Soixante ans.
Soixante ans !
Soixante ans, berges, balais, bougies !
Non rien de cela ! Soixante printemps,
Et toujours ce même sourire éclatant,
Pour accepter tous les aléas de la vie.
C’est un peu l’automne de la destinée.
Les souvenirs s’entassent pêle-mêle.
Les pensées vont se rembobiner,
Vole, vole encore les hirondelles.
Au cap des vingt premières années,
L’amour prend place en son cœur.
Union sans retour pour l’éternité,
Mari, enfant un seul bonheur.
Quatre enfants comme les saisons,
Rivières ou torrents, vagabondent
Pas toujours dans le lit de la raison,
Comme un reflet virtuel de ce monde.
Ses petits-enfants, véritable bien,
Pour cette mamie dont la jeunesse
Perdure comme un été indien,
Prodiguant, amour et tendresse.
Sans cesse au four et au moulin,
Quand le courant actionne sa roue
Que tourne la meule de son destin,
S’écoule son entrain aigre-doux…
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