 

 



30/07/2014
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