SANS PRÉTENTION, ni IMPORTANCE

SANS PRÉTENTION, ni IMPORTANCE

Sur fond de discorde.

 

Sur fond de discorde.

Certains me tourneront le dos après avoir lu ce pamphlet, et c’est bien dommage, car je les aimais bien, si sur le seul fait de m’exprimer sur ce sujet suffi pour briser une amitié même virtuelle, cela démontre la fragilité de tous liens entre les êtres humains.
Adieu l’ami, je t’aimais bien, tu sais, adieu l’ami, je sais que c’est dur de se quitter au printemps, mais il faut que tu saches, que si depuis un an, nous sommes sous le joug d’une pandémie sans savoir comment s’en sortir, alors que bon nombre d’entre nous le sait, toi le premier, je crains te décevoir en affirmant qu’il y a trop de charlatans, si tu vois ce que je veux dire ? Pour proclamer des remèdes miracle. Je ne parle pas de remèdes médicaux, là où seuls des laboratoires compétents et habilités, entièrement voués au service de ses actionnaires, mais également à la recherche et au développement d’un vaccin pour endiguer le mal sans l’éradiquer à priori, tant, il est présent et mutant sur la totalité du globe. Ces labos étant des entreprises économiques cotées en bourse, travaillent chacune de leur côté pour tirer le meilleur profit de cette précieuse substance revenant à trois francs six sous et revendu dix fois plus au minimum, selon le labo, car le prix change d’un labo à l’autre en fonction de l’efficacité dudit vaccin, puis cela permet de vacciner les riches, les pauvres, les jeunes, les vieux, les prioritaires, les gros, les maigres, etc. De manière équitable et impartiale, pour tous, si vous me suivez. Je souhaite que les pays du tiers monde, du quart monde ne seront pas oubliés.
Cela est bien trop complexe pour moi, et nous ne voyons que la partie visible de l’iceberg. 

 Moi ce qui me préoccupe le plus, comment vivre au quotidien avec ce virus comme animal de compagnie ? Et là ! Ô surprise, beaucoup ont la solution… sauf bien entendu les autorités sanitaires et politiques de France et de Navarre ? Et d’ailleurs aussi, selon la profession à laquelle on dépend, il faut faire comme cela, pour une autre, il faut faire comme ceci, et ainsi de suite d’une corporation à l’autre, comme les différentes propositions suggérées ne sont jamais les mêmes il est difficile d’en tirer des conclusions plausibles et applicables pour tous, pendant ce temps, cela suffit pour alimenter les gazettes. Et là, nous tombons à pieds joints, tête la première (et oui, c’est possible.) dans un mal français, parfois si nous sommes gratifiés à l’étranger, et même chez nous, d’être les champions du monde du n’importe quoi, comme par exemple : dans la paperasserie administrative, la consommation de médicaments, la vocation de parler plusieurs langues, etc. Ce n’est pas pour rien, puis nous aurions tort de ne pas aborder le problème de l’incivilité ! Matière dans laquelle nous brillons comme un astre authentique dans les ténèbres de notre liberté disparue. Adieu l’ami, je t’aimais bien, tu sais, adieu l’ami, je sais que c’est dur de se quitter au printemps, mais quand la charité bien ordonnée commence par elle-même, juste là où la liberté de chacun empiète sur celle du voisin, il n’est plus possible de donner carte blanche aux citoyens lambda que nous sommes. En supposant nos dirigeants bien intentionnés, nous autorisant l’accès aux restaurants, les salles de spectacles, les musées, les stades, etc. Tout en respectant les gestes barrières sous contrôle des responsables de chacun des lieux concernés, Imagine un peu le bazar, et le résultat super négatif au niveau de la contagion dans la quinzaine qui suivrait cette mesure ? Tant nous sommes par moment trop excessifs dans nos comportements individuels et collectifs. Même les restaurateurs, pourtant à l’agonie, pour ceux qui ne sont pas déjà morts, ne veulent pas jouer aux gendarmes et aux voleurs avec leurs clients, (quel voleur ?), prétextant des ennuis en vue, ils ne sont pas apte à faire la police dans leur établissement disent-t ’ils,  ce contrôle en revient aux autorités, préférant vivre ou survivre à coups de subventions du gouvernement, de même si dans les écoles on décide de tester les élèves par prélèvement salivaire, et pour se faire avec l’aide des enseignants, encore une fois levé de boucliers de ces derniers refusant, considérant que ce n’est pas de leur compétence ni de leur ressort, mieux vaut diligenter une escouade de bénévoles dans tous les établissements retardant ainsi un diagnostic significatif… Puis quand on voit dans les services hospitaliers des personnels refuser de se faire vacciner par tel vaccin plutôt qu’un autre, cela ressemble à une aberration tournant à la mascarade. Se mettre au service de son pays est une notion totalement dépourvue de bon sens aujourd’hui, et déjà hier dirons-nous, depuis la mise en place de toutes assistances financières et sociales, allant jusqu’à l’exagération, puis de l’émergence des générations « d’enfants rois » mis en valeur par l’éducation de Françoise Dolto remettant en cause la sévérité de l’éducation en place de l’époque, de nos jours plus de guerriers plus de battants exceptés dans certains quartiers… Mais beaucoup trop de personnes dans l’attente qu’on leur assure un cadre de vie sans conséquences pour leur bien-être.

