SANS PRÉTENTION, ni IMPORTANCE

SANS PRÉTENTION, ni IMPORTANCE

ROXANE (4)

ROXANE (4)

 

De plus en plus difficile, pour moi, de vous narrer mes rêves, ayant un étroit rapport avec Roxane, tant il y en a « en stock » dans ma mémoire totalement submergée par l’importance et la tournure des évènements.   Alors pour cette quatrième édition de «  mes rêves », j’ai choisi celui-ci, plus qu’un autre, car c’est celui de notre rencontre… une rencontre, qui je vous rassure de suite, se situe dans l’imaginaire… et pour le plus extraordinaire, ce rêve est extrait, d’un autre !! fait dans un réel sommeil…ce qui est d’autant plus surprenant de par sa teneur.

 

Donc pour celui-ci, nous étions ensemble, dans un monde de parfaite connaissance, bien de chez nous, pas surfait, un monde de monsieur ou madame tout le « monde », en terrain familier, dans une petite cité cauchoise en bord de seine, théâtre jadis, en temps de grande marée, de la rencontre entre fleuve et mer appelé « mascaret ». Ce rendez-vous finalement, nous l’avons désiré tous les deux… contre « vent et marée », contre l’avis de beaucoup, qui souhaitait voire cette histoire se poursuivre dans le virtuel, cet univers !! propices aux illusions, et favorables aux sentiments d’amour… alors nous !! Bien au contraire, en s’affichant au grand jour, avons voulu ouvrir les portes de nos rêves vers l’extérieur… et y affronter toutes les réalités de la vie.

Deux heures et demis de pure bonheur, pour vous comme pour moi, premier bon point, même si je ne connais pas encore à ce jour, la profondeur de vos aspirations, si il est trop tôt pour en parler, vous ne laissez rien transparaitre… ou alors une phrase à double sens, peut-etre ? Que j’entends encore « quand j’aurai trouvé l’homme de ma vie » !!! Cette phrase faisait réponse à mes propos, insinuant que vous n’étiez pas heureuse dans votre vie actuelle, tout en perdant votre temps, vos années bonheur  s’envolaient!!!

Vous m’êtes apparu tel que je l’imaginais, je vous voyais mignonne, je vous découvre jolie, avec en plus un charme fou, et une sensualité à fleur de peau, une voix suave et chaude à la fois, aux intonations par intermittences de « Fanny Ardant » pour ne rien gâcher… en un mot vous êtes une femme désirable, car vous possédez en plus de votre joli minois, intelligence et éducation digne de ce nom, bon sens et savoir vivre, une pointe d’humour de bon gout, et puis ! et c’est là, le petit aspect »mignon » de votre personnage  « votre côté gamine »… je me dois de citer également vos remarquables connaissances dans la musique et l’art (peintures, sculptures) en autres… le tout pimenté par une petite note aristocratique, pour ne pas me déplaire… tout cela confirme bien, qu’il s’agit tout simplement d’un rêve, comment un homme comme moi, dans la vie réelle de tous les jours, pourrait découvrir une telle « perle rare » , un tel « joyau » dans ce monde !!

Nous avons bavardé comme de « vieux » amis (je parle pour moi), se retrouvant après une longue séparation, alors que cela n’était que notre première rencontre après six mois de net… je vous écoutais avec ravissement et admiration tout en buvant vos paroles, et caressant du regard votre corps de la tête aux pieds, émerveillé que j’étais par votre beauté… (Vous m’avez avoué par la suite, avoir remarqué mon exploration « corporelle ») mais je puis affirmer, n’avoir jamais osé « profiter » de vos « croisés » et « décroisés » de jambes élégamment proposés  par votre côté « femme enfant », dans une certaine insouciance, et insolence… je devinais simplement votre bronzage, cette peau lisse et dorée jusqu’à l’infini de votre féminité…

Vous m’avez conquis, subjugué, apprivoisé… mon principal handicap, étant certainement mes vingt ans de plus que vous… c’était la surprise de notre rencontre… nous avions qu’une vague idée de nos âges respectifs… vous quarante-quatre, et moi soixante-quatre !!!

