SANS PRÉTENTION, ni IMPORTANCE

SANS PRÉTENTION, ni IMPORTANCE

Pour toi, ma mère.

 

 Pour toi, ma mère.

Écris-moi de-la-bas.
Ou bien téléphone moi,
Si personne n’en revient
Y sont-ils vraiment bien ?
Quelques photos alors !
De cet envers du décor.
Pour moi, ici, c’est le vide,
À la triste saveur insipide.
Donne-moi de tes nouvelles,
De par les arcs-en-ciel,
Que leurs tendres couleurs
Apaisent mon cœur.
Que tes mots de tendresse
Dissipe un peu ma tristesse.
Étonne-moi encore et toujours,
De tes joyeux calembours,
Qui me faisaient tant rire,
À ne pas t’en voir vieillir.
Quand les pluies du ciel
En moi doucement révèlent
Les larmes de mon enfance
Sur le pourquoi de tes errances ?
Je préfère alors fermer les yeux,
Et ne voir que nos jours heureux,
Ne gardant en moi que les souvenirs
Ne cessant de fleurir et refleurir,
Pour un oui, pour un non
Le temps d’une chanson
Du temps où j'étais gamin,
À chercher le creux de ta main.
Nous n’avons rien à se reprocher
Ni à se faire pardonner,
Si parfois quelques malentendus
Venaient de manière incongrue
Encombrer notre paysage,
Tu n’en prenais pas ombrage.
Tu avais l’apparence de la sagesse
Que tu maniais avec adresse.
Puis j’ai grandi, et tu as vieilli
Jusqu’au bout de ta vie…

Écris-moi de-la-bas.
Ou bien téléphone moi…

 

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18/11/2019
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