SANS PRÉTENTION, ni IMPORTANCE

SANS PRÉTENTION, ni IMPORTANCE

Le décompte...

Le décompte…

 

 

Puis de plus en plus, le corps se fige.
Comme une statue,
De tristes désolations,
Les douleurs qu’il s’inflige,
Par séances ininterrompues,
Fixe trop son attention…

Pas même son chevalet,
Pas plus que sa plume,
Ne trouve pas l'inspiration.
Tout paraît si désuet.
Quand l’esprit s’embrume,
Au rythme d’un corps en perdition…

Des images floues et incolores,
Laissent entrevoir l’avenir,
Autrement que celui espéré…
Est-ce possible encore, 
D’esquisser moindre sourire,
Afin de masquer la vérité ?

Repousser chaque fois les limites,
De la souffrance, puis l’accepter ?
Vivre sans savoir pourquoi,
Dans une angoisse panique,
Attirant compassion et regards inquiets,
Y aurait-il une prochaine fois ?

Quand se meurt le soleil,
Dans l’horizon fatal,
S’éteignent les bougies.
D’année en année, au goût de fiel, 
Laissant place à une mort banale,
Au revoir terre bénite, adieu la vie… 

 

 

Sans plus, pouvoir s’accrocher

Au sourire d’une enfant,

Courant de nuages en espoir,

Cueillir les roses panachées

D’amour et de sentiments

À offrir en guise d'au revoir…

 

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30/04/2018
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