SANS PRÉTENTION, ni IMPORTANCE

SANS PRÉTENTION, ni IMPORTANCE

Mesdames! Je cherche mes mots...

Mesdames ! Je cherche mes mots…

 

Mesdames ! 
Comment vous le dire autrement ?
L’amour ne s’invente plus.
Je n’ai plus d’arguments
Mais je ne m’avoue pas vaincu.

Mesdames !
Pensez-vous que tout ait été dit
Sur les relations amoureuses ?
Que tout n’est que comédie 
Parfois tragiques et douloureuses ?

Mesdames !
L’amour est un argument de la vie.
Pour l’embrasser à lèvres chaudes,
Et donner toute liberté à nos envies,
Sans la peur d’être pris en fraude…

Mesdames !
Ne croyez surtout pas !
Que tous les trouvères l’ont chanté,
De tout temps sur tous les toits
Puis que les poètes l’ont immortalisé.

 

Mesdames !
L’amour ne leur appartient pas!
Car, je suis là ! Avec mon gros cœur,
Penchés au-dessus des trépas,
À la recherche de leurs erreurs…

Mesdames !
Laissez-moi un peu de temps,
Je vous trouverai des mots,
Aux senteurs du printemps,
Pour l’amour du renouveau.

Mesdames !
Des mots doux de pucelles
Lucides nous offrant leurs bras,
Des mots de noires dentelles,
Déchirant avides les draps.

Mesdames !
Vous aurez le passage obligé de l’automne.
Temps fort des gens qui s’aiment,
Aux syllabes rondes comme des pommes
Ramassées en rives de seine…

Mesdames !
Siffle des voyelles animales
À la vue d’une douce pelisse,
D’une magnificence automnale,
Se murmure alors la malice…

Mesdames !
Je passerai sur les mots de l’été,
Souvent là pour les conquêtes,
Et garnir des souvenirs ensoleillés,
Mais en rien pour perdre la tête…

 

Mesdames !
Pour vous et moi pas de mots divers,
Quand le froid réunit notre ferveur,
Sous son doux manteau blanc de l’hiver,
Que des mots d’amour et de bonheur.

Mesdames !
Ensemble, nous le conjuguerons
Par tous les temps de l’année,
Dès les premiers bourgeons 
Fleurira alors, le verbe aimer.

Mesdames !
Laissez-moi toutes vous aimer.
Donnons enfin la parole à nos corps
Après avoir, sur votre peau dessinée
Les mille et une île aux trésors…

Mesdames !
Je vous aimerai d'en faire pleurer le ciel
Des larmes chaudes, douces et amères,
Comme quand vous devenez démentielles,
À l’approche de l’orgasme solaire… 

Mesdames !
Je sais que jamais, je porterai l’habit vert.
Mes mots ne sont pas nés sous la coupole.
Je n’avais aucune prétention en écrivant ces vers
Mais juste une folle envie, de vous plaire…

Mesdames !
Si je n’ai su vous en parler de fort belle manière,
J’espère au fond de moi-même, que par mes actes
Avoir su au moins dans ce domaine, vous satisfaire…
Pour ne garder que des souvenirs paradisiaques…

Mesdames !

Mesdames, je cherche mes mots

Dès lors que, je vous trouve si belles

Peut-être là ? L’origine de mes maux

Pour moi, humble commun des mortels…

 

 



12/03/2019
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