Sublime tentation.
Sublime tentation.
Je la voulais à moi,
Elle était à elle,
Son cœur était-il ouvert ?
Je la voyais si seule.
Ni triste, ni gaie, mais si belle,
D’une beauté mélancolique,
A me faire chavirer.
Je pouvais être son soleil,
Quand la nuit l’ennuyait,
Je voulais être son ciel,
Propice aux évasions.
Je ne désirais rien entre nous
Rien entre ses bras,
Que mon cœur contre le sien,
Rien entre son corps et le mien
Pas même l’espace d’un silence.
Pas de différence entre nous
Pouvant nous séparer,
Comme entre prison et liberté,
L’épine et la rose.
Entre l’hiver et l’été
Je lui ouvrais mon cœur, ma maison
Et mon lit…
Il naît des liaisons, parfois sans raison.
Tout de moi devenait passion
Dans l’écume de mes frissons
Me parcourant l’échine,
Devant la beauté de ses émotions.
Un matin devant le désordre d’un lit
Qu’était le mien, enfin en vie
Je contemplais sa nudité endormie,
Je ne souriais à personne,
Peut-être à l’amour, si c’était lui.
Un rai de lumière, d’un soleil déjà bien haut
Dessinait sur sa peau pain doré
Des chimères aux allures séduisantes.
La nature si belle nous offre tant et tant,
De sublimes tentations
Qu’il serait indécent de ne pas les aimer.
La femme en est la plus belle démonstration.
Auguste Renoir "l'excursionniste"
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