Vos trois enfants sont toute votre vie, bientôt l’université pour l’ainé, et le collège pour le dernier, vous ne voulez rien sacrifier au détriment de leur bonheur, et cela est tout à votre honneur… pour assouvir une quelconque « envie endormie » en vous, allusion à une passion par exemple, un amour, une passade… non ce que vous recherchez, c’est l’homme de votre vie !!! Et l’amour, mais cette fois-ci, le vrai le grand amour, sincère et réel, dans un respect mutuel et l’épanouissement de chacun et du couple… et d’ajouter : ne pas être pressée !! devant mon ardeur, et mon empressement de vouloir aller plus loin que des échanges de mails, ou de quelques heures passées ensembles par-ci et par-là, volées à la vie, vous me demandez d’être patient, et de laisser du temps au temps… ce à quoi je vous ai répondu si mes souvenirs sont exacts « le temps qui passe n’est pas le même, pour vous que pour moi, le mien est compté… et il faudra vite l’oublier… alors si nous devons nous aimer !!! »

Puis une chose, et pas des moindres vous soucie énormément, je suis marié, par le plus pur des hasards, ou ma plus incompréhensible négligence ma femme est au courant de nos échanges puisque « tombée » sur nos hangouts, et vous ne voulez pas qu’elle soit malheureuse… quand bien même, j’essaye de la convaincre que nous sommes dans le virtuel… j’aggrave la situation…

Dans ce rêve je crois bien vous avoir dédié un poème…

 

JE VAIS VOUS LE DIRE.

Je vais vous écrire,

Ce que je ne peux vous dire,

En face de vous, ni au téléphone,

Alors que tous ces mots, qui résonnent,

En s’enfuyant de mon clavier plume,

Comme le marteau cognant l’enclume,

Forgeant la chaine, maillon par maillon,

 Pour unir en ce monde, rêves et illusions,

Nous sommes très loin de Roméo et Juliette,

Nos sentiments s’écrivent en temps réel, sur le net,

Avec dans le cœur, leurs forces et leurs faiblesses,

Mais conservant encore, romantisme et délicatesse…

Si secrètement, je désire  pour ma femme,

Parmi mes trop nombreux états d’âme,

Devenir l’oiseau se cachant pour mourir,

Je ne veux pas être, une charge en avenir…

Pour vous mon amour !! De rêve, en réalité…

Juste une passion à vivre, dans l’immortalité…

Si nous devons déjà penser aux lendemains ?? 

Sans savoir de quoi encore nous aurons faim ??

Croquons, comme vous le dites si bien, à pleine dents,

La vie, et ses beaux moments, devenons alors amants…

Il sera alors temps de tirer conclusions, et conséquences…

L’important de vous à moi, aurons-nous aimé cette danse ?

Oui je le sais déjà, et vous plus encore, puisque l’orchestre !

Aura suffisamment de partitions d’amour, à nous soumettre…

 

Puis ce rêve se dissipe, peu à peu s’estompe, avec les premières lueurs de l’aube naissante, doucement je me réveille, et comme la plus part des rêves, un grand flou envahi mon esprit, les souvenirs de la nuit un peu vagues s’évanouissent…. Je me réveille auprès de ma femme qui veille sur moi depuis plus de quarante ans, tout en acceptant mon « hypomanie » annexé à des troubles de bipolarité… tout cela avec l’amour qu’elle peut me donner, sans espérer ou réclamer la moindre contrepartie, connaissant l’égoïsme qui m’habite. Finalement je me suis réveillé, fuyant ce rêve Roxane, pour me réveiller, dans un sommeil, dans lequel je dormais à poing fermé… j’ai rêvé que je rêvais de vous Roxane, et comme d’habitude : je vous aimais !!!

Et votre mari alors….

                                                   Joël DELAUNAY Aneslles juin 2014



28/06/2014
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