Déesses de l'amour
Déesses de l'amour.
Comme une bouteille jetée à la mer,
S'échouant sur les sables du désert,
Comme un S.O.S. de grande détresse,
Porté par les sanglots de tristesse,
Comme le cri d'un Cœur en amour,
Perdu dans l'écho des tambours,
Quand sonne l'heure d'aimer
La solitude permet de le clamer...
Que ton appel soit de tous entendu...
Pour moi, il me semble l'avoir perçu...
J'ai alors gravé ton prénom,
Dans l'éclat de la lumière...
Pour en faire une chanson...
Comme un hymne, une prière...
Me faut résister aux chants des sirènes !!!
Pour garder l'espoir de retrouver Athènes
Mon foyer, avec femme, enfants et amour,
Ne plus jamais écouter, cela pour toujours.
Dieu, le soleil, le désir, ne pourront tout faire,
À moi, pour bien garder les pieds sur terre,
Quand coule l'eau, et soufflent les vents,
De l'aube claire, au soleil couchant,
Savoir qu'avant tout, il faut soi-même s'aider...
Sans pour autant, ô grand jamais... Céder...
J'ai alors gravé vos prénoms,
Dans les sables mouvants,
Sur une stèle ayant pour nom,
À mes amours d'antan...
« De l'aube claire, au soleil couchant, »
Oui, j'ai dit cela, il me semble lucidement...
J'en avais oublié la terrible prière de mes nuits,
Quand surgissent de l'adultère, toutes mes envies...
Que vous soyez : Vénus, Cléopâtre, Ishtar, Roxane,
Je succombe à l'explosion de vos charmes,
Qu'ils soient physiques, ou bien cérébrale,
Cela devient au quotidien un besoin viscéral...
Où sont les lois divines les chemins de la sagesse,
Pour me bien conduire dans l'ultime vieillesse...
J'ai alors couru à en perdre haleine
Jusqu'à la stèle, des sables mouvants...
Vous aviez disparu de la scène...
Il était bien temps... Je suis mourant...
Rouen, le 27 mars 2015, en lisant quelques commentaires de femmes sur des « posts » un vrai bonheur.
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