Des arts rois. ( faute d'avoir voulu y croire.)
Des arts rois. (Faute de ne pas avoir voulu y croire.)
Peindre le monde,
Peindre la vie,
Pas cette boule ronde,
Mais celui qui pleure et sourit.
Peindre la lumière,
Du jour et de la nuit,
Celle qui éclaire
Et nous éblouie.
Peindre le noir,
De la nuit au clair de lune,
Le purgatoire
De chacun et chacune.
Peindre des nues,
Avec discernement
Peindre un regard perdu,
À court de sentiment.
Chanter l’amour
Fenêtre sur l’espoir,
Nuit et jour
Du matin au soir.
Chanter à tue-tête
Des chants fleuris
Aux images abstraites
Et mal choisies.
Chanter juste, s’il le faut
Poser sa voix
Sans porte-à-faux
Sur un air de je ne sais quoi ?
Chanter à la vie, et à la mort
Chanter le bonheur
S’il existe encore,
Chanter du bout du cœur.
Jouer la comédie
Avec le plus grand sérieux
Dans des théâtres de folie,
Seul ou bien à deux.
Du vaudeville hilarant
À l’art dramatique
Le jeu de rôle important
De l’acteur pathétique.
Jouant pour gagner sa vie,
Et donner du plaisir
À la reconnaissance inassouvie.
Jusqu’au dernier soupir.
Mourir sur scène
Avec aux lèvres, la réplique
Comme martyre en arène
De la Rome antique.
Écrire de la poésie,
Pour l’amour des mots
Susciter des envies
Évoquer des maux.
Versifier son imaginaire,
En suggérant des images
Par le jeu des vers
Quand parle le sage.
Peu importe la poésie.
Si complexe et variée,
Qu’elle rime avec ma vie,
À laquelle, je suis attaché.
L’important, c’est d’aimer,
Puis le peindre en couleur,
Le jouer et le chanter
Le dire avec les mots du cœur.
Désarroi impitoyable,
Pour moi le troubadour
De n’être pas à la table
Des rois de l’amour..
Ma peinture dégouline.
Ma voix déraille.
Mon rôle chagrine
Mes vers tressaillent…
Il est trop tard pour moi,
Je n’y ai pas cru étant jeune
Sans jouer les rabat-joie
Je me raisonne…
Mon plaisir est grand
De pouvoir m’accomplir
Bien modestement,
Dans ces divers plaisirs…
Merci à vous.
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