SANS PRÉTENTION, ni IMPORTANCE

SANS PRÉTENTION, ni IMPORTANCE

Quand je pense à demain...

 Quand je pense à demain…

 

 L’arbre ne peut grandir, sans l’eau de la terre,

L’enfant ne peut sourire, sans l’amour de sa mère,

La fleur ne peut s’ouvrir, sans la lumière solaire…

 

L’existence ne te regarde pas, elle joue sa ritournelle,

La mort ne s’arrête pas, elle t’emporte à l’éternelle,

De la vie n’oublie pas, tu n’es qu’une sentinelle…

 

Tu possèdes un patronyme, le jour de ta naissance,

C’est la marque de tes origines, de ta descendance,

Seras-tu ?? pédégouine… Question de non-sens !!

 

Pour magnifier la beauté, je choisirai ton sourire,

Et tes yeux de toutes les vérités, pour aimer ou haïr,

Au nom des saintes libertés, au rayon des souvenirs.

 

  À tes mots du silence, je ne peux rien ajouter ;

Leur couleur de transparence ! Comme un éclat azuré…

Dans une froide indifférence, aux pleurs assurés.

 

Quelle est la couleur de ta peau ? Terre de vie !

Si tu dois défendre un drapeau ? Celui de tes envies,

Y aurait-il que des suppôts ? Mais aussi des alouvis !

 

Si tu dois croire en dieu ? Et lequel choisir !!!

Et pourquoi tous ces dieux ? Pour quel avenir !!!

Tu sais, dans ce monde insidieux, il n’y a pas d’avenir…

 

Oui, ton sang est rouge, une des rares ressemblances,

Dans un monde qui bouge, aux portes de l’intolérance,

Éradiquant toutes fouges… Ethnies et différences…

 

 Nature si majestueuse, au calme des tourments,

Aux allures tempétueuses, secouée par tous ces vents,

De nouveau affectueuse, aux bras de tes amants…

 

Quand tu secoues tes flots, avec une telle violence,

La montée de tes eaux, a très forte affluence,

Reste l’image d’éluviaux !! De Dieu en vengeance…

 

Et si cela ne suffisait pas !!! L’homme est fait de guerre,

Il mène tous ses combats, de misère en galère…

Pour des morts ici-bas, à couvrir la terre entière.

 

Plus de 2000 années, en combat de religion…

L’homme est condamné, a cette mortelle addiction…

Cause des fanatisés, en trop-plein de conviction

 

  Perdu dans ses ignorances, englué dans son inculture,

Accentuant sa confiance, d’homme immature,

En de vaines croyances, de symboles et caricatures…

 

Il y aura toujours des olives, et des oliviers sur ce mont,

On fera toujours la lessive, sur les bords du Cédron,

Une fraternité expansive, au-delà de tous les démons…

 

Chanter la vie et l’amour, écrire l’amour de la vie,

S’étreindre pour toujours, croire en son embellie,

Dans un monde plus glamour, véritables floralies…

 

Au réveil, ce matin, je me souviens d’avoir rêvé joli,

D’un bon samaritain, écrivant de la candide poésie,

Ce n’était que du baratin, de la pire des hérésies.

 

 Inlassablement au soleil couchant, revient la peur

Aux yeux larmoyants, quand l’espoir n’a plus de lueurs,

Comme un tour de chant, loin très loin des projecteurs.

 

Écartez-vous des beaux chemins, menant à la mort,

Ce n’est plus l’arôme du jasmin, mais l’envers du décor,

Du sang souillera vos mains, trop tard pour les remords

 

Avoir perdu la foi, quand d’autres prêchant la leur,

L’imposant sans lois, au détriment du bonheur,

Cela parait de mauvais aloi, le summum de la terreur…

 

Le doute n’existe plus, ne dormez pas dans son ombre,

Avez-vous la berlue ! La réalité est sous les décombres,

Vous devrez votre salut, qu’au combat du nombre.

 

 Ou bien, se rendre à l’évidence, se tourne une page,

Une autre culture avance, n’étant plus à notre image,

Nous avons perdu nos croyances, et tous nos sages…

 

 L’arbre ne peut grandir, sans l’eau de la terre,

L’enfant ne peut sourire, sans l’amour de sa mère,

La fleur ne peut s’ouvrir, sans la lumière solaire…

 

Quincampoix, le 3 juin 2015, quand je pense à demain… Que nos enfants nous pardonnent !

 

 

 

 

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03/06/2015
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