SANS PRÉTENTION, ni IMPORTANCE

SANS PRÉTENTION, ni IMPORTANCE

Je ne suis pas un "digne"

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Je ne suis pas un « digne »…

Je ne me souviens te l’avoir dit,
Ou alors cela fait bien longtemps
Qu’à ce jour, je me sens perdu,
À la recherche dans mes oublis,
S’évanouissant avec le temps,
Dis-moi, si une fois, tu m’as entendu.

Te dire, je t’aime :

Quand mal, tu avais
Du même mal… Je souffrais
Quand tu pleurais,
Nos larmes se mêlaient.
Quand tu parlais, je t’écoutais,
Quand tu avais chaud, je suais,
Quand tu avais froid, je frissonnais,

Comment te dire, combien je t’aime !!!

Si même parfois, Trop loin de toi,
Pour ne pas t’avoir vu grandir,
Comme je me devais de le faire,
Je crois que la peur était en moi,
De ne pas savoir, une éducation t’offrir
J’aurai tant voulu, être un bon père…

Pour te dire, ô combien je t’aime mon fils

Alors je te le dis haut et fort
Puisque j’ai trop, oui trop oublié,
Et qu’à mon âge, celui du bilan,
De l’inventaire d’une vie avec bien des torts,
Sans avoir à me justifier, ni me faire, pardonner
Sache que je t’ai toujours aimé.

 

Et que je ne le dirai jamais assez…

 

 

Quand tu souriais, je riais,
Quand tu fredonnais, je chantais,
Quand des bêtises, tu faisais,
Combien de fois je pardonnais,
Quand tu grandissais, je te perdais,
Quand tu t’égarais, moi, j’errais
Alors quand tu dormais, je rêvais…

Que je te clamais mon amour de père !!

De vouloir toujours t’aimer,
Je ne suis pas indigne, un digne non plus,
Puis j’ai réussi sans aucun mal,
De t’aimer ! Peut-être sans assez le montrer ?
Une distance bizarre et incongrue
Parfois entre nous s’installe…

Pourtant, je t’aime, je t’aime mon fils !

Comme je suis friand de ces doux mots
Limpides comme des perles de pluie,
Vifs éclairs comme les rais du soleil,
Venant taquiner nos carreaux,
Lumières de la vie,
Pures merveilles.

Je t’aime !

Quand bien même, je n’ai pas dit toute la vérité,
Peut-être une autre fois ???

Je me sens libéré, et mon départ n’en sera que plus agréable, mais je veux tant profiter du petit amour de petite fille qui nous unit d’avantage, depuis six années maintenant, que cette échéance, je la retarderai, le plus tard possible, si la santé reste acceptable dans la mesure de mon possible… Voilà, c’est tout, il m’aura fallu trente-sept ans!!!

Le 13 juillet 2016, Joël Delaunay, poème à mon fils pour sa trente septièmes années, il était grand temps !

 

 

 



13/07/2016
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