En ce début mars 2021, dans les conditions sanitaire actuelles, toi , je ne sais pas mais moi, je suis prêt de me rendre au stade une rangée sur deux, un siège sur trois, de même pour les salles de spectacles, pour le resto si l’on me dit qu’il y a encore de la place sécurisée, je rentre, si l’on me refuse en cas contraire, je l’accepte, pour les courses cela ne changera rien puisque déjà actuellement là où, je vais les règles sanitaires sont quelques peu bafouées, pas de contrôle du nombre de personnes tolérées dans le magasin, pas de nettoyage des caddies, pas de désinfection du Terminal de paiement, ce qui prouve que l’on pourrait commencer à débrider les règles de sécurité.
Il est temps pour tout le monde de se tourner vers l’avenir en acceptant de vivre avec ce virus, bien entendu la solution la plus recommandée pour en arriver là, ce serait la vaccination massive de l’ensemble de la population sauf contre-indication pour certains malades atteints d’une maladie incompatible avec ce vaccin. Au point où nous en sommes, pouvons-nous prendre en considération les cas de conscience de chaque individu ? « Voulez-vous être vacciné ? Où ? Quand ? Quel vaccin préférez-vous » ? Non ! À ce rythme-là, ce n’est pas possible, donc le vaccin pratiquement obligatoire pour tous, et non pas au compte-goutte comme à l’heure actuelle, mais à tout-va, tous les jours 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, il a bien été dit et prouvé qu’un pays vacciné craignait moins qu’un pays ne l’étant pas, alors nous attendons quoi pour passer à la vitesse supérieure ? Bien entendu mettre également en place le passeport sanitaire. Avec ces deux conditions réunies, la France peut repartir de l’avant, avec la réouverture de tout ce qui est fermé et qui bloque l’économie. Mais non ! Nous en sommes encore à s’interroger, sur des confinements partiels le week-end, des couvre-feux plus ou moins étendus.
Non tu te trompes, ce n’est pas faire de la politique de parler comme je le fais car, je ne pense pas qu’une étiquette politique peu importe sa couleur puisse aujourd’hui faire mieux ou moins bien que le gouvernement actuel, je ne discute pas les quelques dysfonctionnements qu’il nous a été possible de constater, comme la distribution des masques, la mise en place du programme de vaccination, tout cela aussi à cause d’une certaine susceptibilité française, il faut que les dirigeants peu importe lesquels prennent des pincettes pour s’adresser à nous, et pour mettre en place des mesures coercitives.
Imagine demain l’annonce suivante « Vaccin pour tous, passeport sanitaire obligatoire, et au travail. »
Ce n’est pas possible, de plus, j’entends déjà au loin le murmure de mouvements de grèves prévus pour la reprise, à une date indéterminée…
Adieu l’ami, je t’aimais bien, tu sais, adieu l’ami, je sais que c’est dur de se quitter au printemps.

 

On se quitte sur une poignée de main, un mauvais vaccin, une saleté de covid, mais il faudra bien que l’on se quitte un jour.

 

Bien amicalement Joël.


 

 



08/03/2021
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