Des gens qui passent, les saisons aussi.
Des gens qui passent, les saisons aussi.
C’est avec un regard désabusé
Qu’il regarde les gens passer,
Parfois complètement engoncés
Dans leurs impers détrempés.
Les arbres ont perdus leur feuillage
Le vent par rafales tourne les pages
De leurs vies de maux et d’images,
Depuis l’abolition de l’esclavage.
Ils sont transparents comme du verre.
C’est l’automne ou l’hiver…
Plus plaisantes les moissons de l’été
A la vue des passantes exaltées
Dans leurs tenues déshabillées,
Pour une peau prête à bronzer.
Le vent s’en amuse, soulevant jupettes
Invitation pour un brin de causette,
Qui sait ! Si brunes et blondinettes,
N’ont pas quelques idées en têtes ?
Elles sont fines et longues comme l’épi de blé
C’est le printemps ou l’été.
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