Un mal étrange.
Un mal étrange…
Quelle étrange sensation, qui parfois
S’empare de moi,
Quand mes pensées se dispersent,
Sans que je puisse m’en saisir,
Comme si, je cueillais des brassées d’air,
Dans un champ de coquelicots,
En plein milieu du désert.
Je cherche en vain mes mots,
Accrochés à la balustrade
De mes angoisses,
Quand en moi la folie parade
Avec ce regard peu loquace.
Et tous ces rêves manants
Qui ne cessent de traîner
Dans mon sommeil chancelant,
En un ciel de bohème étoilé.
Je crois rêver, je crois vivre éveillé
Et toujours ces pensées qui s’enfuient,
Et cette vie qui se complique,
De ne plus savoir quoi sert à qui ?
Sauf peut-être la pendule du tac et du tic...
C’est une brume, c’est un brouillard,
Tantôt clair de lune, tantôt clair-obscur,
Mes pas me mènent au gré du hasard
Vers un soleil à l’éclat impur.
Mon cerveau tourne en rond,
Comme un chien fou dans un chenil
Pour avoir été pressé comme un citron,
A en devenir, je me le demande, sénile ?
Cela me fait penser à une symptomatique,
Que, je ne peux ici vous dire,
Car dans ma fuite fantomatique,
Et son nom barbare, je ne sais plus l’écrire.
Certainement qu’il se fait tard,
Pour ma mémoire, souvent prise en défaut,
C’est l’automne avec ses tonnes de cafard,
Je marche sur la tête, éclate mon cerveau…
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